Plusieurs quotidiens et responsables de l'opposition ont reproché mardi aux autorités de n'avoir tiré aucune leçon des feux dévastateurs et meurtriers de 2007 et de n'avoir procédé à aucune amélioration des dispositifs et des équipements de protection contre les incendies.
"Omissions et erreurs fatales", a ainsi lancé en Une le journal conservateur Kathimerini. "Les mêmes erreurs ont toutes été répétées...par manque de coordination, d'évaluation défaillante de la situation" et de "retards".
Les quotidiens d'opposition étaient encore plus virulents. Le journal Eleftherotypia a évoqué un "Etat criminel" dans le titre d'un article sur les incendies. "C'est la faute des pins!", a écrit un autre journal, Ta Nea, raillant les déclarations faites lundi par Evangelos Antonaros, porte-parole du gouvernement. "Les pins sont peut-être beaux mais ils entravent les efforts de lutte contre les incendies", avait souligné ce dernier.
Le chef du Parti socialiste (Pasok, principal parti d'opposition), George Papandreou a de son côté parlé de véritable "crime". Les dégâts subis "sont totalement inexcusables parce qu'ils auraient pu être évités. Ils auraient pu l'être si on avait tiré les leçons de 2007", a-t-il dit, accusant le gouvernement d'absence de coordination dans la lutte anti-incendie, de laxisme à l'égard de la spéculation de certains promoteurs immobiliers et d'une utilisation inadéquate des volontaires.
De son côté, la dirigeante du Parti communiste Aleka Papariga a dénoncé un gouvernement "inefficace et désorganisé". "Le gouvernement doit répondre du manque de plan cadre, du retard pris dans l'achat de matériels pour la lutte aérienne contre les feux et du manque de personnels entraînés", a-t-elle déclaré.
Mardi, les sapeurs-pompiers continuaient de patrouiller dans des secteurs au nord et à l'est de la capitale grecque pour prévenir toute reprise de feu pendant l'évaluation des dommages.
Au moins 150 habitations ont été dévastées par les flammes, selon des responsables, alors que des dizaines de milliers d'hectares de pinèdes, d'oliveraies, de broussailles et de terres cultivées sont partis en fumée.
Dans la région d'Athènes, la majeure partie du Mont Penteli, qui sépare la capitale de la plaine de Marathon, a été calcinée. Les pinèdes du secteur avaient également très touchées par un incendie en 1995.
Selon le système d'information européen sur les incendies de forêt, quelque 21.000 hectares ont été dévastés dans le feu qui a éclaté vendredi soir dans une zone montagneuse près de Marathon avant que les pompiers ne réussissent à maîtriser le sinistre lundi. Mardi, quelque 500 pompiers, assistés de 300 soldats, patrouillaient dans ce secteur, d'après l'un de leurs porte-parole. Depuis la voie des airs, trois avions et un hélicoptère larguaient de l'eau sur les flammes encore actives, au lendemain de l'intervention de 19 appareils et du largage de quelque 14.000 tonnes d'eau sur le brasier.
Des experts ont prévenu qu'il faudrait attendre des générations pour que les forêts se reconstituent et que nombre de massifs avaient été détruits au-delà de tout espoir de reprise naturelle.
Mardi, un feu était toujours actif à proximité de villages sur l'île d'Eubée, à l'est de la capitale grecque tandis qu'un autre, au nord-ouest, était sous contrôle partiel près de la ville côtière de Porto Germeno, selon un porte-parole des sapeurs-pompiers.
Le cabinet grec s'est réuni dans la journée pour discuter des possibles mesures d'aide en faveur des habitants dont les maisons ont été endommagées dans les flammes, les plus dévastatrices jamais enregistrées dans l'Attique, et les plus violentes en Grèce depuis les feux de forêt de 2007, qui avaient fait 76 morts et détruit 275.000 hectares pendant plus de deux mois.
Les autorités n'ont pas précisé comment le feu avait commencé vendredi soir. Mais le gouvernement conservateur a défendu ses efforts de lutte contre les incendies, auxquels ont participé des appareils bombardiers d'eau italiens, français et chypriotes. Son porte-parole Evangelos Antonaros a affirmé mardi que les efforts avaient été "bien coordonnés", s'abstenant de tout commentaire sur les critiques. Le gouvernement a fait savoir que les propriétaires de bâtiments légalement construits seraient indemnisés des destructions et dégâts causés par les flammes.
