Un Monde plus humain, est-ce trop demander?
Michel Vaxes
Pauvreté et exclusion ont gagné du terrain. Notre région n'est pas épargnée. Avec un taux de chômage plus élevé que la moyenne nationale elle souffre de l'élargissement des plaies qui meurtrissent son corps social. Tristes conséquences, parmi d'autres, d'une course effrénée à la recherche de profits maximum dans le minimum de temps.
L'objectif de l'activité économique n'est plus principalement l'investissement industriel, mais la satisfaction, jamais assouvie, des appétits des plus gros actionnaires. Les restructurations et les délocalisations en sont les instruments. Les changements fréquents de propriétaires de nos plus grandes entreprises, le rachat de pans entiers de notre potentiel industriel sidérurgique et pétrochimique par des capitaux étrangers ne nous rassurent pas ! Dans le secteur agroalimentaire, Nestlé et les raffineries de sucre de St Louis sont, dans le département, les exemples les plus emblématiques des dramatiques conséquences humaines de ces choix.
Pour les actionnaires des entreprises cotées au CAC 40, les chiffres qui illustrent cette régression sociale restent sans visage. Pour nous, ils ne le sont pas.
Ces hommes, ces femmes, comme vous et moi, ont un nom, un prénom, nous les connaissons, ils sont nos voisins nos amis, nos parents, nos propres enfants... Ils tremblent déjà face à l'incertitude d'un futur qu'ils ont tant de difficultés à imaginer.
D'Airbus à Alcatel, de Chanel à Aubade... aujourd'hui personne n'est plus à l'abri de la marginalisation sociale et de ses souffrances.
Je ne vous apprends rien en disant que les jeunes aujourd'hui, vivent plus mal que les générations qui les ont précédés, que les petites entreprises et les petits commerces a/ourdis de charges et des intérêts de la dette peinent à subsister, que les hôpitaux souffrent de l'insuffisance de personnels soignants, que les établissements d'enseignement voient leurs effectifs fondre et leurs conditions de travail se détériorer d'une année scolaire à l'autre, que les services publics, pourtant garants de l'égalité des droits entre tous les citoyens, ne disposent plus des moyens nécessaires à l'accomplissement de leurs missions de solidarité, que les travailleurs sociaux, les intermittents du spectacle, les chercheurs du secteur public ont de plus en plus de difficulté à travailler comme ils le souhaiteraient. Au bout du compte, tout ce qui participe au développement et à l'épanouissement humain est menacé.
Pourtant : les entreprises du CAC 40 pulvérisent les records de profits : 28 milliards en 2003, 60 en 2004, 85 en 2005 et 98 milliards d'euros de bénéfices en 2006. Une progression de plus de 10% en un an. De 2000 à 2003 le nombre de foyers disposant d'un patrimoine de plus de 20 millions d'euros a augmenté de 24% ! Ces profits n'ont rien de virtuel. Un salarié, de St Louis-Sucre, menacé de licenciement, démontrait récemment dans un plaidoyer argumenté que, ces 5 dernières années, chaque salarié avait rapporté 53 000 € par an au groupe Sùdensucker.
"Où va s'arrêter la valse des zéros ? L'argent rend fou ! Qui va pousser un cri ? Nous attendons des initiatives des responsables politiques !" déclare le Cardinal Archevêque de Lyon.
N'est-il pas temps de pousser ce cri ensemble ? De s'indigner avec beaucoup plus de force d'un système qui, année après année, creuse les inégalités, aggrave l'injuste répartition des richesses créées par le travail des hommes jusqu'à la rendre humainement insupportable ?
N'est-il pas temps d'agir ensemble avec courage et détermination pour que l'épanouissement humain devienne l'horizon d'une nouvelle histoire à construire ensemble ?
L'objectif de l'activité économique n'est plus principalement l'investissement industriel, mais la satisfaction, jamais assouvie, des appétits des plus gros actionnaires. Les restructurations et les délocalisations en sont les instruments. Les changements fréquents de propriétaires de nos plus grandes entreprises, le rachat de pans entiers de notre potentiel industriel sidérurgique et pétrochimique par des capitaux étrangers ne nous rassurent pas ! Dans le secteur agroalimentaire, Nestlé et les raffineries de sucre de St Louis sont, dans le département, les exemples les plus emblématiques des dramatiques conséquences humaines de ces choix.
Pour les actionnaires des entreprises cotées au CAC 40, les chiffres qui illustrent cette régression sociale restent sans visage. Pour nous, ils ne le sont pas.
Ces hommes, ces femmes, comme vous et moi, ont un nom, un prénom, nous les connaissons, ils sont nos voisins nos amis, nos parents, nos propres enfants... Ils tremblent déjà face à l'incertitude d'un futur qu'ils ont tant de difficultés à imaginer.
