Gardez vos yeux en bon état ! Article informatif.
il faut rappeler quelques principes de base qui, hélas, ne sont pas souvent suivis…
Il faut absolument :
Protéger ses yeux par de bonnes lunettes bien adaptées à sa vue
Surtout, fuir absolument les loupes toutes faites
Se protéger avec des lunettes de soleil de qualité, mais seulement en cas de reflets sur l’eau, en cas de neige et de vent
Ne pas abuser des lunettes de soleil pour ne pas induire une sécrétion de mélatonine dans la journée qui risque de perturber, par la suite, la qualité de votre sommeil
Ne pas se frotter les yeux avec des mains sales mais les laver, si besoin, avec des solutions appropriées…
Si vous faites cela, vous limitez la casse. Mais pour protéger votre vue et ralentir le vieillissement de l’œil, il est indispensable d’agir sur la nutrition et, si besoin, sur une bonne supplémentation nutritionnelle.
Le secret des pilotes de chasse anglais
Nous conseillons une analyse personnalisée pour dépister une déficience.
Essayez de faire doser les nutriments suivants dans votre laboratoire :
Zinc : faites doser votre taux de zinc sur le sang total plutôt que de zinc plasmatique (le sang total est le nom du sang avec tous ses constituants : plasma, globules rouges, globules blancs, plaquettes)
Vitamine A : la vitamine A et les carotènes améliorent la vision et en particulier la vision nocturne.
C’est pourquoi les pilotes de la Royal Air Force, l’armée de l’air britannique, prenaient systématiquement des compléments de vitamine A. Elle exerce sur l'œil une action anti-inflammatoire, une action antilarmoiement (avec le zinc et les vitamines B Complexe dans les conjonctivites séniles), et une action de protection immunitaire (avec la vitamine C et les bioflavonoïdes).
Malheureusement, la vitamine A d’origine animale (rétinol) est difficile à trouver. Il faut donc se rabattre sur les carotènes (vitamine A végétale). On trouve de la vitamine A de type rétinol dans certains suppléments spécifiquement conseillés à la protection oculaire comme l’Opticomplexe de chez Vit’all Plus (https://www.vitalplus.com/produit/opticomplexe/) , où ils sont associés aux autres nutriments.
Sélénium : que l’on retrouve aussi dans les formulations spécifiques. Ne prenez pas de sélénium sans savoir si vous en avez vraiment besoin. Trop de sélénium déséquilibre les défenses contre l’oxydation (défenses antiradicalaires).
Vitamine E: pour ses propriétés antioxydantes. Si vous devez vous supplémenter en vitamine E, n’utilisez que de la vitamine E naturelle, de provenance végétale (d-alpha-tocophérol) ou des complexes de différentes formes de vitamine apportant de la vitamine E naturelle , sous forme alpha mais également gamma et des tocotriénols. Par prudence, ne dépassez pas deux à trois supplémentations par semaine et à terme, sur vos analyses, ne dépassez pas les taux physiologiques.
Magnésium : si votre taux de magnésium est bas ou si vous présentez des signes d’excitabilité ou de spasmophilie, n’hésitez pas à vous supplémenter avec un complément contenant du bisglycinate de magnésium.
Avant d’aller skier ou d’aller à la plage, prenez ceci…
Si vous partez en mer ou à la montagne, n’hésitez pas à prendre quelques jours avant et pendant votre séjour un supplément « généraliste » comme l’Opticomplexe , ou alors ces produits-là : Optivision ou Macula Plus (https://www.supersmart.com/fr/boutique/sante-oculaire-auditive/macula-plus-complement-0267) . Ce dernier contient notamment de l’astaxanthine, un puissant caroténoïde antioxydant qui soulage la fatigue oculaire (provoquée notamment par le travail sur écran ou la lumière artificielle…).
Elle apporte également une protection complémentaire contre des modifications inflammatoires susceptibles d’aggraver la dégénérescence maculaire et renforce les défenses antioxydantes. Ce produit comporte également du C3G (cyanidine 3-glucoside) qui est une anthocyanine pourpre dont le pouvoir antioxydant est particulièrement puissant : elle protège l’œil des attaques radicalaires. Elle permet aussi la régénération de la rhodopsine, un pigment essentiel présent dans les cellules photoréceptrices de l’œil, et renforce la vision nocturne.
On peut également conseiller, pour varier, le « Luminat » (laboratoire Bionops : https://www.naturshop.fr/complements-alimentaires/3288-luminat-60-gelules) qui contient les principaux nutriments protecteurs de la vision.
