Pendant des décennies, la défense des droits civiques était un thème incontournable chez les hommes politiques afro-américains. Mais le président Barack Obama s'est démarqué en refusant de s'engager sur ce terrain.
Toute nouvelle initiative pour aider les Noirs, qui restent frappés de manière disproportionnée par le chômage, les peines de prison, les problèmes sanitaires et un niveau d'éducation plus faible, devrait donc reposer sur les 42 membres du Caucus noir du Congrès.
"L'objectif et de combler tous ces retards", explique la membre de la Chambre des représentants Barbara Lee, présidente du "Black Caucus" et membre d'une commission parlementaire qui supervise les dépenses budgétaires. "Il n'y a toujours pas d'égalité et de justice pour tous."
Les élus noirs comptent déjà quelques succès à leur actif, comme garantir que l'argent du plan de relance atteigne certaines des régions les plus pauvres du pays et l'extension de la législation sur les crime de haine.
Paradoxalement, les récents progrès enregistrés par la communauté noire américaine, comme par exemple l'élection de Barack Obama, suscite une nouvelle résistance aux efforts visant à aider les Noirs, souligne Mary Frances Berry, professeur d'histoire à l'université de Pennsylvanie.
Certains estiment que les parlementaires noirs, qui se sont divisés dans les primaires de la présidentielle 2008 entre partisans de Barack Obama et d'Hillary Clinton, devraient faire davantage et rassembler les leaders du secteur privé, de l'éducation et des administrations locales pour s'attaquer aux maux de l'"Amérique noire".
"L'establishment du pouvoir noir mérite un B- ou un C+", juge Mme Berry. "Ils doivent se rassembler, s'unir et faire preuve d'intelligence sur la manière dont ils formulent les objectifs et les opportunités."
Barack Obama estime que "les meilleures réparations" que l'on puisse offrir aux Afro-Américains est de leur fournir "de bonnes écoles dans les centres-villes et des emplois pour les gens qui sont au chômage".
La représentante de New York, Yvette Clarke, précise que sur des grands textes de loi -plan de relance de l'économie, réforme du système de santé ou encore sauvetage de l'industrie automobile-, les membres du Caucus noir usent de leur influence pour s'assurer que ces législations incluent des dispositions en faveur des minorités.
Par exemple, le projet de réforme du système de santé adopté à la Chambre des représentants prévoit des milliards de dollars pour traiter la question des soins de moins bonne qualité que reçoivent de nombreuses minorités. On ne sait pas encore si ces mesures seront maintenus dans la version finale du texte.
Mme Berry estime que l'efficacité du Caucus noir devra être jugé in fine en fonction des résultats obtenus sur des problèmes comme la pauvreté, l'éducation ou le chômage.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Toute nouvelle initiative pour aider les Noirs, qui restent frappés de manière disproportionnée par le chômage, les peines de prison, les problèmes sanitaires et un niveau d'éducation plus faible, devrait donc reposer sur les 42 membres du Caucus noir du Congrès.
"L'objectif et de combler tous ces retards", explique la membre de la Chambre des représentants Barbara Lee, présidente du "Black Caucus" et membre d'une commission parlementaire qui supervise les dépenses budgétaires. "Il n'y a toujours pas d'égalité et de justice pour tous."
Les élus noirs comptent déjà quelques succès à leur actif, comme garantir que l'argent du plan de relance atteigne certaines des régions les plus pauvres du pays et l'extension de la législation sur les crime de haine.
Paradoxalement, les récents progrès enregistrés par la communauté noire américaine, comme par exemple l'élection de Barack Obama, suscite une nouvelle résistance aux efforts visant à aider les Noirs, souligne Mary Frances Berry, professeur d'histoire à l'université de Pennsylvanie.
Certains estiment que les parlementaires noirs, qui se sont divisés dans les primaires de la présidentielle 2008 entre partisans de Barack Obama et d'Hillary Clinton, devraient faire davantage et rassembler les leaders du secteur privé, de l'éducation et des administrations locales pour s'attaquer aux maux de l'"Amérique noire".
"L'establishment du pouvoir noir mérite un B- ou un C+", juge Mme Berry. "Ils doivent se rassembler, s'unir et faire preuve d'intelligence sur la manière dont ils formulent les objectifs et les opportunités."
Barack Obama estime que "les meilleures réparations" que l'on puisse offrir aux Afro-Américains est de leur fournir "de bonnes écoles dans les centres-villes et des emplois pour les gens qui sont au chômage".
La représentante de New York, Yvette Clarke, précise que sur des grands textes de loi -plan de relance de l'économie, réforme du système de santé ou encore sauvetage de l'industrie automobile-, les membres du Caucus noir usent de leur influence pour s'assurer que ces législations incluent des dispositions en faveur des minorités.
Par exemple, le projet de réforme du système de santé adopté à la Chambre des représentants prévoit des milliards de dollars pour traiter la question des soins de moins bonne qualité que reçoivent de nombreuses minorités. On ne sait pas encore si ces mesures seront maintenus dans la version finale du texte.
Mme Berry estime que l'efficacité du Caucus noir devra être jugé in fine en fonction des résultats obtenus sur des problèmes comme la pauvreté, l'éducation ou le chômage.
Source: Associated Presse via Yahoo News