L'espagnol Telefonica, numéro un européen du secteur, a même déjoué tous les pronostics en annonçant que ses activités espagnoles, qui représentent plus d'un quart de son chiffre d'affaires, montraient des "signes de stabilité".
France Télécom, s'est de son côté employé à calmer les éventuelles inquiétudes des investisseurs en livrant des prévisions rassurantes, tout en soulignant que ses résultats avaient été affectés par les mesures réglementaires, à l'image de la taxe destinée à financer la suppression de la publicité sur France Télévisions.
Le directeur financier Gervais Pellissier a toutefois précisé lors d'une conférence téléphonique que le groupe s'attendait au second semestre à une dégradation du taux d'Ebitda comparable à celle du premier semestre et qu'il ne percevait pas d'amélioration de l'activité en juillet comparé à juin.
Quant à leur homologue britannique BT, il a lui aussi dépassé les attentes des marchés et estimé que son programme de réduction des coûts était en bonne voie faisant bondir le cours de son action de 13%.
"Ils ont tous les trois envoyé des résultats assez solides", commente Mark Giles, analyste chez Ovum.
"Cela confirme ce que nous disions depuis un moment, c'est à dire que les télécoms montrent de la résistance."
L'un des principaux motifs de cette résistance opposée par les télécoms réside dans le fait que les consommateurs n'ont pas renoncé à leur téléphone malgré la dégradation de l'environnement.
Telefonica a annoncé que son bénéfice semestriel avait bondi de 0,7% à 3,62 milliards d'euros, la hausse de ses activités sud-américaines lui ayant permis de compenser la stagnation observée en Europe.
Le groupe a confirmé sa prévision annuelle, une progression de 1% à 3% de son bénéfice d'exploitation amortissement et dépréciation.
Ces annonces incitent les analystes à anticiper une hausse du dividende cette année.
"Certains investisseurs anticipaient un rachat d'actions, il n'y a pas eu d'information là dessus. Nous continuons de penser qu'un rachat sera annoncé en octobre", estime Hannes Wittig, analyste de JP Morgan.
Le bénéfice net de France Télécom s'est élevé à 2,579 milliards d'euros au cours des six premiers mois de l'année, soit une hausse de 2,3%.
"Le plus important pour France Télécom c'est qu'ils aient confirmé leur objectif de trésorerie en dépit des mesures réglementaires", estime Bettina Deuscher de Landesbank Baden Württemberg.
Quant à BT, il a fait état d'une chute de 3% de son bénéfice courant ajusté, un repli inférieur aux attentes et qualifié de "solide" son début d'année.
Le britannique maintient par ailleurs ses objectifs de restructuration et de maîtrise des coûts annoncés en mai.
A 11h15 GMT, BT gagnait 9,67% à 123,5 pence, France Télécom gagnait 2,62% à 17,44 euros et Telefonica s'adjugeait 1,12% à 17,665 euros.
Source: Reuters via Yahoo News
France Télécom, s'est de son côté employé à calmer les éventuelles inquiétudes des investisseurs en livrant des prévisions rassurantes, tout en soulignant que ses résultats avaient été affectés par les mesures réglementaires, à l'image de la taxe destinée à financer la suppression de la publicité sur France Télévisions.
Le directeur financier Gervais Pellissier a toutefois précisé lors d'une conférence téléphonique que le groupe s'attendait au second semestre à une dégradation du taux d'Ebitda comparable à celle du premier semestre et qu'il ne percevait pas d'amélioration de l'activité en juillet comparé à juin.
Quant à leur homologue britannique BT, il a lui aussi dépassé les attentes des marchés et estimé que son programme de réduction des coûts était en bonne voie faisant bondir le cours de son action de 13%.
"Ils ont tous les trois envoyé des résultats assez solides", commente Mark Giles, analyste chez Ovum.
"Cela confirme ce que nous disions depuis un moment, c'est à dire que les télécoms montrent de la résistance."
L'un des principaux motifs de cette résistance opposée par les télécoms réside dans le fait que les consommateurs n'ont pas renoncé à leur téléphone malgré la dégradation de l'environnement.
Telefonica a annoncé que son bénéfice semestriel avait bondi de 0,7% à 3,62 milliards d'euros, la hausse de ses activités sud-américaines lui ayant permis de compenser la stagnation observée en Europe.
Le groupe a confirmé sa prévision annuelle, une progression de 1% à 3% de son bénéfice d'exploitation amortissement et dépréciation.
Ces annonces incitent les analystes à anticiper une hausse du dividende cette année.
"Certains investisseurs anticipaient un rachat d'actions, il n'y a pas eu d'information là dessus. Nous continuons de penser qu'un rachat sera annoncé en octobre", estime Hannes Wittig, analyste de JP Morgan.
Le bénéfice net de France Télécom s'est élevé à 2,579 milliards d'euros au cours des six premiers mois de l'année, soit une hausse de 2,3%.
"Le plus important pour France Télécom c'est qu'ils aient confirmé leur objectif de trésorerie en dépit des mesures réglementaires", estime Bettina Deuscher de Landesbank Baden Württemberg.
Quant à BT, il a fait état d'une chute de 3% de son bénéfice courant ajusté, un repli inférieur aux attentes et qualifié de "solide" son début d'année.
Le britannique maintient par ailleurs ses objectifs de restructuration et de maîtrise des coûts annoncés en mai.
A 11h15 GMT, BT gagnait 9,67% à 123,5 pence, France Télécom gagnait 2,62% à 17,44 euros et Telefonica s'adjugeait 1,12% à 17,665 euros.
Source: Reuters via Yahoo News