La police a interdit à la presse d'entrer dans au moins deux villes où des écoles se sont écroulées, malgré la volonté affichée des autorités de laisser les médias travailler librement. Un journaliste du journal de Singapour "Straits Times" a été contraint par la police de quitter la ville de Juyuan et de regagner Chengdu, le chef lieu de la province.
A Juyuan, une dizaine de policiers et paramilitaires gardaient l'entrée d'un collège détruit devant lequel une cinquantaine de personnes s'étaient rassemblées. On ne savait pas si des parents d'élèves morts dans la catastrophe étaient présents, mais ces mesures de sécurité montrent en tout cas l'inquiétude des autorités face au mécontentement de l'opinion suscitée par la mort de nombreux enfants.
A l'entrée de la ville dévastée de Beichuan, plus de 200 parents endeuillés ont bloqué la seule route de la vallée, exprimant ainsi leur colère après la destruction la nuit précédente d'une plaque en souvenir des élèves morts. A Dujiangyan, la police et l'armée ont empêché des parents de pénétrer sur le site d'une école élémentaire détruite.
Des parents joints dans le village de Wufu, où 270 enfants ont trouvé la mort dans une école primaire, ont précisé qu'ils s'abstiendraient de toute commémoration ou manifestation jusqu'à l'annonce des résultats d'une enquête promis pour le 20 juin. Ces investigations pourraient ouvrir la voie à des poursuites ou des procès contre des responsables et des entrepreneurs privés.
Quelque 7.000 salles de classe se sont effondrées dans le séisme, souvent dans des zones où aucun autre bâtiment n'a été sérieusement touché. Les parents et certains ingénieurs chargés d'examiner les décombres mettent en cause une mauvaise conception, un manque de barres de renforcement en acier dans le béton et l'utilisation de matériaux de mauvaise qualité.
Un mois après le tremblement de terre de magnitude 7,9, qui a fait près de 70.000 morts dans le centre de la Chine, Pékin met désormais l'accent sur la reconstruction et des récits d'héroïsme lors des opérations de secours.
Source: yahoo news
A Juyuan, une dizaine de policiers et paramilitaires gardaient l'entrée d'un collège détruit devant lequel une cinquantaine de personnes s'étaient rassemblées. On ne savait pas si des parents d'élèves morts dans la catastrophe étaient présents, mais ces mesures de sécurité montrent en tout cas l'inquiétude des autorités face au mécontentement de l'opinion suscitée par la mort de nombreux enfants.
A l'entrée de la ville dévastée de Beichuan, plus de 200 parents endeuillés ont bloqué la seule route de la vallée, exprimant ainsi leur colère après la destruction la nuit précédente d'une plaque en souvenir des élèves morts. A Dujiangyan, la police et l'armée ont empêché des parents de pénétrer sur le site d'une école élémentaire détruite.
Des parents joints dans le village de Wufu, où 270 enfants ont trouvé la mort dans une école primaire, ont précisé qu'ils s'abstiendraient de toute commémoration ou manifestation jusqu'à l'annonce des résultats d'une enquête promis pour le 20 juin. Ces investigations pourraient ouvrir la voie à des poursuites ou des procès contre des responsables et des entrepreneurs privés.
Quelque 7.000 salles de classe se sont effondrées dans le séisme, souvent dans des zones où aucun autre bâtiment n'a été sérieusement touché. Les parents et certains ingénieurs chargés d'examiner les décombres mettent en cause une mauvaise conception, un manque de barres de renforcement en acier dans le béton et l'utilisation de matériaux de mauvaise qualité.
Un mois après le tremblement de terre de magnitude 7,9, qui a fait près de 70.000 morts dans le centre de la Chine, Pékin met désormais l'accent sur la reconstruction et des récits d'héroïsme lors des opérations de secours.
Source: yahoo news