Il eut fallu s’en douter : la panique aidant et malgré la froidure atlantique, «ils» sont partis à l’île de Ré pleurnicher comme des couards :
- reviens, Lionel, reviens ! »
Et le vaillant de répondre :
- oui, mais pas en France : dans le monde ! Pour le monde ! »
Tout cela est évidemment issu de mon imagination que certains qualifieraient de fabiusienne. Il n’empêche que le fait que le grand livre rose sorte à point pour le congrès PS ne peut, en aucun cas, quoi qu’en dise Lionel, être indépendant de sa volonté. Après l’échec aux présidentielles, Lionel n’est pas resté à bord et n’a ni appelé à l’abstention ni au vote pour Chirac. Il n’est donc pas douteux que notre ancien Premier Ministre, dans sa volonté de participer à la construction d’un nouveau monde, brigue, non pas la présidence de la république française, mais le secrétariat général des nations unies après, naturellement, réforme de cette institution qui accepterait, sous la rose pression du livre, de voter les pleins pouvoirs à l’homme de l’île de Ré.
Trêve de plaisanterie, il revient et, après tout, pourquoi s’y opposer et ne pas jouer une carte qui, pour autant qu’elle soit quelque peu ébréchée, pourrait faire l’union. Mais quelle union : vers la gauche ? Vers la droite ? Non, vraiment, je maintiens ma position : la vision planétaire de Lionel mérite que l’on y réfléchisse car, somme toute, si nous n’avons pas d’institutions européennes, nous pourrions, grâce au gros livre rose, abolir les frontières et résoudre enfin les misérables problèmes que les chefs d’état ne semblent pas voir. Alors, allons-y, Lionel, je te suis favorable : prends donc la direction de ce monde, éradique la misère et l’exclusion et laisse donc à Laurent Fabius la présidence de cette petite France si méprisable qu’il t’a fallu quitter.
Des extraits du livre de Lionel Jospin sont ici
- reviens, Lionel, reviens ! »
Et le vaillant de répondre :
- oui, mais pas en France : dans le monde ! Pour le monde ! »
Tout cela est évidemment issu de mon imagination que certains qualifieraient de fabiusienne. Il n’empêche que le fait que le grand livre rose sorte à point pour le congrès PS ne peut, en aucun cas, quoi qu’en dise Lionel, être indépendant de sa volonté. Après l’échec aux présidentielles, Lionel n’est pas resté à bord et n’a ni appelé à l’abstention ni au vote pour Chirac. Il n’est donc pas douteux que notre ancien Premier Ministre, dans sa volonté de participer à la construction d’un nouveau monde, brigue, non pas la présidence de la république française, mais le secrétariat général des nations unies après, naturellement, réforme de cette institution qui accepterait, sous la rose pression du livre, de voter les pleins pouvoirs à l’homme de l’île de Ré.
Trêve de plaisanterie, il revient et, après tout, pourquoi s’y opposer et ne pas jouer une carte qui, pour autant qu’elle soit quelque peu ébréchée, pourrait faire l’union. Mais quelle union : vers la gauche ? Vers la droite ? Non, vraiment, je maintiens ma position : la vision planétaire de Lionel mérite que l’on y réfléchisse car, somme toute, si nous n’avons pas d’institutions européennes, nous pourrions, grâce au gros livre rose, abolir les frontières et résoudre enfin les misérables problèmes que les chefs d’état ne semblent pas voir. Alors, allons-y, Lionel, je te suis favorable : prends donc la direction de ce monde, éradique la misère et l’exclusion et laisse donc à Laurent Fabius la présidence de cette petite France si méprisable qu’il t’a fallu quitter.
Des extraits du livre de Lionel Jospin sont ici