France
14/06/2010 13:45

Le piège tendu par Guillon à Val

Le piège tendu par Guillon à Val. Comment piéger son patron en direct à la radio? Stéphane Guillon s'est livré dans la matinale de France Inter de lundi 14 juin à un habile exercice de tir à bout portant sur Philippe Val.


Le piège tendu par Guillon à Val
Comment piéger son patron en direct à la radio? Stéphane Guillon s'est livré dans la matinale de France Inter de lundi 14 juin à un habile exercice de tir à bout portant sur Philippe Val. Cette chronique devrait une nouvelle fois faire polémique, à l'heure où le directeur de France Inter redessine avec difficulté l'antenne pour la rentrée prochaine. Stéphane Guillon commence sa chronique en expliquant son silence sur l'affaire Didier Porte. Philippe Val n'avait pas du tout apprécié une chronique de l'humoriste Didier Porte dans la matinale de la radio le 20 mai. Porte avait répété à plusieurs reprises à l'antenne «J'encule Nicolas Sarkozy» dans un billet sur Dominique de Villepin. Voilà ce qu'en dit Guillon: Je boudais. En effet, depuis deux ans et demi, je m'escrime à balancer des horreurs sur cette antenne, à jouer les sales gosses, à titiller les puissants, des choses hyper graves, à chaque fois on a frôlé le scandale d'Etat. Et qui c'est qui est récompensé ? Qui c'est qui reçoit chez lui un avertissement en recommandé de la part de France Inter? Didier Porte. Guillon poursuit en expliquant que Didier Porte a été «distingué»: «Pour un humoriste engagé, recevoir un avertissement, c'est la consécration». Puis l'humoriste laisse entendre que Philippe Val fait tout pour les virer, lui et Porte. Dans cette chronique, Guillon lance carrément un défi à Val: Mercredi dernier, je reçois comme tous mes camarades ici un mail de Philippe Val nous avertissant qu'à plusieurs reprises l'antenne de France Inter avait été instrumentalisée à des fins personnelles, patati patata, que ceci était intolérable et que désormais tout contrevenant serait sanctionné comme il se doit. Chouette, me suis-je dit «voici enfin la solution pour être averti: instrumentaliser l'antenne», ce que je fais présentement. C'est curieux ce mail, Philippe Val est un ancien humoriste, il sait qu'il suffit qu'il nous interdise de faire quelque chose pour qu'on le fasse.(Slate)

Affaires Porte et Guillon: au final, c'est Philippe Val qui perd?
oche à France Inter. Une fin de saison qui laisse présager l’ombre d’un probable remaniement qui va sans doute faire du bruit. C’est l’occasion pour les humoristes de l’antenne de se lâcher au sujet de leur direction, Stéphane Guillon le premier. On le rappelle, le 20 mai, alors que la matinale de France Inter s’apprêtait à recevoir Dominique de Villepin, Didier Porte avait proposé, dans sa chronique, à l’ancien premier ministre de crier « J’enc… Sarkozy ! » en guise de défouloir avant de se retrouver face à Nicolas Demorand. Cette chronique, qui n’avait pas du tout plu à Philippe Val, avait valu à l’humoriste un avertissement et remettrait, selon Le Point, sérieusement en question l’avenir de celui-ci pour la saison prochaine. Silencieux jusqu’à présent, Stéphane Guillon, qui avait lui aussi vécu pareils troubles lors de son fameux papier sur Eric Besson, a tout d’abord profité de sa tribune chez Ardisson pour défendre son confrère. Dans ce bref passage sur « l’affaire Didier Porte », l’humoriste a ressorti de ses tiroirs poussiéreux une affiche de 1987 où l’on peut voir Philippe Val, à l’époque humoriste, accompagné de Patrick Font entrain de sodomiser le ministre de la culture de l’époque, François Léotard. « Il a raison Philippe. C'est ça les limites de l'humour. On peut sodomiser un ministre mais pas au dessus » a-t-il lancé sur le plateau de Salut les terriens.Ce matin dans sa chronique radiophonique matinale (ci-dessous), Guillon a remis les couverts, et ne lésine pas en matière de provocation à l’encontre de sa direction. Dans la semaine, le patron de la station avait envoyé une lettre à toute l’équipe pour les prévenir que l’antenne était bien trop souvent instrumentalisée à des fins personnelles et que cela devait cesser rapidement sous peine d’avertissement.(lepost)




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