Vendredi, le chef d'état major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, a déclaré que le Pentagone était "extrêmement inquiet" des opérations menées par Al-Qaïda au Pakistan.
Interrogé sur la présence d'Al-Qaïda au Pakistan, l'amiral Mullen a répondu que "cela continue à être un grave sujet de préoccupation pour nous à court et à long terme".
"Nous savons que cela a un impact significatif, pas seulement en Afghanistan", et "il est clair que nous sommes préoccupés de savoir à quel point ils se sont implantés au Pakistan", a-t-il déclaré.
"Nous sommes extrêmement inquiets" à ce sujet, a-t-il ajouté.
Ce à quoi le président pakistanais a rétorqué: "Personne ne viendra ici tant que nous ne leur aurons pas demandé. Et nous ne le leur avons pas demandé", a déclaré M. Musharraf, au quotidien singapourien depuis Rawalpindi, au Pakistan.
Il a expliqué que ni les Etats-Unis ni les troupes de la coalition en Afghanistan ne pourront entrer au Pakistan à moins d'y être invités pour une raison particulière, par exemple pour capturer le chef du réseau islamiste Al-Qaïda, Oussama Ben Laden.
Interrogé pour savoir si une incursion sans autorisation d'Islamabad serait considérée comme une invasion, le chef d'Etat pakistanais a répondu: "certainement, s'ils venaient sans notre permission, ce serait une atteinte à la souveraineté du Pakistan".
En revanche, "si l'on parle de Oussama Ben Laden, n'importe quelle action contre lui sera acceptée, si l'on sait où il se trouve, si l'on a de bonnes informations", a-t-il ajouté. Dans tous les cas, "la méthodologie sera discutée ensemble (avec l'allié américain) et nous attaquerons la cible ensemble", a tenu à préciser M. Musharraf.
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Interrogé sur la présence d'Al-Qaïda au Pakistan, l'amiral Mullen a répondu que "cela continue à être un grave sujet de préoccupation pour nous à court et à long terme".
"Nous savons que cela a un impact significatif, pas seulement en Afghanistan", et "il est clair que nous sommes préoccupés de savoir à quel point ils se sont implantés au Pakistan", a-t-il déclaré.
"Nous sommes extrêmement inquiets" à ce sujet, a-t-il ajouté.
Ce à quoi le président pakistanais a rétorqué: "Personne ne viendra ici tant que nous ne leur aurons pas demandé. Et nous ne le leur avons pas demandé", a déclaré M. Musharraf, au quotidien singapourien depuis Rawalpindi, au Pakistan.
Il a expliqué que ni les Etats-Unis ni les troupes de la coalition en Afghanistan ne pourront entrer au Pakistan à moins d'y être invités pour une raison particulière, par exemple pour capturer le chef du réseau islamiste Al-Qaïda, Oussama Ben Laden.
Interrogé pour savoir si une incursion sans autorisation d'Islamabad serait considérée comme une invasion, le chef d'Etat pakistanais a répondu: "certainement, s'ils venaient sans notre permission, ce serait une atteinte à la souveraineté du Pakistan".
En revanche, "si l'on parle de Oussama Ben Laden, n'importe quelle action contre lui sera acceptée, si l'on sait où il se trouve, si l'on a de bonnes informations", a-t-il ajouté. Dans tous les cas, "la méthodologie sera discutée ensemble (avec l'allié américain) et nous attaquerons la cible ensemble", a tenu à préciser M. Musharraf.
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