Afrique et Moyen-Orient
15/07/2011 19:46

Le jour de l'indépendance

Revue de presse Afrique

Le jour de l'indépendance - Cinq millions d'Ethiopiens menacés par le choléra, dit l'OMS - Libye: une trentaine de pays reconnaissent le CNT - Les expulsés de l'indépendance.



Cinq millions d'Ethiopiens menacés par le choléra, dit l'OMS
Cinq millions de personnes sont exposées au risque de choléra en Ethiopie, pays touché par une grave sécheresse et où des cas de diarrhées aiguës, l'un des symptômes de cette maladie, ont été signalés, a fait savoir vendredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS). "Au total, 8,8 millions de personnes sont exposées au paludisme et cinq millions au choléra (en Ethiopie)", a déclaré le porte-parole de l'OMS, Tarik Jasarevic. Les autorités sanitaires éthiopiennes ont confirmé des cas de diarrhées aiguës dans les régions de Somali, d'Afar et d'Oromiya, a-t-il dit à Reuters.(fr.reuters.com) Voilà ça c'est une vrais mauvaise nouvelle, et toute le monde s'en fiche.

Libye: une trentaine de pays reconnaissent le CNT
Les délégués de plus de 30 pays ont décidé de reconnaître le Conseil national de transition (CNT) de l'opposition libyenne comme "l'autorité légitime en Libye", a annoncé le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, en marge de la quatrième réunion du Groupe de contact sur la Libye à Istanbul. "Le Groupe de contact sur la Libye tout entier a décidé de reconnaître le CNT comme l'autorité légitime de la Libye", a-t-il déclaré aux journalistes, précisant que cette position serait officialisée dans la déclaration finale de la réunion. Cette décision conférerait à l'opposition libyenne un statut diplomatique fortement renforcé sur la scène internationale et accroîtrait la pression au départ, déjà forte, qui s'exerce sur Moammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans.(ap.org) Une rébellion reconnue, c'est pas trop tôt.

Les expulsés de l'indépendance
Dans le jargon militaire, on les qualifierait de «dommages collatéraux». Eux se voient davantage comme les premières victimes de la sacro-sainte «raison d'Etat» d'un Sud-Soudan qui vient tout juste de naître. «Je suis étranger à l'intérieur de mon propre pays, de ma propre ville!», se lamente en pleurant Mandela Nelson Jacob. Le vieil homme de soixante ans passe ses journées, à l'ombre d'un arbre à Gurei, à plus d'une demi-heure de Juba, la capitale du Sud, assis sur sa chaise en plastique bleue à ressasser sa vie d'avant 2009. Cette année-là, des membres du gouvernement du Sud-Soudan (Goss) sont venus chez lui pour lui intimer l'ordre de quitter sa maison dans la semaine.(slate.fr) Les dommages collatéraux sont sujets à de grands et houleux débats.

Source: Yahoo Actualités

Victor Nouioua



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