l'Insee n'utilise pas l'expression "pouvoir d'achat" dans cette étude car elle la réserve au seul "pouvoir d'achat du revenu disponible brut, qui intègre les salaires mais aussi les prestations sociales notamment", a précisé l'Institut à l'AFP.
En 2006, le salaire annuel net moyen des salariés à temps complet des entreprises du secteur privé et semi-public a augmenté de 2%, atteignant 1.941 euros, selon l'étude.
Mais la moitié des salariés ont touché moins de 1.555 euros nets par mois, un salaire appelé "médian" puisque 50% des salariés gagnent plus et 50% moins.
Les prix à la consommation ayant augmenté de 1,6% sur l'année, le pouvoir d'achat des salaires moyens nets n'a augmenté que de 0,4%.
"Cette augmentation modérée du salaire net succède à une croissance qui était plus affirmée en 2005 (+1%), mais reste néanmoins plus forte qu'entre 2003 et 2004, où les salaires nets avaient stagné", note l'Institut national de la statistique et des études économiques.
La tendance moyenne masque cependant de fortes disparités entre salariés: seul le salaire des cadres et des professions intermédiaires a progressé plus vite que le coût de la vie (+0,5% dans les deux cas, déduction faite de l'inflation).
Pour les cadres, les progressions de salaires les plus fortes ont eu lieu dans la finance et la construction; pour les professions intermédiaires, dans les transports et la construction.
Mais l'Insee souligne que l'"amélioration de la conjoncture ne profite ni aux employés ni aux ouvriers", puisque le pouvoir d'achat des premiers a stagné et que celui des seconds a reculé (-0,2%).
Dans ces deux catégories, "c'est dans le secteur des services opérationnels, notamment l'intérim, les activités de nettoyage et de surveillance, que les évolutions ont été les plus faibles".
L'Insee relie la situation des employés et ouvriers à l'évolution moins favorable du Smic net, qui a "augmenté plus modérément que lors des deux années précédentes", puisqu'il a progressé de 2,4% entre 2005 et 2006 compte tenu de la hausse des prix, contre 3,5% entre 2004 et 2005.
L'éventail des salaires n'a pas changé. En 2006, 10% des salariés à temps complet ont gagné moins de 1.060 euros nets par mois tandis qu'à l'autre bout de l'échelle, 10% ont perçu plus de 3.084 euros.
L'écart salarial entre hommes et femmes est resté "inchangé" en 2006: une salariée à temps complet a gagné en moyenne 18,9% de moins qu'un homme dans le même cas. Le salaire net des femmes a crû légèrement plus que celui des hommes, mais pas assez pour réduire l'écart.
Cet écart reste lié, pour l'essentiel, à des différences de structures des emplois. Ainsi, 18,3% des hommes salariés à temps complet sont des cadres, contre seulement 12,7% des femmes. Et beaucoup plus de femmes que d'hommes travaillent à temps partiel.
Globalement, les hausses de salaires sont plus élevées en moyenne pour les salariés n'ayant pas changé de poste durant les deux dernières années, précise enfin l'étude
En 2006, le salaire annuel net moyen des salariés à temps complet des entreprises du secteur privé et semi-public a augmenté de 2%, atteignant 1.941 euros, selon l'étude.
Mais la moitié des salariés ont touché moins de 1.555 euros nets par mois, un salaire appelé "médian" puisque 50% des salariés gagnent plus et 50% moins.
Les prix à la consommation ayant augmenté de 1,6% sur l'année, le pouvoir d'achat des salaires moyens nets n'a augmenté que de 0,4%.
"Cette augmentation modérée du salaire net succède à une croissance qui était plus affirmée en 2005 (+1%), mais reste néanmoins plus forte qu'entre 2003 et 2004, où les salaires nets avaient stagné", note l'Institut national de la statistique et des études économiques.
La tendance moyenne masque cependant de fortes disparités entre salariés: seul le salaire des cadres et des professions intermédiaires a progressé plus vite que le coût de la vie (+0,5% dans les deux cas, déduction faite de l'inflation).
Pour les cadres, les progressions de salaires les plus fortes ont eu lieu dans la finance et la construction; pour les professions intermédiaires, dans les transports et la construction.
Mais l'Insee souligne que l'"amélioration de la conjoncture ne profite ni aux employés ni aux ouvriers", puisque le pouvoir d'achat des premiers a stagné et que celui des seconds a reculé (-0,2%).
Dans ces deux catégories, "c'est dans le secteur des services opérationnels, notamment l'intérim, les activités de nettoyage et de surveillance, que les évolutions ont été les plus faibles".
L'Insee relie la situation des employés et ouvriers à l'évolution moins favorable du Smic net, qui a "augmenté plus modérément que lors des deux années précédentes", puisqu'il a progressé de 2,4% entre 2005 et 2006 compte tenu de la hausse des prix, contre 3,5% entre 2004 et 2005.
L'éventail des salaires n'a pas changé. En 2006, 10% des salariés à temps complet ont gagné moins de 1.060 euros nets par mois tandis qu'à l'autre bout de l'échelle, 10% ont perçu plus de 3.084 euros.
L'écart salarial entre hommes et femmes est resté "inchangé" en 2006: une salariée à temps complet a gagné en moyenne 18,9% de moins qu'un homme dans le même cas. Le salaire net des femmes a crû légèrement plus que celui des hommes, mais pas assez pour réduire l'écart.
Cet écart reste lié, pour l'essentiel, à des différences de structures des emplois. Ainsi, 18,3% des hommes salariés à temps complet sont des cadres, contre seulement 12,7% des femmes. Et beaucoup plus de femmes que d'hommes travaillent à temps partiel.
Globalement, les hausses de salaires sont plus élevées en moyenne pour les salariés n'ayant pas changé de poste durant les deux dernières années, précise enfin l'étude