La technologie, une course en avant qui s’intensifie
Les progrès technologiques sont exponentiels ces dernières années. D'abord, les supercalculateurs ont permis des avancées prodigieuses. Puis ce fut au tour de l'Internet de changer la donne pour créer une nouvelle forme de société. Ici, les serveurs sont devenus une nécessité de vie pour des millions de personnes qui travaillent sur, ou avec, Internet. Les données autrefois stockées dans des pièces tiennent aujourd'hui dans une petite clé USB.
Dans cette course effrénée vers le progrès, l'informatique est sans doute le domaine qui a le plus changé. L'émergence de l'intelligence artificielle comme des ordinateurs quantiques annoncent déjà une nouvelle ère sous le prisme de la compétition coriace entre les géants du secteur comme Google, et d'immenses pays comme la Chine ou le Japon. Ce progrès apporte d'immenses avancées dans le confort comme dans la science. Les plateformes de streaming en sont le parfait exemple.
Qui peut aujourd'hui vivre sans YouTube, Netflix ou Twitch ? Pas grand monde. Avec ces transformations de consommation des usagers, la pollution numérique représente déjà 1 400 000 tonnes de CO2 déversées dans l'atmosphère par an. Ce secteur consomme plus de 10 % de la production électrique mondiale. Mais, ce qui inquiète vraiment les spécialistes, c'est que cette pollution et cette consommation vont pratiquement tripler en quelques années selon les estimations.
Pendant ce temps, la planète émet des signaux alarmants.
Les progrès technologiques sont exponentiels ces dernières années. D'abord, les supercalculateurs ont permis des avancées prodigieuses. Puis ce fut au tour de l'Internet de changer la donne pour créer une nouvelle forme de société. Ici, les serveurs sont devenus une nécessité de vie pour des millions de personnes qui travaillent sur, ou avec, Internet. Les données autrefois stockées dans des pièces tiennent aujourd'hui dans une petite clé USB.
Dans cette course effrénée vers le progrès, l'informatique est sans doute le domaine qui a le plus changé. L'émergence de l'intelligence artificielle comme des ordinateurs quantiques annoncent déjà une nouvelle ère sous le prisme de la compétition coriace entre les géants du secteur comme Google, et d'immenses pays comme la Chine ou le Japon. Ce progrès apporte d'immenses avancées dans le confort comme dans la science. Les plateformes de streaming en sont le parfait exemple.
Qui peut aujourd'hui vivre sans YouTube, Netflix ou Twitch ? Pas grand monde. Avec ces transformations de consommation des usagers, la pollution numérique représente déjà 1 400 000 tonnes de CO2 déversées dans l'atmosphère par an. Ce secteur consomme plus de 10 % de la production électrique mondiale. Mais, ce qui inquiète vraiment les spécialistes, c'est que cette pollution et cette consommation vont pratiquement tripler en quelques années selon les estimations.
Pendant ce temps, la planète émet des signaux alarmants.
Photo par ejaugsburg, CC0 - La nature semblait inépuisable avant les découvertes des scientifiques sur le réchauffement climatique dans les années 1970
L’écologie, l’urgence ne peut plus attendre
La technologie avance donc toujours plus vite. Mais, dans le même temps, la conscience écologique grandit au sein de la population mondiale. Un événement comme le Jour de la Terre est ainsi international et sert de rappel comme de symbole à la lutte contre le réchauffement climatique. Les rapports des scientifiques sont accablants et le constat est amer.
Selon les estimations les plus probables, la température moyenne de la planète aura augmenté de 3°C en 2100. De quoi transformer les côtes de la planète et déplacer des centaines de millions de personnes.
Si l'on prend en compte ces informations, la course à la technologie peut paraître totalement hors de propos. Pourquoi donc augmenter la consommation d'un domaine alors même que la planète montre des signes de fatigue ? Les nouvelles technologies comme les ordinateurs quantiques sont aussi demandeurs de matériaux rares. Alors que l'on sait que l'on consomme déjà plus en une année que ce que la planète peut nous offrir en 5 ans, la technologie est-elle véritablement une priorité ?
