Cette réforme, plusieurs fois reportée, a été réclamée par Nicolas Sarkozy fin 2007. Le chef de l'Etat avait estimé en juillet 2008 que le permis de conduire était 'trop compliqué, trop long et trop cher' et qu'il ne garantissait pas suffisamment la sécurité des jeunes conducteurs. Lire la suite l'article
Actuellement, seul un candidat sur deux réussit à décrocher le permis de conduire français, au bout d'un apprentissage long et onéreux qui lui coûte entre 1 200 et 1 500 euros. La refonte de l'examen a pour objectif de porter à 65 % le taux de réussite à l'examen et de permettre aux recalés de pouvoir le repasser plus rapidement.
Pour raccourcir les délais d'attente aux examens, la création de cinquante cinq postes est prévue alors que les syndicats en réclamaient deux cents. Le coût du papier rose ne devrait en revanche pas être réduit, mais l'effet espéré de cette réforme est d'abaisser le coût moyen du permis en augmentant le taux de réussite.
La réforme s'organise autour de plusieurs grands axes :
- La réforme des épreuves. L'examen du code devrait se passer sur ordinateur avec des questionnaires individualisés et non plus dans le cadre de séances collectives. Les questionnaires, qui pourront être énoncés dans d'autres langues que le français, ont été simplifiés.
Les examinateurs devront prendre davantage en compte le comportement du candidat plutôt que de le recaler à la suite d'une faute éliminatoire. Griller un stop ne sera plus rédhibitoire. Idem pour la conduite, qui se fera sur le mode du 'bilan de compétence' plutôt que celui du relevé des erreurs. Les échecs pour cause de créneau raté devraient ainsi disparaître.
- La généralisation de la conduite accompagnée, qui présente un taux de réussite de 70 %. Point d'ancrage de la réforme, elle sera désormais accessible aux plus de 18 ans, et ce pendant une durée de trois mois seulement, contre un an pour les candidats mineurs. Un candidat ayant raté son permis pourra bénéficier de la conduite accompagnée, le temps de repasser les épreuves, économisant ainsi des leçons payantes.
Source: Yahoo News
Actuellement, seul un candidat sur deux réussit à décrocher le permis de conduire français, au bout d'un apprentissage long et onéreux qui lui coûte entre 1 200 et 1 500 euros. La refonte de l'examen a pour objectif de porter à 65 % le taux de réussite à l'examen et de permettre aux recalés de pouvoir le repasser plus rapidement.
Pour raccourcir les délais d'attente aux examens, la création de cinquante cinq postes est prévue alors que les syndicats en réclamaient deux cents. Le coût du papier rose ne devrait en revanche pas être réduit, mais l'effet espéré de cette réforme est d'abaisser le coût moyen du permis en augmentant le taux de réussite.
La réforme s'organise autour de plusieurs grands axes :
- La réforme des épreuves. L'examen du code devrait se passer sur ordinateur avec des questionnaires individualisés et non plus dans le cadre de séances collectives. Les questionnaires, qui pourront être énoncés dans d'autres langues que le français, ont été simplifiés.
Les examinateurs devront prendre davantage en compte le comportement du candidat plutôt que de le recaler à la suite d'une faute éliminatoire. Griller un stop ne sera plus rédhibitoire. Idem pour la conduite, qui se fera sur le mode du 'bilan de compétence' plutôt que celui du relevé des erreurs. Les échecs pour cause de créneau raté devraient ainsi disparaître.
- La généralisation de la conduite accompagnée, qui présente un taux de réussite de 70 %. Point d'ancrage de la réforme, elle sera désormais accessible aux plus de 18 ans, et ce pendant une durée de trois mois seulement, contre un an pour les candidats mineurs. Un candidat ayant raté son permis pourra bénéficier de la conduite accompagnée, le temps de repasser les épreuves, économisant ainsi des leçons payantes.
Source: Yahoo News