Le lancement du satellite est "un acquis scientifique et technique et n'a pas d'objectif militaire", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hassan Ghashghavi, lors de son point de presse hebdomadaire à Téhéran.
L'Iran a annoncé mardi avoir placé en orbite lundi soir son premier satellite à l'aide de sa fusée Safir-2. Ce satellite, baptisé Omid ("Espoir"), est de fabrication 100% iranienne, selon Téhéran.
"C'est le premier satellite à être lancé dans l'histoire de notre nation et il était porté par la fusée Safir-2", a précisé l'agence iranienne Fars.
Les puissances occidentales n'ont pas caché leur préoccupation sur les capacités balistiques de l'Iran après le lancement du satellite. Elles ont dans le passé critiqué le programme spatial de l'Iran, craignant qu'il ne serve avant tout à développer ses capacités de frappe balistique.
Les Etats-Unis utiliseront "tous (les) éléments de (leur) puissance nationale" pour faire face aux différents défis posés par l'Iran, a réagi le porte-parole de la Maison Blanche. Les activités nucléaires et balistiques de l'Iran, les menaces iraniennes contre Israël et le soutien de Téhéran aux groupes terroristes constituent des "motifs d'inquiétude aiguë pour cette administration", a dit Robert Gibbs.
Le lancement du satellite montre les "prouesses techniques" de l'Iran "mais aussi les menaces" qu'il peut faire peser, a déclaré le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier. "Il s'agit d'un signe peu rassurant".
Pour le sous-secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères, Bill Rammell, "ce test souligne et illustre nos profondes préoccupations sur les intentions de l'Iran". Et la France s'est dite "inquiète" car la technologie employée est "très similaire" à celle des missiles balistiques.
Ces quatre pays ainsi que la Chine et la Russie doivent se retrouver mercredi en Allemagne afin de continuer leurs discussions sur le programme nucléaire iranien controversé, la première réunion du genre depuis l'investiture du président américain Barack Obama.
Si le lancement du satellite était avéré, il confirmerait que l'Iran dispose de fusées capables de frapper Israël et le sud-est de l'Europe, a estimé un responsable militaire à l'Otan.
Le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki avait déjà assuré mardi que "les activités satellitaires de l'Iran (étaient) uniquement destinées à la paix. Nos capacités militaires ont des visées défensives".
Un expert aérospatial iranien, Asghar Ebrahimi, a expliqué qu'Omid suivait une trajectoire elliptique à une altitude minimale de 250 km et maximale de 400 km.
Si la mise en orbite d'Omid est confirmée, l'Iran serait le deuxième pays de la région, après Israël, à disposer d'une capacité de lancement de satellites.
Source: Yahoo News
L'Iran a annoncé mardi avoir placé en orbite lundi soir son premier satellite à l'aide de sa fusée Safir-2. Ce satellite, baptisé Omid ("Espoir"), est de fabrication 100% iranienne, selon Téhéran.
"C'est le premier satellite à être lancé dans l'histoire de notre nation et il était porté par la fusée Safir-2", a précisé l'agence iranienne Fars.
Les puissances occidentales n'ont pas caché leur préoccupation sur les capacités balistiques de l'Iran après le lancement du satellite. Elles ont dans le passé critiqué le programme spatial de l'Iran, craignant qu'il ne serve avant tout à développer ses capacités de frappe balistique.
Les Etats-Unis utiliseront "tous (les) éléments de (leur) puissance nationale" pour faire face aux différents défis posés par l'Iran, a réagi le porte-parole de la Maison Blanche. Les activités nucléaires et balistiques de l'Iran, les menaces iraniennes contre Israël et le soutien de Téhéran aux groupes terroristes constituent des "motifs d'inquiétude aiguë pour cette administration", a dit Robert Gibbs.
Le lancement du satellite montre les "prouesses techniques" de l'Iran "mais aussi les menaces" qu'il peut faire peser, a déclaré le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier. "Il s'agit d'un signe peu rassurant".
Pour le sous-secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères, Bill Rammell, "ce test souligne et illustre nos profondes préoccupations sur les intentions de l'Iran". Et la France s'est dite "inquiète" car la technologie employée est "très similaire" à celle des missiles balistiques.
Ces quatre pays ainsi que la Chine et la Russie doivent se retrouver mercredi en Allemagne afin de continuer leurs discussions sur le programme nucléaire iranien controversé, la première réunion du genre depuis l'investiture du président américain Barack Obama.
Si le lancement du satellite était avéré, il confirmerait que l'Iran dispose de fusées capables de frapper Israël et le sud-est de l'Europe, a estimé un responsable militaire à l'Otan.
Le chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki avait déjà assuré mardi que "les activités satellitaires de l'Iran (étaient) uniquement destinées à la paix. Nos capacités militaires ont des visées défensives".
Un expert aérospatial iranien, Asghar Ebrahimi, a expliqué qu'Omid suivait une trajectoire elliptique à une altitude minimale de 250 km et maximale de 400 km.
Si la mise en orbite d'Omid est confirmée, l'Iran serait le deuxième pays de la région, après Israël, à disposer d'une capacité de lancement de satellites.
Source: Yahoo News