La prise biquotidienne de vitamine C à effet prolongé est toujours recommandée à raison de 1,5 à 3 g par jour et en fonction de votre tolérance intestinale.
Les vitamines B dites complexes sont recommandées (ou la prise régulière de levure alimentaire). Si vous prenez des complexes, il n’est pas nécessaire de dépasser deux à trois prises par semaine.
Plus simplement, vous pouvez également augmenter votre consommation de fruits rouges comme les airelles, cassis et myrtilles. Hors saison, on peut prendre une dose quotidienne de jus de fruits biologiques et consommer des produits congelés en s’assurant de leur qualité.
Consommez-vous assez de lutéine ?
Une prévention efficace, intense et régulière du déclin et des troubles de la vision liés à l’âge pourrait conduire à l’usage de certains autres nutriments comme : La lutéine : c’est un pigment naturel de la classe des caroténoïdes que l’on trouve abondamment dans les haricots verts, les laitues, les brocolis et les épinards.
En 1993, une étude portant sur 421 personnes atteintes de dégénérescence maculaire a montré une forte corrélation inverse entre la présence de ces caroténoïdes et la maladie. Une étude rétrospective plus importante menée en 1994 par le Massachussets Eye and Ear Infirmary de Boston a confirmé cette liaison. D'autres études ont montré que la dégénérescence maculaire apparaissait chez des individus globalement déficients en antioxydants, et plus particulièrement en caroténoïdes. La lutéine aurait également une action protectrice vis à vis de la cataracte.
Le Dr Curran-Celentano, de l’Université du New Hampshire (https://scholars.unh.edu/cgi/viewcontent.cgi?referer=https://www.google.com/&httpsredir=1&article=1003&context=inquiry_2010) , a montré qu’une alimentation riche en épinards et en choux, ou supplémentée en lutéine et en zéaxanthine peut accroître la densité du pigment maculaire, donnant ainsi un effet protecteur.
L’acide R alpha lipoïque, qui en plus d’être un « antiglyquant », donc un protecteur des effets délétères du diabète, protège d’autres antioxydants comme la coenzyme Q10 ou la vitamine E.
La carnosine qui protège les protéines de l’œil de la dégradation. La carnosine protège des cataractes séniles (étude sur des chiens) et permet de ralentir le développement des cataractes (étude sur des lapins). Il faudrait cependant en prendre au moins 500 mg par jour et ce nutriment est assez cher. On retrouve la carnosine associée à la vitamine B2, à la cystéine et au glutathion sous forme de collyre :
(Smart Eyes ™. : https://www.supersmart.com/fr/boutique/sante-oculaire-auditive/smart-eyes-complement-0355).
Le glutathion que l’on ne dose que sur des bilans complexes et coûteux de stress oxydant (bilans dits « Oxyscale ») qui nécessitent l’envoi de sang congelé. Mais le glutathion, au centre des défenses antioxydantes, est également au centre d’un bon fonctionnement hépatique.
Les acides gras et en particulier les oméga-3 sont essentiels au développement visuel chez les enfants. Chez l’adulte, leur carence peut conduire à un affaiblissement de la vision et accroît le risque de décollement de la rétine. L’huile de krill constitue une alternative aux supplémentations classiques en oméga-3 dont l’approvisionnement est difficile. Elle a en général une concentration un peu plus faible en acides gras oméga-3 (DHA et EPA) mais elle contient des phospholipides qui ont une activité antioxydante sur les oméga-3.
La N-acétylcystéine est un précurseur de glutathion peu coûteux mais aussi un antioxydant que l’on dose dans les bilans de type « Oxyscale® » souvent déficitaire. Certains considèrent qu’elle serait plus importante pour rétablir des taux aux limites basses de glutathion que le glutathion lui-même. Comme ce dernier, ainsi que l’acide R-alphalipoïque, elle fait partie des substances qui aident à la détoxication régulière de l’organisme des métaux lourds mais peut-être aussi de bien d’autres polluants de l’environnement. La N-acétylcystéine (ou NAC) est essentielle au bon fonctionnement du cristallin.
La taurine est un autre acide aminé soufré que l'organisme peut produire à partir des acides aminés méthionine et cystéine. La taurine est un antioxydant puissant. C'est l'acide aminé le plus concentré dans la rétine : certaines études ont montré que la supplémentation en taurine peut prévenir les cataractes et contribuer à enrayer leur évolution. On la trouve associée au magnésium dans de nombreux complexes, à la fois pour augmenter son absorption et ses effets.
Sources : Docteur Dominique Rueff
Est-il possible de prévenir la cataracte ?
