Europe
23/07/2009 17:43

Législatives allemandes : Angela Merkel reste en tête

Rien ne semble barrer la route à une réélection de la chancelière allemande Angela Merkel (CDU) après les élections législatives du 27 septembre. Plus que jamais, elle devance très largement son adversaire social-démocrate, le ministre des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier (SPD).


D'après une enquête d'opinion de l'institut Emnid, le 19 juillet, 80 % des Allemands tablent sur une victoire de la chancelière. La chef du gouvernement de grande coalition (les unions chrétiennes CDU-CSU et le SPD) est si populaire qu'elle est devenue pour la première fois l'héroïne d'une bande dessinée. Sur soixante-quatre pages, Miss Tschörmanie - 'Miss Germany' prononcé avec un fort accent allemand -, parcourt la vie de la chancelière. La couverture la montre sur la plus haute marche du podium.

Le chaos politique qui règne depuis une semaine dans le petit Etat régional du Schleswig Holstein (nord), n'est pas susceptible de l'inquiéter. Le ministre-président CDU de ce Land, Peter Harry Cartensen, a mis fin à la grande coalition le 15 juillet, et devait poser la question de confiance au parlement régional jeudi 23 juillet, dans l'espoir de la perdre et de convoquer de nouvelles élections.

Les chrétiens-démocrates du Schleswig Holstein veulent profiter de l'aura de la chancelière en organisant un scrutin le même jour que les élections législatives, le 27 septembre. Le SPD, qui craint un résultat catastrophique, a refusé d'ouvrir la voie à ce nouveau scrutin, donc de voter la dissolution de l'assemblée régionale.

Face à la guérilla verbale à laquelle se livrent les deux ex-partenaires, la chancelière reste discrète. Du bout des lèvres, elle a réclamé de nouvelles élections lors d'un entretien à la télévision allemande, dimanche. Elle tient d'autant moins à mêler la campagne électorale aux querelles politiques de cette région que les motifs pour lesquels la CDU de ce Land a souhaité interrompre la coalition restent flous. 'Le mieux pour les responsables politiques au niveau fédéral est de laisser ce problème se régler au niveau régional, ils risquent sinon de s'y brûler les doigts', explique le politologue Nils Diederich.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr


Source: Le Monde via Yahoo News


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