Ahmed Hussein Adam, porte-parole du JEM, a déclaré dimanche que les pourparlers, qui se déroulent au Qatar depuis mardi, visaient à conclure une déclaration de principes pour ouvrir la voie à des négociations sur les modalités d'un accord de paix.
C'est la première fois depuis 2007 que le gouvernement de Khartoum s'assoit à la même table que le JEM, qui combat les forces soudanaises depuis près de six ans au Darfour, une vaste région occidentale du pays.
D'autres factions rebelles refusent toujours de dialoguer avec le gouvernement soudanais et prédisent l'échec de cette tentative en raison de leur absence.
La tension s'est accrue récemment au Darfour dans l'attente d'une décision de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, qui doit statuer dans les prochaines semaines sur l'éventuelle publication d'un mandat d'arrêt international contre le président soudanais Omar Hassan al Bachir, accusé de crimes de guerre dans la région.
Interrogé par l'agence Reuters sur l'état d'avancement des discussions, Ahmad Hussein Adam a répondu: "Je pense (qu'elles aboutiront) mais la ligne rouge, pour nous, reste la question des détenus."
NOUVEAUX ACCROCHAGES SIGNALÉS
Le JEM réclame un échange de prisonniers et la fin du bombardement de secteurs qui abritent selon lui des civils. Il exige aussi que Khartoum s'engage à ne pas empêcher la livraison d'une aide humanitaire et cesse de harceler les populations déplacées par le conflit.
Les négociateurs gouvernementaux n'ont pas pu être joints pour commenter ses propos.
Selon les experts internationaux, 200.000 personnes sont mortes et 2,7 millions d'autres ont été déplacées dans la guerre du Darfour. Khartoum accuse l'Occident d'exagérer les pertes du conflit et avance pour sa part un nombre de 10.000 morts.
Le gouvernement soudanais a lancé une initiative sur le Darfour en novembre dernier, offrant un cessez-le-feu, des indemnisations pour les Darfouris et l'ouverture de discussions avec les groupes rebelles.
De nombreux observateurs jugent que ces mesures visaient à alléger les pressions de la CPI sur le gouvernement soudanais.
Sur le terrain, les deux camps continuent de revendiquer des attaques. Le JEM et les forces gouvernementales ont tous deux signalés des accrochages cette semaine près d'Al Malan, au nord de la capitale du Sud-Darfour, Nyala.
Les chefs du JEM ont affirmé avoir repoussé une attaque majeure de l'armée soudanaise jeudi, tuant plus de 100 soldats.
Un porte-parole des forces gouvernementales a répondu que les troupes de Khartoum avaient infligé une défaite au JEM et perdu seulement quatre soldats.
Source: Yahoo News
C'est la première fois depuis 2007 que le gouvernement de Khartoum s'assoit à la même table que le JEM, qui combat les forces soudanaises depuis près de six ans au Darfour, une vaste région occidentale du pays.
D'autres factions rebelles refusent toujours de dialoguer avec le gouvernement soudanais et prédisent l'échec de cette tentative en raison de leur absence.
La tension s'est accrue récemment au Darfour dans l'attente d'une décision de la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, qui doit statuer dans les prochaines semaines sur l'éventuelle publication d'un mandat d'arrêt international contre le président soudanais Omar Hassan al Bachir, accusé de crimes de guerre dans la région.
Interrogé par l'agence Reuters sur l'état d'avancement des discussions, Ahmad Hussein Adam a répondu: "Je pense (qu'elles aboutiront) mais la ligne rouge, pour nous, reste la question des détenus."
NOUVEAUX ACCROCHAGES SIGNALÉS
Le JEM réclame un échange de prisonniers et la fin du bombardement de secteurs qui abritent selon lui des civils. Il exige aussi que Khartoum s'engage à ne pas empêcher la livraison d'une aide humanitaire et cesse de harceler les populations déplacées par le conflit.
Les négociateurs gouvernementaux n'ont pas pu être joints pour commenter ses propos.
Selon les experts internationaux, 200.000 personnes sont mortes et 2,7 millions d'autres ont été déplacées dans la guerre du Darfour. Khartoum accuse l'Occident d'exagérer les pertes du conflit et avance pour sa part un nombre de 10.000 morts.
Le gouvernement soudanais a lancé une initiative sur le Darfour en novembre dernier, offrant un cessez-le-feu, des indemnisations pour les Darfouris et l'ouverture de discussions avec les groupes rebelles.
De nombreux observateurs jugent que ces mesures visaient à alléger les pressions de la CPI sur le gouvernement soudanais.
Sur le terrain, les deux camps continuent de revendiquer des attaques. Le JEM et les forces gouvernementales ont tous deux signalés des accrochages cette semaine près d'Al Malan, au nord de la capitale du Sud-Darfour, Nyala.
Les chefs du JEM ont affirmé avoir repoussé une attaque majeure de l'armée soudanaise jeudi, tuant plus de 100 soldats.
Un porte-parole des forces gouvernementales a répondu que les troupes de Khartoum avaient infligé une défaite au JEM et perdu seulement quatre soldats.
Source: Yahoo News