Humeurs - Rumeurs
03/12/2017 14:53

Le gène de la paresse

Courant 2008, une étude menée par J. Timothy Lightfoot et son équipe de l’Université de Caroline du Nord, tendait à prouver que le niveau d’activité serait en partie déterminé par la génétique, chez les souris. Des zones analogues pourraient exister chez l’Homme. La paresse serait génétique et, par conséquent, surtout pas un droit humain ou social lié à la pénibilité du travail. Rappelons-nous que l'esclavage n'a pas été aboli depuis si longtemps.
L'éloge de la paresse n'est pas théorie nouvelle. Paul Lafargue (1842-1911) s'était distingué avec un essai:"Le droit à la paresse". Le philosophe romain Sénèque (4 avant JC- 65) faisait déjà l'éloge de l'oisiveté comme contrepoint aux activités des affaires et nécessaire repli méditatif.


Utilisant des souris sélectionnées en fonction de leur niveau d'activité, l'équipe aurait identifié une vingtaine de sites génomiques qui influenceraient le niveau d'activité des animaux.

L'identification de telles zones génétiques était une première et J.T. Lightfoot pensait que des zones analogues pouvaient exister chez l'Homme. Une nouvelle étude, menée sur des hommes et des femmes, devait donc bientôt être conduite.

Les résultats de la première étude étaient parus dans le dernier numéro du Journal of Heredity (https://academic.oup.com/jhered), un titre de presse spécialisée consacré à la génétique.

Source:Yahoo news
 


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