Réagissant à un article du journal Le Parisien, il a cependant affirmé dans un communiqué que "depuis au moins 10 ans, aucun mouvement d'entrée ou de sortie n'a été effectué sur ce compte, ainsi qu'en atteste un audit interne".
Etienne Bernard assure aussi que les trois millions d'euros ont été intégrés dans le bilan de son organisation, le Groupe des industries métallurgiques d'Ile-de-France (GIM), qui compte parmi ses adhérents des entreprises telles que PSA, Dassault, Thales, EADS Areva.
Etienne Bernard ne précise pas quelle était la destination et l'usage de ce compte bancaire mais explique qu'il veut mettre à profit l'affaire pour "souligner le souci d'éthique et de transparence qui anime la direction du GIM.
Le juge d'instruction Roger Le Loire, chargé actuellement d'une enquête sur les paiements en espèces suspects de l'UIMM, qui "coiffe" le GIM, devrait demander des vérifications à la police sur ce compte suisse, a dit ce mardi une source judiciaire.
Selon Etienne Bernard, le compte du GIM a été créé au moment des grèves et des manifestations de mai 1968, car le patronat souhaitait alors mettre de l'argent à l'abri pour parer à toute éventualité.
Le GIM possède aussi en France des fonds propres, déclarés cette fois, de 112 millions d'euros dont une trésorerie de 100 millions d'euros, précise Etienne Bernard dans son communiqué. "Ils sont garants de la pérennité du GIM et des moyens nécessaires à son action", explique-t-il.
Il ne fournit aucune explication sur l'usage exact de ces fonds - constitués par "un fonds social de précaution", la valeur du siège du GIM à Neuilly et "une réserve pour investissements" - mais assure qu'ils n'ont pas été utilisés "dans les dernières années".
Il écrit : "Je veux marquer une rupture claire, nette avec les schémas antérieurs."
Dans le dossier du juge Le Loire, l'ancien président de l'UIMM Denis Gautier-Sauvagnac est mis en examen pour "abus de confiance" ainsi qu'une dizaine d'autres dirigeants et cadres de l'organisation, en raison du retrait en espèces d'une vingtaine de millions d'euros sur les comptes de l'organisation patronale entre 2000 et 2007.
L'ancien dirigeant de l'UIMM a déclaré avoir "fluidifié les relations sociales" avec cet argent et admis avoir ordonné les retraits d'espèces sous sa présidence, mais il refuse de nommer devant la police et le juge les bénéficiaires des sommes.
Les syndicats de salariés nient avoir perçu de l'argent. La police et le juge envisagent toutes les hypothèses, y compris celle d'opérations de corruption.
L'enquête a permis de découvrir que l'UIMM disposait d'une caisse propre de 600 millions d'euros qui est désormais déclarée officiellement.
Source: Yahoo News
Etienne Bernard assure aussi que les trois millions d'euros ont été intégrés dans le bilan de son organisation, le Groupe des industries métallurgiques d'Ile-de-France (GIM), qui compte parmi ses adhérents des entreprises telles que PSA, Dassault, Thales, EADS Areva.
Etienne Bernard ne précise pas quelle était la destination et l'usage de ce compte bancaire mais explique qu'il veut mettre à profit l'affaire pour "souligner le souci d'éthique et de transparence qui anime la direction du GIM.
Le juge d'instruction Roger Le Loire, chargé actuellement d'une enquête sur les paiements en espèces suspects de l'UIMM, qui "coiffe" le GIM, devrait demander des vérifications à la police sur ce compte suisse, a dit ce mardi une source judiciaire.
Selon Etienne Bernard, le compte du GIM a été créé au moment des grèves et des manifestations de mai 1968, car le patronat souhaitait alors mettre de l'argent à l'abri pour parer à toute éventualité.
Le GIM possède aussi en France des fonds propres, déclarés cette fois, de 112 millions d'euros dont une trésorerie de 100 millions d'euros, précise Etienne Bernard dans son communiqué. "Ils sont garants de la pérennité du GIM et des moyens nécessaires à son action", explique-t-il.
Il ne fournit aucune explication sur l'usage exact de ces fonds - constitués par "un fonds social de précaution", la valeur du siège du GIM à Neuilly et "une réserve pour investissements" - mais assure qu'ils n'ont pas été utilisés "dans les dernières années".
Il écrit : "Je veux marquer une rupture claire, nette avec les schémas antérieurs."
Dans le dossier du juge Le Loire, l'ancien président de l'UIMM Denis Gautier-Sauvagnac est mis en examen pour "abus de confiance" ainsi qu'une dizaine d'autres dirigeants et cadres de l'organisation, en raison du retrait en espèces d'une vingtaine de millions d'euros sur les comptes de l'organisation patronale entre 2000 et 2007.
L'ancien dirigeant de l'UIMM a déclaré avoir "fluidifié les relations sociales" avec cet argent et admis avoir ordonné les retraits d'espèces sous sa présidence, mais il refuse de nommer devant la police et le juge les bénéficiaires des sommes.
Les syndicats de salariés nient avoir perçu de l'argent. La police et le juge envisagent toutes les hypothèses, y compris celle d'opérations de corruption.
L'enquête a permis de découvrir que l'UIMM disposait d'une caisse propre de 600 millions d'euros qui est désormais déclarée officiellement.
Source: Yahoo News