Les représentants de l'industrie ont balayé ces critiques, assurant n'avoir rien à cacher, et le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, les a invités à jouer le jeu de la transparence.
L'accord signé la semaine dernière entre les représentants des producteurs et ceux des industriels prévoit un prix moyen garanti en 2009 de 280 euros pour 1.000 litres de lait, mais de nombreux éleveurs estiment que ce prix est trop bas.
En Alsace, trois centrales d'achat étaient bloquées à Entzheim, près de Strasbourg, Colmar et Mulhouse, dans le cadre du mouvement national lancé par la FNSEA. Ces actions doivent s'étendre à la plupart des régions pour "au moins 48 heures".
Des blocages ont déjà eu lieu ces derniers jours en Bretagne et dans les Pays de Loire.
Les agriculteurs dénoncent les débuts difficiles de l'observatoire des marges dont ils avaient obtenu la création fin 2008 après que la loi de modernisation de l'économie (LME) eut accru le pouvoir de négociation de la grande distribution.
"Le premier interpellé, c'est le gouvernement. Cela fait huit mois qu'il nous a promis la mise en place de cette commission de transparence et que la grande distribution refuse de s'asseoir à la table", a dit à Reuters Marc Moser, secrétaire général de la FDSEA du Bas-Rhin.
"La défense du pouvoir d'achat ne peut pas se faire uniquement sur le producteur. Un point de marge en moins pourrait faire largement vivre les exploitations agricoles sur tout le territoire", a-t-il ajouté.
Pour le député UMP Jean-Paul Charié, rapporteur de la LME, "la colère des agriculteurs est justifiée car, de fait, les prix baissent pour eux et augmentent pour les consommateurs".
"En 10 à 15 ans, le transfert des profits des agriculteurs et industries agroalimentaires vers la grande distribution est indéniable. Hier 15% de marge suffisaient aux grandes surfaces. Aujourd'hui 25% est leur minimum!", écrit-il dans un communiqué.
"On n'a rien à cacher", a répliqué le président de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution.
Pour Jérôme Bédier, "chaque fois que des études sérieuses ont été faites, ça a montré qu'il n'y avait pas de choses aberrantes dans les prix et les marges".
"On est typiquement dans une opération consistant à alerter l'opinion sur un faux sujet", a-t-il expliqué.
Les agriculteurs alsaciens rassemblés avec leurs tracteurs devant des plateformes Lidl, Leclerc et Système U, empêchaient l'entrée et la sortie des camions sans interdire la circulation du personnel.
Source: Reuters via Yahoo News
L'accord signé la semaine dernière entre les représentants des producteurs et ceux des industriels prévoit un prix moyen garanti en 2009 de 280 euros pour 1.000 litres de lait, mais de nombreux éleveurs estiment que ce prix est trop bas.
En Alsace, trois centrales d'achat étaient bloquées à Entzheim, près de Strasbourg, Colmar et Mulhouse, dans le cadre du mouvement national lancé par la FNSEA. Ces actions doivent s'étendre à la plupart des régions pour "au moins 48 heures".
Des blocages ont déjà eu lieu ces derniers jours en Bretagne et dans les Pays de Loire.
Les agriculteurs dénoncent les débuts difficiles de l'observatoire des marges dont ils avaient obtenu la création fin 2008 après que la loi de modernisation de l'économie (LME) eut accru le pouvoir de négociation de la grande distribution.
"Le premier interpellé, c'est le gouvernement. Cela fait huit mois qu'il nous a promis la mise en place de cette commission de transparence et que la grande distribution refuse de s'asseoir à la table", a dit à Reuters Marc Moser, secrétaire général de la FDSEA du Bas-Rhin.
"La défense du pouvoir d'achat ne peut pas se faire uniquement sur le producteur. Un point de marge en moins pourrait faire largement vivre les exploitations agricoles sur tout le territoire", a-t-il ajouté.
Pour le député UMP Jean-Paul Charié, rapporteur de la LME, "la colère des agriculteurs est justifiée car, de fait, les prix baissent pour eux et augmentent pour les consommateurs".
"En 10 à 15 ans, le transfert des profits des agriculteurs et industries agroalimentaires vers la grande distribution est indéniable. Hier 15% de marge suffisaient aux grandes surfaces. Aujourd'hui 25% est leur minimum!", écrit-il dans un communiqué.
"On n'a rien à cacher", a répliqué le président de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution.
Pour Jérôme Bédier, "chaque fois que des études sérieuses ont été faites, ça a montré qu'il n'y avait pas de choses aberrantes dans les prix et les marges".
"On est typiquement dans une opération consistant à alerter l'opinion sur un faux sujet", a-t-il expliqué.
Les agriculteurs alsaciens rassemblés avec leurs tracteurs devant des plateformes Lidl, Leclerc et Système U, empêchaient l'entrée et la sortie des camions sans interdire la circulation du personnel.
Source: Reuters via Yahoo News