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19/09/2008 19:06

Les USA injectent 2000 milliard et autres infos contradictoires

N'est-on pas en droit de se demander où et dans quelles poches les USA vont trouver 2000 milliards usd à injecter dans le système financier mondial d'autant que, sur le sujet, les infos contradictoires ne manquent pas, notamment quant aux montants, au point que certains prétendent qu'il s'agirait d'un emplâtre sur une jambe de bois. Qu'à cela ne tienne, l'annonce provoque l'euphorie sur les marchés financiers et Wall Steet de repartir en forte hausse. Pourtant, visiblement, le but recherché n'est que de graisser un peu les rouages et stopper la panique. En France, on en profite pour annoncer que la crise financière complique l'élaboration du budget 2009. Toujours en France, on se régale d'un débat sur la fiscalité verte et pour finir, renvoyer le tout à l'Élysée - car naturellement, en bons démocrates que nous sommes, les comptes se règlent chez le Président. Ci-dessous d'autres infos:



Euphorie sur les marchés financiers grâce au plan de sauvetage américain

L'annonce d'un plan de sauvetage du secteur bancaire américain de plusieurs centaines de milliards de dollars a rassuré les milieux financiers et fait s'envoler vendredi les Bourses dans l'espoir que les risques de faillites soient désormais écartés.Évènement

Les investisseurs saluaient également la décision des gendarmes boursiers américain et britannique d'interdire les ventes à découvert d'actions de sociétés financières.
Les principaux indices boursiers européens gagnaient entre 6 et 7% en milieu d'après-midi, des progressions que ces marchés ont rarement connu dans leur histoire sur une seule séance.
Auparavant, l'Asie avait également été gagnée par l'euphorie avec des hausses de près de 10% à Shanghai et Hong Kong.
La progression était plus modérée en début de séance à Wall Street ou l'indice Dow Jones gagnait environ 3%.

Les détails du plan américain, dont le principe a été annoncé jeudi soir, ne sont pas encore connus mais les marchés tablent sur la création d'un fonds spécial qui reprendrait les créances les plus mauvaises afin de les apurer de manière ordonnée.
Le secrétaire au Trésor Henry Paulson et le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke ont promis d'y travailler "durant tout le week-end" en liaison avec le Congrès.
"Nous parlons de centaines de milliards", a indiqué M. Paulson vendredi, interrogé lors d'une conférence de presse sur le coût prévisionnel des mesures discutées. "Il faut que cela soit suffisamment gros pour faire une vraie différence et aller au coeur du problème", a-t-il ajouté.

Le président George W. Bush a confirmé l'ampleur du projet: "Ces mesures réclament que nous engagions un montant considérable sur les dollars du contribuable", a-t-il dit. Cela "comporte des risques", a-t-il admis.
Selon le Trésor, il s'agit de "s'attaquer au problème des actifs non liquides dans les bilans des banques, qui sont la source profonde des tensions actuelles dans nos institutions financières et les marchés financiers".

Autre initiative qui a rassuré la Bourse, le régulateur boursier américain, la Securities and Exchange Commission (SEC) et sa consoeur britannique, la Financial Services Authority (FSA) ont annoncé l'interdiction temporaire avec effet immédiat, des ventes à découvert sur les valeurs financières.

La vente à découvert, pratiquée beaucoup par les fonds spéculatifs, consiste à emprunter une action dont on pense que le prix va baisser et à la vendre aussitôt avec l'espoir d'empocher une forte différence. Cette technique précipite souvent la chute du cours.


France, pour ou contre la fiscalité verte: les comptes se règlent chez le Président

La fiscalité écologique, et au-delà la notion de "croissance verte" défendue par Jean-Louis Borloo, objet d'un bras de fer au sein du gouvernement, restait ce vendredi suspendue à l'arbitrage présidentiel.

