Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a commencé à présenter aux partenaires sociaux sa réforme des retraites, confirmant le passage progressif de la durée de cotisation de 40 ans à 41 ans en 2012.
Elle a été suivie de la CFE-CGC. Devaient venir ensuite dans la journée Force ouvrière, la CFTC, le Medef, la CGT, l'UPA et la CFDT, qui seront reçus par Xavier Bertrand et les secrétaires d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, et à la Fonction publique, André Santini.
Selon un sondage CSA publié lundi par Le Parisien, une petite majorité des Français (48%) est opposée à l'allongement de la durée de cotisations retraite de 40 à 41 ans contre 46% qui se disent favorables.
Pour le gouvernement, l'allongement de la durée de cotisation est la seule réponse valable à l'augmentation des dépenses liée à l'allongement de la durée de la vie.
Tous les syndicats s'opposent cette mesure, contenue dans la loi de 2003, qui stipule que "sauf élément nouveau" la durée de cotisation passera à 41 ans à l'horizon 2012.
Plusieurs syndicats expliquent qu'elle pèserait sur un petit nombre de travailleurs et serait peu efficace financièrement.
"Cela conduit à rendre l'acquisition de la retraite à taux plein difficile, les salariés vont s'arrêter avant mais avec une retraite amputée", déclare le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, dans un entretien publié par La Tribune.
Selon lui, "il y a pas mal d'éléments nouveaux" permettant de bloquer le passage automatique à 41 ans comme le faible taux d'emploi des seniors et le "transfert des cotisations chômage vers la vieillesse".
"Rester à quarante ans ne coûterait que quatre milliards d'euros en plus en 2020", fait-il valoir. FO propose ses propres pistes de financement comme soumettre à cotisation l'intéressement, la participation et les stock-options.
Dans un rapport publié en septembre 2007, la Cour des comptes estime que l'exonération de charges sociales sur les stock-options coûte trois milliards d'euros par an à la Sécurité sociale.
SENIORS
Pour les syndicats, la priorité est la hausse du taux d'emploi des 55-64 ans, très inférieur en France à la moyenne européenne, qui serait un préalable à l'allongement de la durée de cotisation.
Le gouvernement place l'activité des seniors parmi ses priorités. Xavier Bertrand a évoqué la simplification du dispositif de cumul emploi-retraite, l'instauration d'un bonus-malus pour les entreprises et la suppression des dispositifs facilitant le départ à la retraite des salariés les plus âgés.
"Nous sommes plutôt des bons élèves sur le problème de l'emploi des seniors", a déclaré le président de la CGPME à la presse à sa sortie du ministère. "Il y a des curseurs à mettre sur comment baisser les charges, comment les favoriser sur le plan de la formation, du tutorat mais nous sommes capables de régler ce problème", a-t-il assuré.
Après leur première rencontre avec le ministre fin mars, la CGT et FO s'étaient opposées par principe au passage à 41 ans.
Les trois autres syndicats s'y opposent tant que le taux d'emploi des seniors ne progressera pas. Il était de 38,1% en France en 2006 contre 43,6% dans l'Union européenne.
Jusqu'à présent, les syndicats ont peiné à constituer un front uni, la CFDT attendant notamment que Xavier Bertrand présente sa réforme.
Les syndicats ont ouvert la porte à des actions unitaires contre cette réforme, peut-être dès le 1er mai, où certains défileront ensemble pour la défense du pouvoir d'achat, de l'emploi et des retraites.
"La seule chose qui peut faire reculer le gouvernement, c'est une mobilisation forte", déclare Jean-Claude Mailly dans La Tribune.
Source: news.yahoo.com
Elle a été suivie de la CFE-CGC. Devaient venir ensuite dans la journée Force ouvrière, la CFTC, le Medef, la CGT, l'UPA et la CFDT, qui seront reçus par Xavier Bertrand et les secrétaires d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, et à la Fonction publique, André Santini.
Selon un sondage CSA publié lundi par Le Parisien, une petite majorité des Français (48%) est opposée à l'allongement de la durée de cotisations retraite de 40 à 41 ans contre 46% qui se disent favorables.
Pour le gouvernement, l'allongement de la durée de cotisation est la seule réponse valable à l'augmentation des dépenses liée à l'allongement de la durée de la vie.
Tous les syndicats s'opposent cette mesure, contenue dans la loi de 2003, qui stipule que "sauf élément nouveau" la durée de cotisation passera à 41 ans à l'horizon 2012.
Plusieurs syndicats expliquent qu'elle pèserait sur un petit nombre de travailleurs et serait peu efficace financièrement.
"Cela conduit à rendre l'acquisition de la retraite à taux plein difficile, les salariés vont s'arrêter avant mais avec une retraite amputée", déclare le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, dans un entretien publié par La Tribune.
Selon lui, "il y a pas mal d'éléments nouveaux" permettant de bloquer le passage automatique à 41 ans comme le faible taux d'emploi des seniors et le "transfert des cotisations chômage vers la vieillesse".
"Rester à quarante ans ne coûterait que quatre milliards d'euros en plus en 2020", fait-il valoir. FO propose ses propres pistes de financement comme soumettre à cotisation l'intéressement, la participation et les stock-options.
Dans un rapport publié en septembre 2007, la Cour des comptes estime que l'exonération de charges sociales sur les stock-options coûte trois milliards d'euros par an à la Sécurité sociale.
SENIORS
Pour les syndicats, la priorité est la hausse du taux d'emploi des 55-64 ans, très inférieur en France à la moyenne européenne, qui serait un préalable à l'allongement de la durée de cotisation.
Le gouvernement place l'activité des seniors parmi ses priorités. Xavier Bertrand a évoqué la simplification du dispositif de cumul emploi-retraite, l'instauration d'un bonus-malus pour les entreprises et la suppression des dispositifs facilitant le départ à la retraite des salariés les plus âgés.
"Nous sommes plutôt des bons élèves sur le problème de l'emploi des seniors", a déclaré le président de la CGPME à la presse à sa sortie du ministère. "Il y a des curseurs à mettre sur comment baisser les charges, comment les favoriser sur le plan de la formation, du tutorat mais nous sommes capables de régler ce problème", a-t-il assuré.
Après leur première rencontre avec le ministre fin mars, la CGT et FO s'étaient opposées par principe au passage à 41 ans.
Les trois autres syndicats s'y opposent tant que le taux d'emploi des seniors ne progressera pas. Il était de 38,1% en France en 2006 contre 43,6% dans l'Union européenne.
Jusqu'à présent, les syndicats ont peiné à constituer un front uni, la CFDT attendant notamment que Xavier Bertrand présente sa réforme.
Les syndicats ont ouvert la porte à des actions unitaires contre cette réforme, peut-être dès le 1er mai, où certains défileront ensemble pour la défense du pouvoir d'achat, de l'emploi et des retraites.
"La seule chose qui peut faire reculer le gouvernement, c'est une mobilisation forte", déclare Jean-Claude Mailly dans La Tribune.
Source: news.yahoo.com