Paul Girot de Langlade, 63 ans, était sorti de son devoir de réserve pour accuser le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, d'une cabale à son encontre « pour se refaire à bon compte une virginité de parfait antiraciste ».
Le haut fonctionnaire, ex-coordinateur des états généraux de l'Outre-mer pour La Réunion, est visé par une enquête judiciaire pour « injures publiques à caractère racial » à la suite d'une plainte déposée le 31 juillet par une employée de sécurité de l'aéroport d'Orly, près de Paris.
Le préfet aurait mal supporté que l'employée, d'origine antillaise, lui demande de vider ses poches alors que l'alarme du portique de sécurité avait retenti à son passage.
« On se croirait en Afrique, il n'y a que des Noirs ici », aurait lancé Paul Girot de Langlade, propos qu'il conteste.
Interrogé mercredi sur RTL, le préfet a dit qu'il s'attendait à cette sanction et qu'il « ne lâcherait pas ».
« Il (Brice Hortefeux, NDLR) aurait pu au moins me prévenir, me convoquer. Il y a des conseils de discipline qui sont prévus pour ça, je ne suis pas passé devant ; tout ça ne tient pas la route », a-t-il déclaré, dénonçant une mesure « injuste et sans fondement ».
« Moi, je continue sur ma lancée, on va attaquer. On va attaquer le ministre. [...] On n'est plus dans une démocratie, on est dans une dictature, et je n'accepte pas cette affaire-là », a-t-il ajouté.
Son avocat, Me Gilbert Collard, a précisé qu'il allait « faire un recours administratif, d'abord parce, qu'à [son] avis, la procédure a été violée ».
« On va trouver, ne vous inquiétez pas, les moyens de critiquer comme il se doit cette décision », a-t-il dit.
Source: Reuters via Yahoo News
Le haut fonctionnaire, ex-coordinateur des états généraux de l'Outre-mer pour La Réunion, est visé par une enquête judiciaire pour « injures publiques à caractère racial » à la suite d'une plainte déposée le 31 juillet par une employée de sécurité de l'aéroport d'Orly, près de Paris.
Le préfet aurait mal supporté que l'employée, d'origine antillaise, lui demande de vider ses poches alors que l'alarme du portique de sécurité avait retenti à son passage.
« On se croirait en Afrique, il n'y a que des Noirs ici », aurait lancé Paul Girot de Langlade, propos qu'il conteste.
Interrogé mercredi sur RTL, le préfet a dit qu'il s'attendait à cette sanction et qu'il « ne lâcherait pas ».
« Il (Brice Hortefeux, NDLR) aurait pu au moins me prévenir, me convoquer. Il y a des conseils de discipline qui sont prévus pour ça, je ne suis pas passé devant ; tout ça ne tient pas la route », a-t-il déclaré, dénonçant une mesure « injuste et sans fondement ».
« Moi, je continue sur ma lancée, on va attaquer. On va attaquer le ministre. [...] On n'est plus dans une démocratie, on est dans une dictature, et je n'accepte pas cette affaire-là », a-t-il ajouté.
Son avocat, Me Gilbert Collard, a précisé qu'il allait « faire un recours administratif, d'abord parce, qu'à [son] avis, la procédure a été violée ».
« On va trouver, ne vous inquiétez pas, les moyens de critiquer comme il se doit cette décision », a-t-il dit.
Source: Reuters via Yahoo News