Art et Culture
17/09/2010 14:50

Le retour de la bourgeoise

L'écrivain Charles Dantzig, qui publie à la fin de septembre un essai sur la lecture (Pourquoi lire? chez Grasset), décode les signes discrets d'une espèce en voie de disparition.



Le retour de la bourgeoise
L'écrivain Charles Dantzig, qui publie à la fin de septembre un essai sur la lecture (Pourquoi lire? chez Grasset), décode les signes discrets d'une espèce en voie de disparition. "Tiens? Les années 1980 reviennent" D'abord je me suis dit: "Tiens? Les années 1980 reviennent." Comme on sait, leur slogan était: "Mèche et épaulettes." Dans toutes les images des défilés 2011 on n'a vu que ça. Des manteaux avec des épaules pareilles à des protections de joueur de football américain, des cheveux tombant en rideau de théâtre sur un oeil aveuglé. A chaque mannequin avançant sur le podium on croyait revoir Lauren Hutton, Kathleen Turner, Jerry Hall. Et du crème, et du beige! Les années 1980 s'inspiraient d'ailleurs des années 1940... Veronica Lake... Lauren Bacall... Du strict et du peau de vache. Tout cela ne constituerait-il pas les signes secrets de la bourgeoisie? "Pas de marron avec du bleu". Un des premiers principes de la bourgeoisie, c'était la discrétion. "On ne se fait pas remarquer" était son "Liberté, égalité, fraternité". Pas de vernis à ongles pour les femmes. Pas de couleurs pour les hommes. D'ailleurs, la bourgeoisie ne suivait pas la mode. Elle créait la sienne, assortie aux murs. C'était bien la preuve que la bourgeoisie, c'était les murs. La propriété (dés)incarnée. Elle édictait des codes impératifs, comme: "Pas de marron avec du bleu." Tout cela était à peine par goût. Si les femmes portaient des talons plats, c'est parce que les filles sont souvent grandes et ne doivent pas dépasser leur mari en taille. Et si elles ne sont pas grandes, les talons, de toute façon, c'est mauvais genre.(lexpresse)

Le cas de l'animateur Jean-Luc Delarue en balance
Le cas de Jean-Luc Delarue  sera l'objet d'une réunion vendredi après-midi entre les instances dirigeantes de France Télévisions. Rémy Pflimlin, le pdg, entouré de Jean Réveillon, son conseiller, de Claude-Yves Robin, le patron de France 2, d'Alain Vautier, le directeur de l'antenne, de Nathalie Darrigrand, la directrice des magazines, et des équipes de la production, décidera de la suite à donner à "l'affaire Delarue". Depuis sa garde à vue liée à un trafic de stupéfiants, son émission a été "suspendue" de l'antenne pour une durée "indéterminée". En revanche, les tournages se sont poursuivis dès sa libération mardi, mercredi et jeudi. Les émissions stockées ne sont pas datées et pourront donc être diffusées. La réunion de vendredi déterminera notamment la durée de la suspension des tournages. Un climat de compassion. Le jour de sa garde à vue, Rémy Pflimlin était en déplacement à Marseille où il rencontrait les équipes de France 3 Méditerranée. À Paris, la situation a été plus directement gérée par Jean Réveillon. "Nous souhaitons qu'il revienne à l'antenne mais notre souci est d'abord de protéger nos missions de service public, indique-t-on au sein de la direction de France Télévisions.(lepoint)

Source: Yahoo Actualités

Victor Nouioua



Lu 768 fois




Flashback :