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28/11/2011 19:45

Le retour de la peseta en Espagne

Le retour de la peseta en Espagne - Émeutes de Londres : la police britannique mise en cause - Au Caire, le «Street art» fleurit sur la place Tahrir - Espagne: l'incroyable retour à la peseta.


Émeutes de Londres : la police britannique mise en cause
La lenteur et la passivité des forces de l'ordre auraient encouragé la propagation des émeutes urbaines au Royaume-Uni l'été dernier, selon un rapport d'une commission d'enquête sur les événements. La faiblesse de la police britannique a contribué à l'explosion des violences lors des émeutes du début du mois d'août. «Les images de policiers immobiles en retrait ont donné l'impression qu'il était possible de les défier à d'autres endroits. Certains sont venus tester la réaction de la police», commente Darra Singh, président de la commission d'enquête indépendante intitulée «Les émeutes, les communautés et les victimes» qui a rendu un rapport provisoire lundi. Les incidents ont débuté le soir du 6 août, à Tottenham, un quartier du nord de Londres, deux jours après la mort d'un habitant, Mark Duggan , tué par la police. Les premières émeutes «ont été déclenchées par la façon dont la police a traité la mort de Mark Duggan et en particulier la communication avec la famille», souligne le rapport. Alors que sa famille s'était rendue au commissariat pour demander des explications, l'absence de réponse de la police a provoqué la colère de la foule, dont la manifestation pacifique a dégénéré.(lefigaro.fr) Il faut aussi dire que les forces de l'ordre britannique n'ont pas vraiment l'habitude d'intervenir dans de pareils cas, même si tel est leur devoir.

Au Caire, le «Street art» fleurit sur la place Tahrir
De notre envoyé spécial au Caire. La place Tahrir au Caire: ses tentes, ses manifestants par dizaines de milliers, ses vendeurs de popcorn, ses gaz lacrymogènes et... ses graffitis. Depuis janvier dernier, les murs de la place de la capitale égyptienne et des rues avoisinantes ont vu fleurir des dizaines de peintures murales, se renouvelant au gré de l'actualité du pays. Depuis mardi dernier et les heurts entre manifestants et policiers ayant fait officiellement une quarantaine de morts, c'est le maréchal Tantaoui, le chef du conseil militaire chargé du pays, qui est dans le collimateur des artistes de rue égyptiens. Son portrait au pochoir, en rouge ou en noir, s'impose à chaque coin de rue, barré d'un signe d'interdiction. Les policiers, accusés d'être les vestiges de l'ancien régime de Hosni Moubarak, sont marqués d'un «Wanted» à la sauce far west arabe. Partout, les murs gris et sales se colorent, comme avec cette Blanche-Neige portant une kalachnikov. Artistes en herbe épris de liberté «Pour moi, c'est un moyen pacifique d'exprimer ma rage», explique Samer, un grapheur du quartier de Zamalek. A la bombe et au pinceau, Samer a laissé, la veille, une nouvelle trace de son passage avec un poème stylisé où il demande pourquoi tant d'Egyptiens ont dû perdre la vie ou un œil dans des affrontements avec leurs compatriotes.(20minutes.fr) Le street art serait il l anti biotique adapté au patient nommée <<Egypte>>?

Espagne: l'incroyable retour à la peseta
La Grèce a abandonné la zone euro, un terrible séisme financier balaye l'Irlande et le Portugal, l'Italie est sous le choc. Et l'Espagne revient à la peseta. C'est le «scénario catastrophe» imaginé par Alejandro Boleños dans El Pais, et qu'il situe en juin 2012. Quelles conséquences peuvent avoir un retour à la monnaie nationale? Différents scénarios sont evisagés: dévaluation compétitive ou parité égale entre l'euro et la peseta. Le prix d'un café sert de référence au raisonnement. 250 pesetas pour une conversion avec le taux de change de 1998, 420 pesetas avec la dévaluation et 2,5 europesetas à parité égale. «S'il y a encore quelques années, la rupture de la zone euro était perçue comme un événement impossible, la crise de la dette publique et les capacités de réactions des leaders européens a changé la donne», précise le quotidien espagnol. Selon Le Monde, la possible sortie de la Grèce de la zone euro entraînerait un mouvement de panique bancaire comme l'explique Jésus Castillo, économiste chez Natixis: «Chaque épargnant grec préférant retirer son argent en euros plutôt qu'en drachme dévaluée. Un tel mouvement de perte de confiance risque d'entraîner des faillites bancaires en série. Une possible panique bancaire consécutive à l'annonce de la dévaluation obligerait le gouvernement à nationaliser les banques et donc à faire tourner la planche à billet pour les soutenir. Un tel scénario aurait donc un coût social fort. L'inflation entraînant une baisse du pouvoir d'achat des ménages»(slate.fr) Un peu comme si les Etats-Unis implosaient, sauf que chaque état n'as pas sa propre monnaie.

Source: Yahoo Actualités


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