"Nous avons le devoir de nous racheter car nous avons le sentiment de ne pas avoir joué comme il le fallait contre les Nigérians. Cela dit, les joueurs sont sereins et savent qu'ils va falloir tout donner avant de partir en vacances", a déclaré jeudi Loïc Rémy, qui a honoré sa première sélection à Geoffroy-Guichard contre l'équipe africaine.
Rassemblés en Rhône-Alpes pour préparer les dernières échéances des qualifications pour la Coupe du monde, les Tricolores sont passés à côté de leur premier rendez-vous et ont concédé leur cinquième défaite en un an. Un autre revers sèmerait un peu plus le doute à deux mois d'attaquer la dernière ligne droite des éliminatoires, le mercredi 12 août aux îles Féroé
"On a la volonté de faire un résultat à Lyon, c'est la moindre des choses et si possible gagner pour acquérir de la confiance avant les matches importants pour la qualification", a précisé le portier lyonnais Hugo Lloris.
Tout n'est pas à jeter dans le revers de Saint-Etienne. Les Bleus ont été dangereux quand ils ont eu le ballon mais d'une rare inefficacité au moment de conclure. Ils ont cependant donné l'impression d'être dépassés par les événements, surpris par des Nigérians très joueurs. Question de forme ou de motivation?
"Nous savions que nous n'étions pas au top physiquement et nous aurions dû les attendre un peu plus. On a joué sans réfléchir" a regretté le capitaine Patrick Vieira, de retour en sélection après sept mois d'absence.
"On va reprendre la base, pour ne pas être en difficulté à chaque attaque", a annoncé le sélectionneur Raymond Domenech, qui devrait faire tourner son effectif pour affronter les Turcs.
La Turquie s'alignera sans Nihat Kahveci ni Emre Belözoglu, dont les forfaits sont venus s'ajouter à ceux de Mehmet Aurelio et Hamit Altintop. Mais les Turcs promettent sans doute une opposition aussi intense que celle des Nigérians avec, comme eux, une évidente touche technique.
La sélection de Fatih Terim recevra en tout cas les encouragements d'une importante colonie de supporteurs comme c'est le cas à chaque fois qu'une équipe visite la France.
Les spectateurs français leurs rendront-ils leurs chants? Mardi à Saint-Etienne, les Bleus ont été sifflés une bonne partie de la seconde période tandis que le public réclamait la tête du sélectionneur au coup de sifflet final. Les Lyonnais seront-ils moins frondeurs que leurs voisins?
Vieira se refuse à dramatiser ce qui est pourtant plus qu'un début de divorce entre les Français et leur sélection nationale. Il reconnaît, toutefois, que les résultats conditionnent tout.
"Les sifflets sont là par rapport aux performances. On n'est pas bons et les gens sifflent", a estimé Vieira. "Mais le terme de désamour utilisé par la presse, la radio, la télévision, cela me gêne. Il n'y a jamais un supporteur qui m'a dit qu'il n'aimait plus l'équipe de France. Parler de désamour, c'est exagéré."
Source: Associated Presse via Yahoo News
Rassemblés en Rhône-Alpes pour préparer les dernières échéances des qualifications pour la Coupe du monde, les Tricolores sont passés à côté de leur premier rendez-vous et ont concédé leur cinquième défaite en un an. Un autre revers sèmerait un peu plus le doute à deux mois d'attaquer la dernière ligne droite des éliminatoires, le mercredi 12 août aux îles Féroé
"On a la volonté de faire un résultat à Lyon, c'est la moindre des choses et si possible gagner pour acquérir de la confiance avant les matches importants pour la qualification", a précisé le portier lyonnais Hugo Lloris.
Tout n'est pas à jeter dans le revers de Saint-Etienne. Les Bleus ont été dangereux quand ils ont eu le ballon mais d'une rare inefficacité au moment de conclure. Ils ont cependant donné l'impression d'être dépassés par les événements, surpris par des Nigérians très joueurs. Question de forme ou de motivation?
"Nous savions que nous n'étions pas au top physiquement et nous aurions dû les attendre un peu plus. On a joué sans réfléchir" a regretté le capitaine Patrick Vieira, de retour en sélection après sept mois d'absence.
"On va reprendre la base, pour ne pas être en difficulté à chaque attaque", a annoncé le sélectionneur Raymond Domenech, qui devrait faire tourner son effectif pour affronter les Turcs.
La Turquie s'alignera sans Nihat Kahveci ni Emre Belözoglu, dont les forfaits sont venus s'ajouter à ceux de Mehmet Aurelio et Hamit Altintop. Mais les Turcs promettent sans doute une opposition aussi intense que celle des Nigérians avec, comme eux, une évidente touche technique.
La sélection de Fatih Terim recevra en tout cas les encouragements d'une importante colonie de supporteurs comme c'est le cas à chaque fois qu'une équipe visite la France.
Les spectateurs français leurs rendront-ils leurs chants? Mardi à Saint-Etienne, les Bleus ont été sifflés une bonne partie de la seconde période tandis que le public réclamait la tête du sélectionneur au coup de sifflet final. Les Lyonnais seront-ils moins frondeurs que leurs voisins?
Vieira se refuse à dramatiser ce qui est pourtant plus qu'un début de divorce entre les Français et leur sélection nationale. Il reconnaît, toutefois, que les résultats conditionnent tout.
"Les sifflets sont là par rapport aux performances. On n'est pas bons et les gens sifflent", a estimé Vieira. "Mais le terme de désamour utilisé par la presse, la radio, la télévision, cela me gêne. Il n'y a jamais un supporteur qui m'a dit qu'il n'aimait plus l'équipe de France. Parler de désamour, c'est exagéré."
Source: Associated Presse via Yahoo News