D'Airbus à Alcatel, de Chanel à Aubade... aujourd'hui personne n'est plus à l'abri de la marginalisation sociale et de ses souffrances.
Je ne vous apprends rien en disant que les jeunes aujourd'hui, vivent plus mal que les générations qui les ont précédés, que les petites entreprises et les petits commerces a/ourdis de charges et des intérêts de la dette peinent à subsister, que les hôpitaux souffrent de l'insuffisance de personnels soignants, que les établissements d'enseignement voient leurs effectifs fondre et leurs conditions de travail se détériorer d'une année scolaire à l'autre, que les services publics, pourtant garants de l'égalité des droits entre tous les citoyens, ne disposent plus des moyens nécessaires à l'accomplissement de leurs missions de solidarité, que les travailleurs sociaux, les intermittents du spectacle, les chercheurs du secteur public ont de plus en plus de difficulté à travailler comme ils le souhaiteraient. Au bout du compte, tout ce qui participe au développement et à l'épanouissement humain est menacé.
Pourtant : les entreprises du CAC 40 pulvérisent les records de profits : 28 milliards en 2003, 60 en 2004, 85 en 2005 et 98 milliards d'euros de bénéfices en 2006. Une progression de plus de 10% en un an. De 2000 à 2003 le nombre de foyers disposant d'un patrimoine de plus de 20 millions d'euros a augmenté de 24% ! Ces profits n'ont rien de virtuel. Un salarié, de St Louis-Sucre, menacé de licenciement, démontrait récemment dans un plaidoyer argumenté que, ces 5 dernières années, chaque salarié avait rapporté 53 000 € par an au groupe Sùdensucker.
"Où va s'arrêter la valse des zéros ? L'argent rend fou ! Qui va pousser un cri ? Nous attendons des initiatives des responsables politiques !" déclare le Cardinal Archevêque de Lyon.
N'est-il pas temps de pousser ce cri ensemble ? De s'indigner avec beaucoup plus de force d'un système qui, année après année, creuse les inégalités, aggrave l'injuste répartition des richesses créées par le travail des hommes jusqu'à la rendre humainement insupportable ?
N'est-il pas temps d'agir ensemble avec courage et détermination pour que l'épanouissement humain devienne l'horizon d'une nouvelle histoire à construire ensemble ?
L'économie doit servir les hommes et non les asservir
L'Histoire l'a maintes fois démontré. Notre pays n'a jamais été aussi puissant, rayonnant et respecté à travers le monde que lorsqu'il a conjugué progrès social et développement économique, en portant haut les valeurs fondatrices de notre République : Liberté, Egalité, Fraternité.
Déclaration universelle des droits de l'homme, abolition de l'esclavage, droit de vote, congés payés, création des services publics, école laïque, sécurité sociale, système d'enseigne¬ment et de santé, retraites par répartition, code du travail, réductions régulières du temps de travail...
Des avancées sociales portées par l'action citoyenne et qui accompagnent l'essor économique de la France. Et l'on voudrait nous faire croire aujourd'hui, que seule la régression sociale garantirait le développement économique et l'emploi, qu'il serait irréaliste de concevoir le monde autrement qu'en acceptant de se soumettre à la dictature des marchés financiers !
Et bien NON ! Personne ne nous convaincra que la meilleure façon d'avancer économique¬ment ce serait de reculer socialement ! Une France forte, une France digne
du siècle des Lumières ne se construira pas sur les cendres de son modèle social pas plus que sur les ruines d'une industrie, que jour après jour et territoire après territoire, fermetures et délocalisations amputent de ses plus beaux fleurons.
Non, une France digne de l'histoire de son mouvement ouvrier, de ses acquis, ne se construira pas dans le rabougrissement des salaires de ses actifs, pas plus que dans l'allongement de leur temps de travail. Elle ne se construira pas non plus par la réduction des pensions de ses retraités et du pouvoir d'achat de son peuple. Non, la France ne se portera pas mieux si ses services publics s'éteignent, si son école, son potentiel de recherche publique, son système de santé sont malmenés, si les droits de ses citoyens se réduisent. Nous ne pouvons accepter cela ni pour la France ni pour notre peuple. En rejetant le projet de traité constitutionnel une majorité d'entre nous a éclairé la perspective. Elle n'a pas rejeté la construction européenne puisque l'Europe sociale nous l'appelons de nos vœux. Par contre, elle a rejeté un contenu, des orientations qui ne visaient rien d'autre qu'à inscrire dans la loi fondamentale c'est à dire "la constitution", les dogmes d'un libéralisme destructeur.
En luttant courageusement contre le CPE, la jeunesse de notre pays a continué de cheminer sur la voie de l'espérance de tout un peuple : celle qui conduit à faire du progrès social le moteur du développement économique.
