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19/11/2015 23:59

Le gaz sarin dans les attentats

Un arrêté publié le 14 novembre au Journal officiel autorise l'utilisation de sulfate d'atropine. Produit habituellement par la pharmacie centrale des armées, cette solution injectable est un antidote des neurotoxiques organophosphorés tels que le gaz sarin. Selon la Direction de la santé, cette mesure a été mise en œuvre en vue de la COP. Elle n'a donc pas été prise suite aux attentats du 13 novembre à Paris. Toutefois, le gaz sarin a déjà été employé dans le cadre d'attentats. Historique:


Carla del Ponte
1994: un attentat au gaz sarin a lieu dans la ville de Matsumoto au Japon, dans la nuit du 27 au 28 juin, par la secte Aum Shinrikyō. On dénombre huit morts et deux cents blessés.
1995: cette même secte perpètre un attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo. Celui-ci cause la mort de 12 personnes et en blesse plus de 5 500 autres.
2004: un engin explosif improvisé utilisant un obus au sarin est employé dans un attentat pendant la guerre d'Irak.
2013: grâce à des journalistes du journal Le Monde, le gouvernement français établit l'existence de 13 victimes au gaz sarin dans la région de Joba. La Russie annonce détenir la preuve de l'utilisation du gaz sarin par les rebelles syriens qui auraient fait 26 morts le 19 mars. Le 21 août, les rebelles annoncent qu'une attaque au gaz sarin a eu lieu au cours d'un bombardement attribué au Régime syrien sur la banlieue Est de Damas et avancent un nombre de morts compris entre 100 et 1300.

Le gaz sarin a été classé comme arme de destruction massive par les Nations unies. Les États devaient avoir détruit leurs stocks d'armes chimiques avant 2007.


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