Un moment 'très important' puisqu'il élimine un des principaux facteurs de radicalisation, estime Gilles de Kerckhove, coordinateur de la politique antiterroriste de l'Union européenne (UE).
Depuis six mois, une partie de l'UE voulait aider M. Obama à fermer le camp de détention américain début 2010. Ces pays sont finalement parvenus à faire taire les divergences européennes. Le compromis de Luxembourg n'oblige pas les Etats à accueillir des détenus et promet aux plus hostiles - Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Italie... - un vaste échange d'informations avant et après la décision de prise en charge d'un ex-détenu.
Les ministres de l'intérieur ont, par ailleurs, renoncé au principe de la libre circulation au sein de l'espace Schengen, le territoire sans frontières des Vingt-Sept (hormis le Royaume-Uni et l'Irlande) et élargi à la Suisse, à la Norvège, à l'Islande et au Liechtenstein. Les ministres ont trouvé dans le texte du traité Schengen (1990) une disposition permettant de limiter un titre de séjour à la demande d'un autre Etat membre. Le titre de séjour accordé aux ex-détenus en Europe sera limitatif, même si ces personnes, déclarées 'libérables' par la justice américaine, sont considérées comme innocentes. Sans cette autre 'précaution', comme le dit le commissaire européen à la justice Jacques Barrot, il n'y aurait pas eu d'accord.
Certains Etats n'ont aucune intention d'accueillir des personnes qui ont été suspectées d'activités terroristes. Ils restent sceptiques quant à la solution intervenue, mais se satisfont qu'elle oblige les pays candidats à l'accueil (France, Espagne, Portugal, Irlande...) à prévoir 'les mesures appropriées' afin d'éviter toute menace pour la sécurité publique. Chaque Etat décidera du statut qu'il accordera.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Depuis six mois, une partie de l'UE voulait aider M. Obama à fermer le camp de détention américain début 2010. Ces pays sont finalement parvenus à faire taire les divergences européennes. Le compromis de Luxembourg n'oblige pas les Etats à accueillir des détenus et promet aux plus hostiles - Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Italie... - un vaste échange d'informations avant et après la décision de prise en charge d'un ex-détenu.
Les ministres de l'intérieur ont, par ailleurs, renoncé au principe de la libre circulation au sein de l'espace Schengen, le territoire sans frontières des Vingt-Sept (hormis le Royaume-Uni et l'Irlande) et élargi à la Suisse, à la Norvège, à l'Islande et au Liechtenstein. Les ministres ont trouvé dans le texte du traité Schengen (1990) une disposition permettant de limiter un titre de séjour à la demande d'un autre Etat membre. Le titre de séjour accordé aux ex-détenus en Europe sera limitatif, même si ces personnes, déclarées 'libérables' par la justice américaine, sont considérées comme innocentes. Sans cette autre 'précaution', comme le dit le commissaire européen à la justice Jacques Barrot, il n'y aurait pas eu d'accord.
Certains Etats n'ont aucune intention d'accueillir des personnes qui ont été suspectées d'activités terroristes. Ils restent sceptiques quant à la solution intervenue, mais se satisfont qu'elle oblige les pays candidats à l'accueil (France, Espagne, Portugal, Irlande...) à prévoir 'les mesures appropriées' afin d'éviter toute menace pour la sécurité publique. Chaque Etat décidera du statut qu'il accordera.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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