Mais s'engager pour de nouveaux droits sociaux, contre la privatisation des services publics, exiger la progression des salaires, une évolution positive du pouvoir d'achat des ménages et des collectivités territoriales implique d'avoir le courage d'affronter le MEDEF, les logiques de son système et les forces politiques qui le servent. Nos propositions ont cette ambition.
Déclaration universelle des droits de l'homme, abolition de l'esclavage, droit de vote, congés payés, création des services publics, école laïque, sécurité sociale, système d'enseigne¬ment et de santé, retraites par répartition, code du travail, réductions régulières du temps de travail...
Des avancées sociales portées par l'action citoyenne et qui accompagnent l'essor économique de la France. Et l'on voudrait nous faire croire aujourd'hui, que seule la régression sociale garantirait le développement économique et l'emploi, qu'il serait irréaliste de concevoir le monde autrement qu'en acceptant de se soumettre à la dictature des marchés financiers !
Et bien NON ! Personne ne nous convaincra que la meilleure façon d'avancer économique¬ment ce serait de reculer socialement ! Une France forte, une France digne
du siècle des Lumières ne se construira pas sur les cendres de son modèle social pas plus que sur les ruines d'une industrie, que jour après jour et territoire après territoire, fermetures et délocalisations amputent de ses plus beaux fleurons.
Non, une France digne de l'histoire de son mouvement ouvrier, de ses acquis, ne se construira pas dans le rabougrissement des salaires de ses actifs, pas plus que dans l'allongement de leur temps de travail. Elle ne se construira pas non plus par la réduction des pensions de ses retraités et du pouvoir d'achat de son peuple. Non, la France ne se portera pas mieux si ses services publics s'éteignent, si son école, son potentiel de recherche publique, son système de santé sont malmenés, si les droits de ses citoyens se réduisent. Nous ne pouvons accepter cela ni pour la France ni pour notre peuple. En rejetant le projet de traité constitutionnel une majorité d'entre nous a éclairé la perspective. Elle n'a pas rejeté la construction européenne puisque l'Europe sociale nous l'appelons de nos vœux. Par contre, elle a rejeté un contenu, des orientations qui ne visaient rien d'autre qu'à inscrire dans la loi fondamentale c'est à dire "la constitution", les dogmes d'un libéralisme destructeur.
En luttant courageusement contre le CPE, la jeunesse de notre pays a continué de cheminer sur la voie de l'espérance de tout un peuple : celle qui conduit à faire du progrès social le moteur du développement économique.
Mais s'engager pour de nouveaux droits sociaux, contre la privatisation des services publics, exiger la progression des salaires, une évolution positive du pouvoir d'achat des ménages et des collectivités territoriales implique d'avoir le courage d'affronter le MEDEF, les logiques de son système et les forces politiques qui le servent. Nos propositions ont cette ambition.
Le progrès ne vaut que s'il est partagé par tous
La France est un pays riche doté d'une économie puissante. L'argent doit être utilisé autrement pour notamment, créer des emplois durables et de qualité, développer les capacités humaines et productives, assurer l'épanouissement de chacune et de chacun.
ÉGALITE DES DROITS
Je suis convaincu que les investissements socialement utiles doivent être encouragés par la mise en œuvre a" une politique du crédit sélective, d'une fiscalité incitative qui pénalise la spéculation et dégage les moyens d'une relance de l'action publique. En même temps, il faut démocratiser les institutions, doter les salariés, leurs représentants, leurs élus locaux du droit d'intervention et d'information dans la marche de l'économie. Prendre en compte l'évolution de la société, de ses besoins, de ses aspirations et de ses perspectives dans un souci d'égalité, c'est aussi renforcer le service public. Les services publics occupent, en effet, une place centrale dans la vie quotidienne de tous nos concitoyens.
La garantie du droit d'accès à l'électricité, à l'eau, aux communications, aux transports, à l'école, à la santé, au traitement des déchets, au logement, c'est la garantie d'une vie où chacune et chacun est assuré de pouvoir satisfaire ses besoins essentiels, mais c'est aussi la condition d'un véritable progrès économique et social.
Parce qu'ils représentent des enjeux financiers colossaux (3500 milliards d'euros pour la santé, 2000 pour l'enseignement, 1000 pour le secteur de l'eau) ils font, aujourd'hui, l'objet d'attaques sans précédent. Ils sont les victimes de ceux pour qui tous les instants de notre vie doivent être source de profit, pour qui toute activité ne pourrait être que marchande, ceux dont les préoccupations sont bien éloignées de la sauvegarde de l'intérêt général. Pourtant nous savons que les services publics peuvent être les piliers d'une société nouvelle, solidaire et démocratique parce qu'ils placent la satisfaction des besoins humains au cœur des choix politiques. Ils peuvent seuls garantir l'existence de droits inaliénables : le droit au logement, le droit au maintien de la fourniture en eau et en énergie (gaz et électricité).,. Nos propositions ne manquent pas.