La cataracte ou opacification du cristallin est dépendante des phénomènes de vieillissement mais aussi du diabète, des troubles artériels et métaboliques liés à l’hypercholestérolémie, et de l’hypertension artérielle. Elle peut aussi être héréditaire.
Plusieurs publications scientifiques tant françaises qu’étrangères permettent d’affirmer la relation entre déficience nutritionnelle en vitamines, minéraux, acides aminés et cataracte. Mieux encore, une étude française a constaté l’amélioration de cette affection après une supplémentation en magnésium et sélénium.
Les vitamines C, E, B2, les carotènes, les bioflavonoïdes, le zinc, le sélénium, le magnésium, la taurine, la cystéine semblent capables de prévenir et dans certains cas de freiner l’évolution de la cataracte.
Signalons ici que la carnosine peut être prise sous forme de collyres tels ceux cités.
Par ailleurs l’airelle, la myrtille et surtout le cassis (mais pas la mûre…) renferment des quantités très importantes d’antioxydants, anthocyanosides protecteurs électifs de l’œil.
Des études réalisées sur l’humain ont montré que l’extrait du fruit de cassis prévenait le déclin et la fatigue visuelle des utilisateurs d’ordinateurs et de très nombreuses formules de compléments alimentaires en renferment.
Attention au glaucome et aux agressions de l’environnement !
Tout œil chroniquement douloureux doit être examiné par un médecin afin de ne pas ignorer un glaucome. Tout œil traumatisé ou blessé doit être également examiné afin d’éliminer le cas échéant un corps étranger ou une ulcération.
Par contre, toute agression chronique extérieure – soleil, neige, vent, froid, travaux prolongés sur écran – peut être atténuée par ces complexes spécialisés dits « formule vision ». On peut bien entendu ajouter un collyre calmant et parfois des doses plus importantes de vitamine C, de vitamine E, des extraits végétaux comme ceux de myrtille, vigne rouge, hamamélis, fragon, ginkgo biloba…
Le pycnogénol ® extrait du pin des Landes est un flavonoïde particulier qui a des actions protectrices sur la résistance et la perméabilité. Il est antihistaminique (anti-allergique), anti-œdémateux et anti-inflammatoire. Bien que coûteux, il doit être proposé brièvement en cas de traumatisme oculaire.
La lutéine, décrite ci-dessus est particulièrement impliquée dans la protection du glaucome.
S’il en est besoin il ne faut pas hésiter à avoir recours aux traitements médicaux.
Et la DMLA ?
La dégénérescence maculaire liée à l’âge est une dégénérescence rétinienne. C’est la deuxième cause de cécité des personnes âgées après les cataractes. En France, près d’un million de personnes sont touchées par cette maladie. Les symptômes apparaissent généralement après 50 ans. Ils se traduisent par une gêne à la lumière, une altération de l’acuité visuelle et un trouble de la vision des couleurs.
La rétine, composée de cellules nerveuses reliées directement au cerveau, est la partie de l’œil la plus exposée à la lumière. Formée en grande partie de lipides particulièrement sensibles à l'oxydation générée par les radicaux libres issus des rayonnements ultraviolets, elle est particulièrement fragile. La macula est la partie de la rétine qui contient le plus de caroténoïdes, en particulier la zéaxanthine (épinards, chicorée, maïs, gombo) et la lutéine.
En 1993, une étude portant sur 421 personnes atteintes de dégénérescence maculaire (DMLA) a montré une forte corrélation inverse entre la présence de ces caroténoïdes et la maladie. Une étude rétrospective plus importante menée en 1994 par le Massachussetts Eye and Ear Infirmary de Boston a confirmé cette liaison. D’autres études ont montré que la dégénérescence maculaire apparaissait chez des individus globalement déficients en antioxydants, et plus particulièrement en caroténoïdes.
Mettez toutes les chances de votre côté
La protection nutritionnelle du vieillissement oculaire est un problème à la fois simple et complexe car de nombreuses procédures peuvent être proposées et sont encore à l’étude.
Pour mettre toutes les chances de bien voir de votre côté, optez pour une alimentation riche en carotènes et en fruits rouges, en oméga-3, en vitamines B et C, en minéraux dont le zinc est à la base de tout.
Quelques dosages simples peuvent nous aider à gérer spécifiquement cette supplémentation. Au delà, on entre dans des propositions de complexes plus spécifiques et coûteuses qui nécessitent, en principe, les conseils d’un professionnel.
Bonne lecture et prenez soin de vous !
Mise en garde :
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