La technologie avance donc toujours plus vite. Mais, dans le même temps, la conscience écologique grandit au sein de la population mondiale. Un événement comme le Jour de la Terre est ainsi international et sert de rappel comme de symbole à la lutte contre le réchauffement climatique. Les rapports des scientifiques sont accablants et le constat est amer.
Selon les estimations les plus probables, la température moyenne de la planète aura augmenté de 3°C en 2100. De quoi transformer les côtes de la planète et déplacer des centaines de millions de personnes.
Si l'on prend en compte ces informations, la course à la technologie peut paraître totalement hors de propos. Pourquoi donc augmenter la consommation d'un domaine alors même que la planète montre des signes de fatigue ? Les nouvelles technologies comme les ordinateurs quantiques sont aussi demandeurs de matériaux rares. Alors que l'on sait que l'on consomme déjà plus en une année que ce que la planète peut nous offrir en 5 ans, la technologie est-elle véritablement une priorité ?
La technologie comme solution
Plutôt que d'opposer les deux, les chercheurs tentent d'utiliser la technologie pour mieux appréhender la nature afin de vivre en harmonie avec elle. L'émergence d'Internet a provoqué la création d'immenses réserves de serveurs. Mais, dans le même temps, la toile favorise les échanges à distance et de ce fait, réduit les déplacements professionnels. L'intelligence artificielle est extrêmement énergivore, mais elle permet de faire des avancées dans la médecine, la physique et l'aéronautique.
La découverte de nouvelles sources de bioénergies, la création d'énergies vertes, l'optimisation des consommations par des algorithmes plus intelligents. Tout cela est possible justement grâce aux avancées technologiques.
Plutôt que d'opposer les deux, les chercheurs tentent d'utiliser la technologie pour mieux appréhender la nature afin de vivre en harmonie avec elle. L'émergence d'Internet a provoqué la création d'immenses réserves de serveurs. Mais, dans le même temps, la toile favorise les échanges à distance et de ce fait, réduit les déplacements professionnels. L'intelligence artificielle est extrêmement énergivore, mais elle permet de faire des avancées dans la médecine, la physique et l'aéronautique.
La découverte de nouvelles sources de bioénergies, la création d'énergies vertes, l'optimisation des consommations par des algorithmes plus intelligents. Tout cela est possible justement grâce aux avancées technologiques.
Photo par TheDigitalArtist, CC0 - La technologie peut être notre pire ennemi comme le plus grand allié dans la lutte, tout dépend de la direction des recherches
Demain, un monde de biotechnologie ?
Certains artistes et scientifiques s'intéressent justement à la possibilité de manipuler la génétique des espèces afin de leur donner des caractéristiques utiles tout en ne consommant aucune énergie artificielle. Le meilleur exemple dans ce domaine reste l'idée d'arbres bioluminescents de Daan Roosegaarde. En injectant des gènes de bactéries bioluminescentes à des végétaux, les scientifiques ont aidé cet artiste hollandais à créer une petite plante qui émet sa propre lumière. L'intérêt ? Pouvoir éclairer les rues de nos villes avec l'énergie naturelle des arbres. Si cela sonne un peu comme de la science-fiction, la piste est prise très au sérieux.
Voilà un exemple de la quintessence de l'alliance de l'écologie et de la technologie. Ainsi, paradoxalement, si l'on veut le plus rapidement trouver des solutions novatrices pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut continuer à investir dans la recherche. Et donc, accepter de polluer.
Certains artistes et scientifiques s'intéressent justement à la possibilité de manipuler la génétique des espèces afin de leur donner des caractéristiques utiles tout en ne consommant aucune énergie artificielle. Le meilleur exemple dans ce domaine reste l'idée d'arbres bioluminescents de Daan Roosegaarde. En injectant des gènes de bactéries bioluminescentes à des végétaux, les scientifiques ont aidé cet artiste hollandais à créer une petite plante qui émet sa propre lumière. L'intérêt ? Pouvoir éclairer les rues de nos villes avec l'énergie naturelle des arbres. Si cela sonne un peu comme de la science-fiction, la piste est prise très au sérieux.
Voilà un exemple de la quintessence de l'alliance de l'écologie et de la technologie. Ainsi, paradoxalement, si l'on veut le plus rapidement trouver des solutions novatrices pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut continuer à investir dans la recherche. Et donc, accepter de polluer.