Luc Brossolet et Olivier d'Antin, conseils de l'ancien Premier ministre durant l'instruction entre 2006 et 2008, ont donné le coup d'envoi des plaidoiries dans ce procès qui l'oppose à Nicolas Sarkozy, partie civile.
Dominique de Villepin est victime d'un "préjugé" judiciaire et l'accusation a retenu contre lui les déclarations des autres protagonistes de l'affaire alors qu'il est avéré qu'ils ont constamment menti, a dit Me Brossolet.
"Le préjugé est le chemin le plus court, le plus sûr vers l'injustice", a-t-il dit. Me Brossolet a aussi mis en cause le témoignage du général Philippe Rondot, rappelant que ce dernier avait reconnu avoir détruit des preuves.
Deux autres avocats recrutés juste avant le procès par Dominique de Villepin, Olivier Metzner, considéré comme un des meilleurs spécialistes français de la procédure, et Henri Leclerc, ancien président de la Ligue des droits de l'homme, devaient parler tout l'après-midi.
Ils ont déjà remis leurs conclusions écrites au tribunal, où ils soutiennent que l'accusation de "complicité de dénonciation calomnieuse" n'est pas juridiquement constituée, et que leur client est victime d'une procédure politique que Nicolas Sarkozy utilise pour l'éliminer.
Mardi, le procureur de Paris Jean-Claude Marin a demandé 18 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende contre Dominique de Villepin. Selon lui, il n'a été ni l'instigateur ni l'organisateur d'une manipulation contre Nicolas Sarkozy, mais son complice "par abstention".
Il lui est reproché par le procureur de n'avoir rien fait alors qu'il aurait dû mettre fin à la calomnie à partir de juillet 2004. Il savait à ce moment que les listings remis au juge Renaud Van Ruymbeke étaient faux et que ce dernier poursuivait pourtant ses investigations.
La notion de "complicité par abstention" existe en droit mais elle est très rarement utilisée et difficile à démontrer.
Les juges d'instruction avaient de leur côté soutenu que Dominique de Villepin avait un rôle d'instigateur du complot dès avril 2004. L'avocat de Nicolas Sarkozy a même soutenu lundi qu'il avait commencé à conspirer dès janvier 2004.
Source: Reuters via Yahoo News
Dominique de Villepin est victime d'un "préjugé" judiciaire et l'accusation a retenu contre lui les déclarations des autres protagonistes de l'affaire alors qu'il est avéré qu'ils ont constamment menti, a dit Me Brossolet.
"Le préjugé est le chemin le plus court, le plus sûr vers l'injustice", a-t-il dit. Me Brossolet a aussi mis en cause le témoignage du général Philippe Rondot, rappelant que ce dernier avait reconnu avoir détruit des preuves.
Deux autres avocats recrutés juste avant le procès par Dominique de Villepin, Olivier Metzner, considéré comme un des meilleurs spécialistes français de la procédure, et Henri Leclerc, ancien président de la Ligue des droits de l'homme, devaient parler tout l'après-midi.
Ils ont déjà remis leurs conclusions écrites au tribunal, où ils soutiennent que l'accusation de "complicité de dénonciation calomnieuse" n'est pas juridiquement constituée, et que leur client est victime d'une procédure politique que Nicolas Sarkozy utilise pour l'éliminer.
Mardi, le procureur de Paris Jean-Claude Marin a demandé 18 mois de prison avec sursis et 45.000 euros d'amende contre Dominique de Villepin. Selon lui, il n'a été ni l'instigateur ni l'organisateur d'une manipulation contre Nicolas Sarkozy, mais son complice "par abstention".
Il lui est reproché par le procureur de n'avoir rien fait alors qu'il aurait dû mettre fin à la calomnie à partir de juillet 2004. Il savait à ce moment que les listings remis au juge Renaud Van Ruymbeke étaient faux et que ce dernier poursuivait pourtant ses investigations.
La notion de "complicité par abstention" existe en droit mais elle est très rarement utilisée et difficile à démontrer.
Les juges d'instruction avaient de leur côté soutenu que Dominique de Villepin avait un rôle d'instigateur du complot dès avril 2004. L'avocat de Nicolas Sarkozy a même soutenu lundi qu'il avait commencé à conspirer dès janvier 2004.
Source: Reuters via Yahoo News