Le séisme a fait près de 300 morts, dont 40 dans le seul village d'Onna, où le souverain pontife est arrivé en voiture faute de pouvoir comme prévu initialement survoler la région en hélicoptère en raison de mauvaises conditions météorologiques.
Sous une bruine persistante, le pape est allé dans le village de tentes abritant les survivants du village, dont les vieilles maisons ont été pratiquement toutes rasées par la secousse.
"C'est le cri silencieux du sang des mères, pères et petits enfants innocents qui s'élève de cette terre", a déclaré Benoît XVI d'une voix sombre, dans un discours empreint d'émotion.
Le pape a ensuite parcouru à pied un sentier boueux à la rencontre des habitants endeuillés, dont beaucoup ne pouvaient contenir leurs larmes.
Non loin de là, les villageois ont rassemblé les statues brisées et peintures religieuses abîmées dans une tente leur servant d'église de fortune.
"C'est difficile de prier dans une tente, mais nous le faisons avec énormément d'amour", confie Giovanni Paoletti, un habitant d'Onna âgé de 48 ans qui a perdu sa belle-mère et son neveu dans le séisme.
"Nous espérons être en mesure de retourner à notre ancienne église, pour ramener ces statues à qui elles appartiennent. Nous rêvons d'une vie normale, de revivre."
"Nous remercions Dieu d'avoir au moins une tente pour prier", déclare le curé du village, le père Cesere Cardozzo.
Il estime que ses ouailles tiennent bien le coup. "Certains d'entre nous ont été durement éprouvés mais notre foi est devenue une arme puissante, plus forte qu'une bombe atomique."
Guido Bertolaso, directeur de la Protection civile italienne, qui dirige les secours, a ensuite conduit le pape parmi les ruines des habitations du village.
Le souverain pontife a poursuivi son déplacement de quatre heures dans les Abruzzes par une brève visite à L'Aquila, la capitale régionale qui a subi l'essentiel du séisme du 6 avril, qui a fait un total de 63.000 sans-abri.
Benoît XVI s'est notamment arrêté devant la basilique Santa Maria di Collemagio, un fleuron d'architecture religieuse fortement endommagé. Il a également prié devant un foyer universitaire détruit où huit étudiants ont trouvé la mort.
Le souverain pontife a enfin pris la parole dans une école de police transformée en centre de coordination des secours, estimant que la question des responsabilités des destructions ne saurait être éludée.
"Il doit y avoir un examen de conscience sérieux afin que le niveau de responsabilité à tous les stades ne fasse pas défaut", a-t-il dit sous les applaudissements.
La justice a ouvert une enquête pour savoir pourquoi certains bâtiments modernes comme l'hôpital de L'Aquila ont été sérieusement endommagés alors qu'ils étaient censés être construits selon de strictes normes antisismiques.
Les enquêteurs soupçonnent que certains entrepreneurs peu scrupuleux aient utilisé du sable et de l'acier de mauvaise qualité pour faire des économies au détriment de la sécurité.
Mais le pape a conclu sa visite en soulignant que L'Aquila, qui veut dire l'aigle en italien, "volerait à nouveau, même si elle a été meurtrie"
Source: Yahoo News
Sous une bruine persistante, le pape est allé dans le village de tentes abritant les survivants du village, dont les vieilles maisons ont été pratiquement toutes rasées par la secousse.
"C'est le cri silencieux du sang des mères, pères et petits enfants innocents qui s'élève de cette terre", a déclaré Benoît XVI d'une voix sombre, dans un discours empreint d'émotion.
Le pape a ensuite parcouru à pied un sentier boueux à la rencontre des habitants endeuillés, dont beaucoup ne pouvaient contenir leurs larmes.
Non loin de là, les villageois ont rassemblé les statues brisées et peintures religieuses abîmées dans une tente leur servant d'église de fortune.
"C'est difficile de prier dans une tente, mais nous le faisons avec énormément d'amour", confie Giovanni Paoletti, un habitant d'Onna âgé de 48 ans qui a perdu sa belle-mère et son neveu dans le séisme.
"Nous espérons être en mesure de retourner à notre ancienne église, pour ramener ces statues à qui elles appartiennent. Nous rêvons d'une vie normale, de revivre."
"Nous remercions Dieu d'avoir au moins une tente pour prier", déclare le curé du village, le père Cesere Cardozzo.
Il estime que ses ouailles tiennent bien le coup. "Certains d'entre nous ont été durement éprouvés mais notre foi est devenue une arme puissante, plus forte qu'une bombe atomique."
Guido Bertolaso, directeur de la Protection civile italienne, qui dirige les secours, a ensuite conduit le pape parmi les ruines des habitations du village.
Le souverain pontife a poursuivi son déplacement de quatre heures dans les Abruzzes par une brève visite à L'Aquila, la capitale régionale qui a subi l'essentiel du séisme du 6 avril, qui a fait un total de 63.000 sans-abri.
Benoît XVI s'est notamment arrêté devant la basilique Santa Maria di Collemagio, un fleuron d'architecture religieuse fortement endommagé. Il a également prié devant un foyer universitaire détruit où huit étudiants ont trouvé la mort.
Le souverain pontife a enfin pris la parole dans une école de police transformée en centre de coordination des secours, estimant que la question des responsabilités des destructions ne saurait être éludée.
"Il doit y avoir un examen de conscience sérieux afin que le niveau de responsabilité à tous les stades ne fasse pas défaut", a-t-il dit sous les applaudissements.
La justice a ouvert une enquête pour savoir pourquoi certains bâtiments modernes comme l'hôpital de L'Aquila ont été sérieusement endommagés alors qu'ils étaient censés être construits selon de strictes normes antisismiques.
Les enquêteurs soupçonnent que certains entrepreneurs peu scrupuleux aient utilisé du sable et de l'acier de mauvaise qualité pour faire des économies au détriment de la sécurité.
Mais le pape a conclu sa visite en soulignant que L'Aquila, qui veut dire l'aigle en italien, "volerait à nouveau, même si elle a été meurtrie"
Source: Yahoo News