Europe
25/03/2009 15:13

Le gouvernement tchèque victime d'une motion de censure

Le gouvernement tchèque, dirigé par Mirek Topolanek, vacille : une motion de censure déposée par l'opposition sociale-démocrate a été adoptée, hier mardi 24 mars, par le Parlement.



Mirek Topolanek, dont le pays est à mi-parcours dans son semestre de présidence tournante de l'Union européenne, devrait annoncer rapidement la démission de son gouvernement.

La motion de censure a recueilli les 101 voix nécessaires au sein d'une chambre basse de 200 sièges pour renverser le gouvernement, grâce au soutien de quatre anciens députés de la coalition devenus indépendants. Le cabinet de centre droit, qui avait survécu par le passé à quatre votes de défiance depuis sa formation en janvier 2007, va être obligé de démissionner, mais la Constitution tchèque ne fixe toutefois aucun délai.

Le premier ministre devrait toutefois assurer les affaires courantes jusqu'à la nomination d'un successeur par le président Vaclav Klaus, à moins que celui-ci ne convoque des élections législatives anticipées.

Ce n'est pas la première fois qu'un pays chargé de la présidence tournante du Conseil européen connaît un changement de donne politique en cours de mandat. Au premier semestre 1996, l'Italie a ainsi vu la coalition de centre gauche pilotée par Romano Prodi succéder au gouvernement de centre droit de Lamberto Dini, après avoir remporté les élections législatives.

 Au tout début du premier semestre 1993, le Danemark avait commencé son mandat à la tête de l'UE avec la chute du gouvernement de Poul Schlüter et l'arrivée au pouvoir du social-démocrate Poul Nyrup Rasmussen.


Source: Yahoo News

Awa Diakhate



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