DEMOCRATIE
Tout au long de la dernière législature les très nombreuses Rencontres Citoyennes que j'ai organisées ont été l'occasion d'en débattre, de nourrir et d'enrichir mes interventions et les nombreuses propositions de loi dont j'ai été signataire.
Soumises au débat, enrichies, complétées, corrigées ces propositions ont, certes, besoin pour aboutir d'être soutenues dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, mais elles ont besoin, plus encore, d'être portées par un rassemblement populaire et citoyen déterminé à les soutenir dans le débat public et dans les luttes.
RASSEMBLEMENT POPULAIRE CITOYEN
De la Révolution de 1789 au Front populaire, de la Libération aux mouvements étudiants et ouvriers de 1968, des luttes contre les lois "Devaquet" à celles contre le projet de constitution européenne et le CPE, l'histoire sociale de notre pays témoigne que les grandes conquêtes ont toujours été le résultat d'une mobilisation populaire majoritaire. Contribuer à rassembler notre peuple sur des objectifs de justice, d’égalité de droits, de solidarité, de coopération entre les peuples et les Etats, c’est l’engagement que nous avons pris. C’est aussi celui que nous continuerons d’assumer, en faisant de l’élargissement de la démocratie citoyenne le vecteur le plus décisif de la transformation sociale."
Pour visiter le site de Michel Vaxes, ouvrez la pièce jointe ci-dessous:
ÉGALITE DES DROITS
Je suis convaincu que les investissements socialement utiles doivent être encouragés par la mise en œuvre a" une politique du crédit sélective, d'une fiscalité incitative qui pénalise la spéculation et dégage les moyens d'une relance de l'action publique. En même temps, il faut démocratiser les institutions, doter les salariés, leurs représentants, leurs élus locaux du droit d'intervention et d'information dans la marche de l'économie. Prendre en compte l'évolution de la société, de ses besoins, de ses aspirations et de ses perspectives dans un souci d'égalité, c'est aussi renforcer le service public. Les services publics occupent, en effet, une place centrale dans la vie quotidienne de tous nos concitoyens.
La garantie du droit d'accès à l'électricité, à l'eau, aux communications, aux transports, à l'école, à la santé, au traitement des déchets, au logement, c'est la garantie d'une vie où chacune et chacun est assuré de pouvoir satisfaire ses besoins essentiels, mais c'est aussi la condition d'un véritable progrès économique et social.
Parce qu'ils représentent des enjeux financiers colossaux (3500 milliards d'euros pour la santé, 2000 pour l'enseignement, 1000 pour le secteur de l'eau) ils font, aujourd'hui, l'objet d'attaques sans précédent. Ils sont les victimes de ceux pour qui tous les instants de notre vie doivent être source de profit, pour qui toute activité ne pourrait être que marchande, ceux dont les préoccupations sont bien éloignées de la sauvegarde de l'intérêt général. Pourtant nous savons que les services publics peuvent être les piliers d'une société nouvelle, solidaire et démocratique parce qu'ils placent la satisfaction des besoins humains au cœur des choix politiques. Ils peuvent seuls garantir l'existence de droits inaliénables : le droit au logement, le droit au maintien de la fourniture en eau et en énergie (gaz et électricité).,. Nos propositions ne manquent pas.
DEMOCRATIE
Tout au long de la dernière législature les très nombreuses Rencontres Citoyennes que j'ai organisées ont été l'occasion d'en débattre, de nourrir et d'enrichir mes interventions et les nombreuses propositions de loi dont j'ai été signataire.
Soumises au débat, enrichies, complétées, corrigées ces propositions ont, certes, besoin pour aboutir d'être soutenues dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, mais elles ont besoin, plus encore, d'être portées par un rassemblement populaire et citoyen déterminé à les soutenir dans le débat public et dans les luttes.
RASSEMBLEMENT POPULAIRE CITOYEN
De la Révolution de 1789 au Front populaire, de la Libération aux mouvements étudiants et ouvriers de 1968, des luttes contre les lois "Devaquet" à celles contre le projet de constitution européenne et le CPE, l'histoire sociale de notre pays témoigne que les grandes conquêtes ont toujours été le résultat d'une mobilisation populaire majoritaire. Contribuer à rassembler notre peuple sur des objectifs de justice, d’égalité de droits, de solidarité, de coopération entre les peuples et les Etats, c’est l’engagement que nous avons pris. C’est aussi celui que nous continuerons d’assumer, en faisant de l’élargissement de la démocratie citoyenne le vecteur le plus décisif de la transformation sociale."
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