La question des bombes à sous-munitions, ou bombes à fragmentation, est au centre d'une réunion organisée sous l'égide de l'Onu à Dublin à laquelle participent plus de 100 pays, mais pas les Etats-Unis ni la Chine ni la Russie.
L'objectif est de parvenir à un traité d'interdiction de ces bombes qui dispersent jusqu'à plusieurs centaines de petites bombes sur des superficies étendues. Un grand nombre de ces sous-munitions n'explosent pas immédiatement et créent des champs de mines souvent mortels.
Mais Stephen Mull, secrétaire d'Etat adjoint aux questions politiques et militaires, a déclaré que ces munitions avaient une "certaine utilité militaire".
Le projet d'interdiction, a-t-il ajouté, pourrait "criminaliser" des opérations militaires menées conjointement par des pays ayant signé le traité d'interdiction et des pays ne l'ayant pas signé.
"Si cette convention était adoptée sous sa forme actuelle, a-t-il expliqué, aucun bâtiment de la Navy ne pourrait techniquement être associé à une opération de maintien de la paix, d'aide d'urgence après une catastrophe ou d'assistance humanitaire, comme nous le faisons en ce moment même après le séisme en Chine ou le typhon en Birmanie, sans même mentionner tout ce que nous avons fait en Asie du Sud-Est après le tsunami de décembre 2004. Et ce, parce que la plupart des unités de l'armée américaine possèdent ce genre d'armes dans leur stock."
SOLUTIONS PLUS EFFICACES ?
Dans un message enregistré ouvrant la conférence de Dublin, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé cette semaine à l'interdiction de l'utilisation, de la conception, de la production, du stockage et de la diffusion des bombes à sous-munitions.
Les Etats-Unis, a ajouté Stephen Mull, pensent pour leur part qu'il est impossible d'interdire les bombes à fragmentation.
L'administration américaine prône une solution qu'elle juge plus efficace consistant à équiper ces munitions d'un mécanisme les rendant inoffensives passé un certain délai.
Il a ajouté que l'armée américaine n'avait plus eu recours à ce type de bombes depuis la première année de la guerre en Irak, en 2003.
L'industrie militaire américaine n'en exporte par ailleurs aucune en raison d'une loi adoptée l'an dernier qui interdit leur vente à un pays étranger si elles ne présentent pas un taux de fiabilité de 99% - ce qui n'est pas le cas.
Mais l'état-major américain les juge indispensables dans certains cas de figure, notamment pour enrayer la progression d'une armée ennemie par exemple dans l'éventualité d'une invasion du territoire sud-coréen ou du Liban par la Syrie, a dit Mull.
Source: yahoo news
L'objectif est de parvenir à un traité d'interdiction de ces bombes qui dispersent jusqu'à plusieurs centaines de petites bombes sur des superficies étendues. Un grand nombre de ces sous-munitions n'explosent pas immédiatement et créent des champs de mines souvent mortels.
Mais Stephen Mull, secrétaire d'Etat adjoint aux questions politiques et militaires, a déclaré que ces munitions avaient une "certaine utilité militaire".
Le projet d'interdiction, a-t-il ajouté, pourrait "criminaliser" des opérations militaires menées conjointement par des pays ayant signé le traité d'interdiction et des pays ne l'ayant pas signé.
"Si cette convention était adoptée sous sa forme actuelle, a-t-il expliqué, aucun bâtiment de la Navy ne pourrait techniquement être associé à une opération de maintien de la paix, d'aide d'urgence après une catastrophe ou d'assistance humanitaire, comme nous le faisons en ce moment même après le séisme en Chine ou le typhon en Birmanie, sans même mentionner tout ce que nous avons fait en Asie du Sud-Est après le tsunami de décembre 2004. Et ce, parce que la plupart des unités de l'armée américaine possèdent ce genre d'armes dans leur stock."
SOLUTIONS PLUS EFFICACES ?
Dans un message enregistré ouvrant la conférence de Dublin, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé cette semaine à l'interdiction de l'utilisation, de la conception, de la production, du stockage et de la diffusion des bombes à sous-munitions.
Les Etats-Unis, a ajouté Stephen Mull, pensent pour leur part qu'il est impossible d'interdire les bombes à fragmentation.
L'administration américaine prône une solution qu'elle juge plus efficace consistant à équiper ces munitions d'un mécanisme les rendant inoffensives passé un certain délai.
Il a ajouté que l'armée américaine n'avait plus eu recours à ce type de bombes depuis la première année de la guerre en Irak, en 2003.
L'industrie militaire américaine n'en exporte par ailleurs aucune en raison d'une loi adoptée l'an dernier qui interdit leur vente à un pays étranger si elles ne présentent pas un taux de fiabilité de 99% - ce qui n'est pas le cas.
Mais l'état-major américain les juge indispensables dans certains cas de figure, notamment pour enrayer la progression d'une armée ennemie par exemple dans l'éventualité d'une invasion du territoire sud-coréen ou du Liban par la Syrie, a dit Mull.
Source: yahoo news