Afrique et Moyen-Orient
17/07/2009 13:16

Le putschiste de Nouakchott s'apprête à être élu président

Qui sera le prochain chef de l'Etat mauritanien ? «Aziz», «Ely», «Ahmed», «Messaoud» ? Au total, ils sont neuf prétendants pour un fauteuil, celui du président démocratiquement élu en mars 2007, Sidi ould Cheikh Abdallahi, qui - sous la pression de la communauté internationale - ne se représente pas.


«Quatre grands et cinq petits», comme aime à l'écrire la presse locale. Parmi les «grands candidats», deux anciens numéros 1, Mohamed ould Abdel Aziz, le putschiste du 6 août 2008, et son cousin germain Ely ould Mohamed Vall, ancien président de la transition militaire entre 2005 et 2007.

Du côté de l'opposition, deux figures majeures se démarquent : Ahmed ould Daddah, le président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), et Messaoud ould Boulkheir, le candidat du FNDD (Front national pour la défense de la démocratie), cette coalition de partis qui a lutté durant dix mois contre le coup d'Etat. Lire la suite l'article

Portrait géant.A la veille du premier tour, les discussions dans les salons nouakchottois sont animées. Les Mauritaniens lancent les paris, chacun cherchant à savoir qui des «quatre grands» décrochera son ticket pour le sprint final.

Mais d'ores et déjà, l'un d'entre eux semble avoir été distancé. «Ely ould Mohamed Vall n'arrivera pas à décoller, je ne pense pas qu'il puisse créer la surprise», note ainsi un observateur. Contrairement aux attentes, l'ancien président de la transition ne semble pas avoir réussi à fédérer autour de sa personne une majorité de Mauritaniens. «Ses soutiens sont même assez limités», croit savoir un autre. L'élection devrait donc se jouer entre trois candidats : Mohamed ould Abdel Aziz, Ahmed ould Daddah et Messaoud ould Boulkheir.

Le général Abdel Aziz affiche une confiance à toute épreuve. Fort de ses dix mois passés à la tête du pays, l'auteur du coup d'Etat d'août dernier se verrait bien élu dès le premier tour. Même si, au vu du... lire la suite de l'article sur Libération.fr


Source: Libération via Yahoo News


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