Apprenant qu'elle était recherchée, notamment après que le père des enfants eut alerté les autorités le 15 août dernier, la mère, en instance de divorce, a téléphoné jeudi à son mari pour lui dire qu'elle rentrait à son domicile dans l'Essonne. "Ce dernier a informé aussitôt les gendarmes", a précisé le procureur de la République d'Annecy Philippe Drouet, joint par téléphone, précisant que l'enquête était close. La mère s'est arrêtée sur le chemin du retour dans une brigade de gendarmerie de l'agglomération lyonnaise.
La veille de sa disparition, la mère âgée de 45 ans avait déclaré à son mari qu'elle comptait effectuer une randonnée en montagne avec ses enfants de 14 et 15 ans. L'alerte avait été déclenchée 36 heures plus tard par le père des enfants.
En réalité, la petite famille a résidé les jours suivants dans un camping près de Hyères. Elle s'est aussi rendue brièvement dans un camping de la Seyne-sur-Mer (Var) où la mère avait passé autrefois des vacances en famille avec son mari, technicien au ministère de l'Intérieur.
Grâce à un retrait de 200 euros dans un distributeur automatique de billets d'Hyères et un paiement de 50 euros dans un centre commercial de la même ville, les gendarmes savaient que cette mère de famille résidait dans la région.
Interrogée sur RTL jeudi soir, Sophie a affirmé que son téléphone portable et ceux de ses enfants étaient éteints et qu'ils n'avaient écouté ni radio, ni télévision pendant ces vacances, n'apprenant donc qu'ils étaient recherchés que jeudi matin en rentrant. "Je suis vraiment très ennuyée par rapport à ça parce que voilà, on était à la plage (...) Je ne pensais pas déclencher quelque chose d'aussi terrible en coupant tout", a-t-elle dit.
"Comme on était coupé de tout -on n'avait pas de radio, pas de musique, pas de télé, ça nous a fait du bien- on n'était au courant de rien. Ce matin, en prenant la route, j'ai dit aux enfants 'on va peut-être écouter (...) parce que la dernière fois, c'était au Grand-Bornand'. Je voulais savoir ce qui se passait dans le monde", a-t-elle expliqué. "J'ai été extrêmement surprise d'entendre parler de moi, je suis restée très perplexe. C'est fou."
Elle aurait a appelé son frère, qui lui a dit "que ça faisait tout un pataquès, qu'on était recherché", a-t-elle poursuivi. "J'ai coupé parce que j'en ai un peu marre de demander au père de mes enfants de les appeler. Ils sont très blessés, ma fille ne va pas très bien donc ils voulaient voir la mer. C'est la conséquence de mon ras-le-bol de lui courir après pour qu'il parle à ses enfants. Je n'en peux plus", a déclaré la mère.
Source: Associated Presse via Yahoo News
La veille de sa disparition, la mère âgée de 45 ans avait déclaré à son mari qu'elle comptait effectuer une randonnée en montagne avec ses enfants de 14 et 15 ans. L'alerte avait été déclenchée 36 heures plus tard par le père des enfants.
En réalité, la petite famille a résidé les jours suivants dans un camping près de Hyères. Elle s'est aussi rendue brièvement dans un camping de la Seyne-sur-Mer (Var) où la mère avait passé autrefois des vacances en famille avec son mari, technicien au ministère de l'Intérieur.
Grâce à un retrait de 200 euros dans un distributeur automatique de billets d'Hyères et un paiement de 50 euros dans un centre commercial de la même ville, les gendarmes savaient que cette mère de famille résidait dans la région.
Interrogée sur RTL jeudi soir, Sophie a affirmé que son téléphone portable et ceux de ses enfants étaient éteints et qu'ils n'avaient écouté ni radio, ni télévision pendant ces vacances, n'apprenant donc qu'ils étaient recherchés que jeudi matin en rentrant. "Je suis vraiment très ennuyée par rapport à ça parce que voilà, on était à la plage (...) Je ne pensais pas déclencher quelque chose d'aussi terrible en coupant tout", a-t-elle dit.
"Comme on était coupé de tout -on n'avait pas de radio, pas de musique, pas de télé, ça nous a fait du bien- on n'était au courant de rien. Ce matin, en prenant la route, j'ai dit aux enfants 'on va peut-être écouter (...) parce que la dernière fois, c'était au Grand-Bornand'. Je voulais savoir ce qui se passait dans le monde", a-t-elle expliqué. "J'ai été extrêmement surprise d'entendre parler de moi, je suis restée très perplexe. C'est fou."
Elle aurait a appelé son frère, qui lui a dit "que ça faisait tout un pataquès, qu'on était recherché", a-t-elle poursuivi. "J'ai coupé parce que j'en ai un peu marre de demander au père de mes enfants de les appeler. Ils sont très blessés, ma fille ne va pas très bien donc ils voulaient voir la mer. C'est la conséquence de mon ras-le-bol de lui courir après pour qu'il parle à ses enfants. Je n'en peux plus", a déclaré la mère.
Source: Associated Presse via Yahoo News