Au gouvernement de convaincre que cette quatrième mouture, présentée comme une version a minima, ne vise pas à généraliser le travail du dimanche, comme va tenter de le démontrer l'opposition.
L'exécutif et quelques personnalités de droite ont donc multiplié, ces derniers jours les messages rassurants. Vantant un texte «raisonnable» et «considérablement modifié» par rapport à celui initial qu'il jugeait «mal ficelé», Jean-Pierre Raffarin a assuré, sur LCI: «Il ne s'agit plus du travail le dimanche en tant que tel. Il s'agit de l'aménagement des dérogations qui sont déjà dans la loi.»
Interrogé sur Europe 1, Xavier Darcos, le nouveau ministre du Travail a, lui aussi, souligné que la proposition de loi avait «beaucoup évolué» et répondait «au bon sens» ainsi qu'à «l'attente d'une partie des Français».
Quant au conseiller spécial de l'Elysée, Henri Guaino, il a même tenté de retourner les accusations de la gauche, voyant dans le texte «un progrès social pour que ceux qui veulent travailler puissent le faire». Comme pour apaiser, il a appelé, à ne «pas laisser croire que l'on va faire travailler tout le monde le dimanche».
Pour amadouer certains parlementaires de la majorité qui s'étaient montrés plus que réservés sur le sujet, l'exécutif a renoncé à faire passer de 5 à 8 le nombre de dimanches pour lesquels un maire peut demander une dérogation.
La situation de quelques grandes zones commerciales serait légalisée: seules sont concernées les zones frontalières (Lille) et les agglomérations de plus d'un million d'habitants, qui ont des «habitudes de consommation» le dimanche, Paris et Marseille. La ville de Lyon, où de... lire la suite de l'article sur Libération.fr
Source: Libération via Yahoo News
L'exécutif et quelques personnalités de droite ont donc multiplié, ces derniers jours les messages rassurants. Vantant un texte «raisonnable» et «considérablement modifié» par rapport à celui initial qu'il jugeait «mal ficelé», Jean-Pierre Raffarin a assuré, sur LCI: «Il ne s'agit plus du travail le dimanche en tant que tel. Il s'agit de l'aménagement des dérogations qui sont déjà dans la loi.»
Interrogé sur Europe 1, Xavier Darcos, le nouveau ministre du Travail a, lui aussi, souligné que la proposition de loi avait «beaucoup évolué» et répondait «au bon sens» ainsi qu'à «l'attente d'une partie des Français».
Quant au conseiller spécial de l'Elysée, Henri Guaino, il a même tenté de retourner les accusations de la gauche, voyant dans le texte «un progrès social pour que ceux qui veulent travailler puissent le faire». Comme pour apaiser, il a appelé, à ne «pas laisser croire que l'on va faire travailler tout le monde le dimanche».
Pour amadouer certains parlementaires de la majorité qui s'étaient montrés plus que réservés sur le sujet, l'exécutif a renoncé à faire passer de 5 à 8 le nombre de dimanches pour lesquels un maire peut demander une dérogation.
La situation de quelques grandes zones commerciales serait légalisée: seules sont concernées les zones frontalières (Lille) et les agglomérations de plus d'un million d'habitants, qui ont des «habitudes de consommation» le dimanche, Paris et Marseille. La ville de Lyon, où de... lire la suite de l'article sur Libération.fr
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