Au lendemain des propos du Premier ministre François Fillon, excluant les taxes vertes et l'extension du bonus-malus, le ministre du développement durable, celui du Budget Eric Woerth et la secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie Nathalie Kosciuzko-Morizet devaient se retrouver en fin de journée dans le bureau du chef de l'Etat.

Depuis le début du mois, le président Nicolas Sarkozy assiste à la cacophonie gouvernementale sur ce sujet, enrichie depuis jeudi des déclarations de M. Fillon. Une confusion qui irrite notamment les milieux industriels et les partenaires du Grenelle de l'environnement.


Crise économique : le plan de sauvetage coûtera "des centaines de milliards de dollars"

C'est l'estimation du secrétaire au Trésor Henry Paulson, qui annonce vouloir travailler ce week-end avec les membres du Congrès pour soulager les institutions financières. Le président George W. Bush parle d'un "moment charnière pour l'économie américaine.

Des "centaines de milliards de dollars" selon Henry Paulson, le secrétaire américain au Trésor; 1.000 milliards selon l'influent sénateur républicain, Richard Shelby; entre 1.000 et 2.000 milliards selon Kenneth Rogoff, professeur à Harvard et ancien chef économiste du FMI... Le plan que prépare le gouvernement américain pour sauver un système financier victime d'une défiance sans précédent sera lui aussi sans précédent.source: lesechos.fr/info/finance/


Wall Street en forte hausse, stimulée par les autorités fédérales

La Bourse de New York était de nouveau en forte hausse vendredi, sur sa lancée de la veille, stimulée par l'intervention des autorités américaines qui veulent juguler la crise financière une fois pour toutes: le Dow Jones gagnait 2,81% et le Nasdaq 2,50%.
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Vers 14H40 GMT, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) avançait de 309,72 points, à 11.329,41 points, et l'indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 54,87 points à 2.253,97 points.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 prenait 2,85%, soit 34,39 points à 1.240,90 points.
Le marché était toutefois assez sensiblement en retrait par rapport à ses plus hauts de la séance (plus de 400 points pour le Dow Jones).

Wall Street avait entamé sa remontée dès jeudi en fin de séance, à l'issue d'une journée de montagnes russes, alors qu'apparaissaient les premières rumeurs d'intervention du gouvernement américain pour enrayer la crise financière: le Dow Jones avait repris 3,86% et le Nasdaq 4,78%.
Espoirs confirmés dans la nuit avec les interventions multiples de l'administration américaine.

Le Trésor américain et la Réserve fédérale ont annoncé jeudi soir l'ouverture de discussions avec les responsables du Congrès sur un "vaste plan", qui, selon des informations de presse, pourrait s'inspirer du Resolution Trust Corporation. Cette structure avait été mise en place dans les années 1980 après l'effondrement de centaines de caisses d'épargne, pour reprendre les actifs des banques faillies et pour les vendre de manière ordonnée.


Retour en France, La crise financière complique l'élaboration du budget 2009

L'accélération de la crise financière et la difficulté d'évaluer son impact sur l'économie compliquent l'élaboration d'un budget 2009 déjà "très tendu", alors que la fiscalité verte, toujours en suspens, ajoute encore aux incertitudes

"Normalement, à cette période, les choses sont calées. Là il y a un peu de retard, c'est un budget très, très tendu", confie-t-on au ministère du Budget à une semaine seulement de la présentation du projet de loi de finances (PLF) finalement fixée à vendredi prochain, après plusieurs changements. Le président Nicolas Sarkozy attendra, lui, jeudi pour préciser les orientations économiques de la France en cette période de crise.

Principale cause de ce retard: la brutale dégradation des perspectives économiques en raison de l'impact de la crise financière internationale, dont les effets sur la France restent encore très difficiles à estimer précisément.
Autant de nouvelles inconnues à intégrer en urgence dans l'équation budgétaire qui, en prime, devra pour la première fois de son histoire s'inscrire dans un cadre triennal (2009-2011).

Source Yahoo news

Henri Vario-Nouioua








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