Source: Associated Presse via Yahoo News
"Omissions et erreurs fatales", a ainsi lancé en Une le journal conservateur Kathimerini. "Les mêmes erreurs ont toutes été répétées...par manque de coordination, d'évaluation défaillante de la situation" et de "retards".
Les quotidiens d'opposition étaient encore plus virulents. Le journal Eleftherotypia a évoqué un "Etat criminel" dans le titre d'un article sur les incendies. "C'est la faute des pins!", a écrit un autre journal, Ta Nea, raillant les déclarations faites lundi par Evangelos Antonaros, porte-parole du gouvernement. "Les pins sont peut-être beaux mais ils entravent les efforts de lutte contre les incendies", avait souligné ce dernier.
Le chef du Parti socialiste (Pasok, principal parti d'opposition), George Papandreou a de son côté parlé de véritable "crime". Les dégâts subis "sont totalement inexcusables parce qu'ils auraient pu être évités. Ils auraient pu l'être si on avait tiré les leçons de 2007", a-t-il dit, accusant le gouvernement d'absence de coordination dans la lutte anti-incendie, de laxisme à l'égard de la spéculation de certains promoteurs immobiliers et d'une utilisation inadéquate des volontaires.
De son côté, la dirigeante du Parti communiste Aleka Papariga a dénoncé un gouvernement "inefficace et désorganisé". "Le gouvernement doit répondre du manque de plan cadre, du retard pris dans l'achat de matériels pour la lutte aérienne contre les feux et du manque de personnels entraînés", a-t-elle déclaré.
Mardi, les sapeurs-pompiers continuaient de patrouiller dans des secteurs au nord et à l'est de la capitale grecque pour prévenir toute reprise de feu pendant l'évaluation des dommages.
Au moins 150 habitations ont été dévastées par les flammes, selon des responsables, alors que des dizaines de milliers d'hectares de pinèdes, d'oliveraies, de broussailles et de terres cultivées sont partis en fumée.
Dans la région d'Athènes, la majeure partie du Mont Penteli, qui sépare la capitale de la plaine de Marathon, a été calcinée. Les pinèdes du secteur avaient également très touchées par un incendie en 1995.
Selon le système d'information européen sur les incendies de forêt, quelque 21.000 hectares ont été dévastés dans le feu qui a éclaté vendredi soir dans une zone montagneuse près de Marathon avant que les pompiers ne réussissent à maîtriser le sinistre lundi. Mardi, quelque 500 pompiers, assistés de 300 soldats, patrouillaient dans ce secteur, d'après l'un de leurs porte-parole. Depuis la voie des airs, trois avions et un hélicoptère larguaient de l'eau sur les flammes encore actives, au lendemain de l'intervention de 19 appareils et du largage de quelque 14.000 tonnes d'eau sur le brasier.
Des experts ont prévenu qu'il faudrait attendre des générations pour que les forêts se reconstituent et que nombre de massifs avaient été détruits au-delà de tout espoir de reprise naturelle.
Mardi, un feu était toujours actif à proximité de villages sur l'île d'Eubée, à l'est de la capitale grecque tandis qu'un autre, au nord-ouest, était sous contrôle partiel près de la ville côtière de Porto Germeno, selon un porte-parole des sapeurs-pompiers.
Le cabinet grec s'est réuni dans la journée pour discuter des possibles mesures d'aide en faveur des habitants dont les maisons ont été endommagées dans les flammes, les plus dévastatrices jamais enregistrées dans l'Attique, et les plus violentes en Grèce depuis les feux de forêt de 2007, qui avaient fait 76 morts et détruit 275.000 hectares pendant plus de deux mois.
Les autorités n'ont pas précisé comment le feu avait commencé vendredi soir. Mais le gouvernement conservateur a défendu ses efforts de lutte contre les incendies, auxquels ont participé des appareils bombardiers d'eau italiens, français et chypriotes. Son porte-parole Evangelos Antonaros a affirmé mardi que les efforts avaient été "bien coordonnés", s'abstenant de tout commentaire sur les critiques. Le gouvernement a fait savoir que les propriétaires de bâtiments légalement construits seraient indemnisés des destructions et dégâts causés par les flammes.
Source: Associated Presse via Yahoo News