Le général Sleimane, élu le 25 mai 2008 après un consensus sur son nom de toutes les forces politiques libanaises, a assuré que "personne n'a rien à craindre de ces élections" qui vont voir s'affronter la coalition du "14-Mars", majoritaire dans l'actuel parlement et soutenue par les pays occidentaux, et le camp mené par le puissant parti Hezbollah soutenu par Damas et Téhéran.
Le scrutin du 7 juin permettra aux Libanais de s'exprimer "pour une démocratie unique au Moyen-Orient" et cette date marquera le "début d'un processus de réformes" dans le pays, a-t-il affirmé mercredi à la presse.
M. Sleimane, qui a eu des entretiens avec son homologue français Nicolas Sarkozy, a déclaré que Paris était disposé à envoyer des observateurs pour superviser les élections.
Présent lors des entretiens, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a confirmé que les responsables libanais "ne sont pas inquiets" sur la tenue de cette consultation.
"Il semble que tous les partis politiques, y compris le Hezbollah, participent à la campagne électorale. Les responsables libanais pensent que cela va bien se dérouler. Il semble que la campagne se manifeste sans tensions pour le moment, sauf à l'intérieur des listes mêmes et sauf dans les groupes eux-mêmes", a observé M. Kouchner.
Interrogé sur le désarmement du Hezbollah que la majorité antisyrienne accuse de créer un "Etat dans l'Etat", M. Sleimane a répondu qu'au Liban "on ne parle pas de désarmement" mais de "remise des armes" car, selon lui, ce mouvement incarne la "résistance" libanaise "qui a joué un rôle pour protéger le Liban quand l'Etat était absent".
Cette question discutée dans le cadre du dialogue national est appelée à trouver une solution dans le cadre d'une "stratégie de défense nationale du Liban", a-t-il assuré.
Evoquant ses entretiens avec M. Sarkozy qu'il a invité pour une visite d'Etat "le plus rapidement possible" à Beyrouth, M. Sleimane a déclaré que le président français lui avait exprimé le soutien de Paris "à la souveraineté et à la stabilité du Liban".
Du Premier ministre François Fillon il a reçu une promesse de livraison de missiles pour équiper les hélicoptères Gazelle de l'armmée libanaise.
"Aucun Etat au monde n'a jamais posé de conditions pour nous livrer des armes", a affirmé en réponse à une question le général Sleimane, ancien chef d'état-major de l'armée libanaise.
A Paris, le président libanais a aussi évoqué avec M. Sarkozy le dossier des fermes de Chebaa, un secteur stratégique de 25 km2 qu'Israël considère comme faisant partie du Golan syrien conquis en 1967 et annexé formellement en 1981. Le Liban revendique la souveraineté sur ce morceau de territoire avec l'assentiment de Damas, arguant que la résolution 425 de l'ONU appelait à un retrait total israélien de l'ensemble du territoire libanais.
Le président libanais a aussi assuré à M. Sarkozy que les relations "vont dans le bon sens" avec la Syrie qui a retiré ses forces armées en 2005 du Liban, après avoir exercé sa tutelle pendant 30 ans sur le Pays du Cèdre.
Source: Yahoo News
Le scrutin du 7 juin permettra aux Libanais de s'exprimer "pour une démocratie unique au Moyen-Orient" et cette date marquera le "début d'un processus de réformes" dans le pays, a-t-il affirmé mercredi à la presse.
M. Sleimane, qui a eu des entretiens avec son homologue français Nicolas Sarkozy, a déclaré que Paris était disposé à envoyer des observateurs pour superviser les élections.
Présent lors des entretiens, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a confirmé que les responsables libanais "ne sont pas inquiets" sur la tenue de cette consultation.
"Il semble que tous les partis politiques, y compris le Hezbollah, participent à la campagne électorale. Les responsables libanais pensent que cela va bien se dérouler. Il semble que la campagne se manifeste sans tensions pour le moment, sauf à l'intérieur des listes mêmes et sauf dans les groupes eux-mêmes", a observé M. Kouchner.
Interrogé sur le désarmement du Hezbollah que la majorité antisyrienne accuse de créer un "Etat dans l'Etat", M. Sleimane a répondu qu'au Liban "on ne parle pas de désarmement" mais de "remise des armes" car, selon lui, ce mouvement incarne la "résistance" libanaise "qui a joué un rôle pour protéger le Liban quand l'Etat était absent".
Cette question discutée dans le cadre du dialogue national est appelée à trouver une solution dans le cadre d'une "stratégie de défense nationale du Liban", a-t-il assuré.
Evoquant ses entretiens avec M. Sarkozy qu'il a invité pour une visite d'Etat "le plus rapidement possible" à Beyrouth, M. Sleimane a déclaré que le président français lui avait exprimé le soutien de Paris "à la souveraineté et à la stabilité du Liban".
Du Premier ministre François Fillon il a reçu une promesse de livraison de missiles pour équiper les hélicoptères Gazelle de l'armmée libanaise.
"Aucun Etat au monde n'a jamais posé de conditions pour nous livrer des armes", a affirmé en réponse à une question le général Sleimane, ancien chef d'état-major de l'armée libanaise.
A Paris, le président libanais a aussi évoqué avec M. Sarkozy le dossier des fermes de Chebaa, un secteur stratégique de 25 km2 qu'Israël considère comme faisant partie du Golan syrien conquis en 1967 et annexé formellement en 1981. Le Liban revendique la souveraineté sur ce morceau de territoire avec l'assentiment de Damas, arguant que la résolution 425 de l'ONU appelait à un retrait total israélien de l'ensemble du territoire libanais.
Le président libanais a aussi assuré à M. Sarkozy que les relations "vont dans le bon sens" avec la Syrie qui a retiré ses forces armées en 2005 du Liban, après avoir exercé sa tutelle pendant 30 ans sur le Pays du Cèdre.
Source: Yahoo News