L'annonce de cette mesure a été faite par l'administration du président intérimaire Roberto Micheletti dans un message diffusé à la radio et à la télévision.
"Le gouvernement a pu, non seulement, réduire la criminalité dans tout le pays, mais aussi ramener le calme pour la population hondurienne", ont ajouté les autorités.
Désormais isolé politiquement, le Honduras s'apprête à entrer dans une longue période d'austérité due à la suspension des aides internationales après le coup d'Etat. La levée du couvre-feu montre toutefois que les nouvelles autorités ne craignent pas les partisans de Manuel Zelaya, qui manifestent quasi quotidiennement.
Le gouvernement intérimaire s'oppose catégoriquement au retour de Zelaya, accusé d'avoir enfreint la Constitution en cherchant à lever la limitation du nombre de mandats présidentiels.
Dans ce contexte, la médiation entreprise par le président costaricain Oscar Arias a connu un départ difficile et n'a pour l'heure débouché que sur la promesse d'une poursuite du dialogue.
Samedi, un millier de manifestants se sont dirigés vers l'aéroport de la capitale pour commémorer la mort d'un partisan de Zelaya lors de heurts au même endroit, dimanche dernier, quand l'armée avait encerclé le site pour empêcher le retour du président.
TENSION AVEC LE VENEZUELA
Ce dernier, qui se trouvait samedi en République dominicaine, a estimé que les pourparlers au Costa Rica avaient ouvert une "fenêtre" en vue d'un accord.
"Le Honduras est isolé, ce qui montre qu'une erreur a été commise", a-t-il déclaré à Saint-Domingue après y avoir été accueilli par le gouvernement dominicain.
"La semaine prochaine, peut-être, nous organiserons des actions à l'intérieur du pays, et nous en aurons d'autres sur le front international", a-t-il prévenu, sans plus de précisions.
De son côté, le gouvernement intérimaire de Micheletti a mis en garde le président vénézuélien Hugo Chavez ainsi que les alliés de Zelaya, comme Cuba ou le Nicaragua, afin d'éviter toute ingérence visant à rétablir dans ses fonctions le chef de l'Etat déchu.
Chavez a promis de faire tout son possible pour aider Zelaya à retrouver son poste.
Signe de la tension croissante entre le Honduras et le Venezuela, la police hondurienne a interpellé et placé en détention pendant plusieurs heures des équipes de la chaîne de télévision publique vénézuélienne, basée à Caracas.
L'ambassadeur du Venezuela à Tegucigalpa a émis une protestation accusant les autorités du Honduras de "harcèlement constant" contre les journalistes de son pays.
Source: Reuters via Yahoo News
"Le gouvernement a pu, non seulement, réduire la criminalité dans tout le pays, mais aussi ramener le calme pour la population hondurienne", ont ajouté les autorités.
Désormais isolé politiquement, le Honduras s'apprête à entrer dans une longue période d'austérité due à la suspension des aides internationales après le coup d'Etat. La levée du couvre-feu montre toutefois que les nouvelles autorités ne craignent pas les partisans de Manuel Zelaya, qui manifestent quasi quotidiennement.
Le gouvernement intérimaire s'oppose catégoriquement au retour de Zelaya, accusé d'avoir enfreint la Constitution en cherchant à lever la limitation du nombre de mandats présidentiels.
Dans ce contexte, la médiation entreprise par le président costaricain Oscar Arias a connu un départ difficile et n'a pour l'heure débouché que sur la promesse d'une poursuite du dialogue.
Samedi, un millier de manifestants se sont dirigés vers l'aéroport de la capitale pour commémorer la mort d'un partisan de Zelaya lors de heurts au même endroit, dimanche dernier, quand l'armée avait encerclé le site pour empêcher le retour du président.
TENSION AVEC LE VENEZUELA
Ce dernier, qui se trouvait samedi en République dominicaine, a estimé que les pourparlers au Costa Rica avaient ouvert une "fenêtre" en vue d'un accord.
"Le Honduras est isolé, ce qui montre qu'une erreur a été commise", a-t-il déclaré à Saint-Domingue après y avoir été accueilli par le gouvernement dominicain.
"La semaine prochaine, peut-être, nous organiserons des actions à l'intérieur du pays, et nous en aurons d'autres sur le front international", a-t-il prévenu, sans plus de précisions.
De son côté, le gouvernement intérimaire de Micheletti a mis en garde le président vénézuélien Hugo Chavez ainsi que les alliés de Zelaya, comme Cuba ou le Nicaragua, afin d'éviter toute ingérence visant à rétablir dans ses fonctions le chef de l'Etat déchu.
Chavez a promis de faire tout son possible pour aider Zelaya à retrouver son poste.
Signe de la tension croissante entre le Honduras et le Venezuela, la police hondurienne a interpellé et placé en détention pendant plusieurs heures des équipes de la chaîne de télévision publique vénézuélienne, basée à Caracas.
L'ambassadeur du Venezuela à Tegucigalpa a émis une protestation accusant les autorités du Honduras de "harcèlement constant" contre les journalistes de son pays.
Source: Reuters via Yahoo News