L'assaut israélien contre la flottille provoque un tollé
A New York, le Conseil de sécurité des Nations unies devait se réunir à partir de 17h00 GMT pour débattre de l'assaut israélien, et l'Onu a condamné la mort de civils tués dans des eaux internationales. Les six navires de la flottille arraisonnée dans la nuit ont été convoyés par la marine israélienne vers le port israélien d'Ashdod. Les informations sur l'assaut sont encore parcimonieuses, du fait de la censure militaire israélienne. Les Israéliens, qui avaient prévenu qu'ils arraisonneraient tout navire tentant de forcer le blocus maritime de Gaza, disent que les commandos, débarqués par hélicoptère, se sont heurtés à une vive résistance de membres de la flottille, dont certains étaient armés de couteaux. Des militants ont fait usage d'armes prises aux Israéliens. Un membre du commando israélien a confié à la presse avoir été la cible de tirs et attaqué à coups de barres de fer et de couteaux lorsqu'il est descendu en rappel d'un hélicoptère sur le paquebot turc Mavi Marmara, "navire amiral" de la flottille, vers 01h00 GMT. C'est à bord de ce paquebot turc, qui avait 581 personnes à son bord, qu'ont péri les dix militants. Certains militants, parlant arabe, ont tenté de prendre des Israéliens en otages. Sept soldats israéliens ont été blessés, ainsi que de nombreux militants à bord, d'après un bilan communiqué par l'armée israélienne. Mark Regev, porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a assuré que l'Etat juif n'avait absolument pas voulu d'une confrontation violente. Les six bateaux, qui avaient appareillé dimanche soir de Chypre, entendaient livrer 10.000 tonnes d'aide humanitaire aux 1,5 million de Gazaouis en brisant l'embargo naval.(reuters)
Indignation en France après l'attaque de la "flottille de Gaza"
Le président Nicolas Sarkozy a fait part de sa "profonde émotion" tandis que l'ambassadeur d'Israël en France, Daniel Shek, était convoqué par le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. "Toute la lumière doit être faite sur les circonstances de cette tragédie, qui souligne l'urgence d'une relance du processus de paix", a dit Nicolas Sarkozy dans un communiqué. Bernard Kouchner s'est dit "profondément choqué" par les conséquences de l'opération militaire israélienne, qui a fait au moins dix morts dans les rangs des humanitaires. Une manifestation était prévue à 18h30 à la station de métro Franklin-Roosevelt à Paris, non loin de l'ambassade d'Israël, à l'appel de différents partis et associations, dont le Parti de Gauche, l'Union juive française pour la paix (UJPF), Sud-Etudiant et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap). La secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, était annoncée. Un rassemblement était aussi prévu à la même heure place des Terreaux, à Lyon. L'UJPF, le Mrap et d'autres associations ont appelé à des rassemblements dans une vingtaine de villes dont Strasbourg, Montpellier, Lille et Bordeaux. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a condamné "avec la plus grande fermeté" un usage de la force jugé "inacceptable et disproportionné". Dans un communiqué, elle demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu et une enquête sur les circonstances de l'assaut.(reuters)
A New York, le Conseil de sécurité des Nations unies devait se réunir à partir de 17h00 GMT pour débattre de l'assaut israélien, et l'Onu a condamné la mort de civils tués dans des eaux internationales. Les six navires de la flottille arraisonnée dans la nuit ont été convoyés par la marine israélienne vers le port israélien d'Ashdod. Les informations sur l'assaut sont encore parcimonieuses, du fait de la censure militaire israélienne. Les Israéliens, qui avaient prévenu qu'ils arraisonneraient tout navire tentant de forcer le blocus maritime de Gaza, disent que les commandos, débarqués par hélicoptère, se sont heurtés à une vive résistance de membres de la flottille, dont certains étaient armés de couteaux. Des militants ont fait usage d'armes prises aux Israéliens. Un membre du commando israélien a confié à la presse avoir été la cible de tirs et attaqué à coups de barres de fer et de couteaux lorsqu'il est descendu en rappel d'un hélicoptère sur le paquebot turc Mavi Marmara, "navire amiral" de la flottille, vers 01h00 GMT. C'est à bord de ce paquebot turc, qui avait 581 personnes à son bord, qu'ont péri les dix militants. Certains militants, parlant arabe, ont tenté de prendre des Israéliens en otages. Sept soldats israéliens ont été blessés, ainsi que de nombreux militants à bord, d'après un bilan communiqué par l'armée israélienne. Mark Regev, porte-parole du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a assuré que l'Etat juif n'avait absolument pas voulu d'une confrontation violente. Les six bateaux, qui avaient appareillé dimanche soir de Chypre, entendaient livrer 10.000 tonnes d'aide humanitaire aux 1,5 million de Gazaouis en brisant l'embargo naval.(reuters)
Indignation en France après l'attaque de la "flottille de Gaza"
Le président Nicolas Sarkozy a fait part de sa "profonde émotion" tandis que l'ambassadeur d'Israël en France, Daniel Shek, était convoqué par le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. "Toute la lumière doit être faite sur les circonstances de cette tragédie, qui souligne l'urgence d'une relance du processus de paix", a dit Nicolas Sarkozy dans un communiqué. Bernard Kouchner s'est dit "profondément choqué" par les conséquences de l'opération militaire israélienne, qui a fait au moins dix morts dans les rangs des humanitaires. Une manifestation était prévue à 18h30 à la station de métro Franklin-Roosevelt à Paris, non loin de l'ambassade d'Israël, à l'appel de différents partis et associations, dont le Parti de Gauche, l'Union juive française pour la paix (UJPF), Sud-Etudiant et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap). La secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, était annoncée. Un rassemblement était aussi prévu à la même heure place des Terreaux, à Lyon. L'UJPF, le Mrap et d'autres associations ont appelé à des rassemblements dans une vingtaine de villes dont Strasbourg, Montpellier, Lille et Bordeaux. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a condamné "avec la plus grande fermeté" un usage de la force jugé "inacceptable et disproportionné". Dans un communiqué, elle demande une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu et une enquête sur les circonstances de l'assaut.(reuters)