Affaire Bettencourt: Woerth salue la "grande élégance" des syndicats
Le ministre du Travail Eric Woerth a salué jeudi la "grande élégance" des syndicats, qui ne se sont pas exprimé sur l'affaire Bettencourt pour laquelle le ministre est sous pression depuis plusieurs semaines."Les syndicats ont été d'une grande élégance dans cette affaire-là, ce n'est pas le cas de tout le monde", a déclaré le ministre, qui s'exprimait devant l'Association des journalistes économiques et financiers (AJEF) à Paris. "Ils n'ont jamais mis d'huile sur le feu, ils sont restés sur les sujets qui les concernent et je leur rends hommage", a-t-il dit. Toutefois fin août, Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, avait regretté que la discussion sur la réforme des retraites soit "polluée" par la "situation fragile" du ministre du Travail, empêtré dans des soupçons de conflits d'intérêts dans l'affaire Bettencourt. "Chacun le sait bien, la réforme qu'il (M. Woerth) a à défendre du point de vue du gouvernement va être polluée par son statut de supposé mis en cause, objet de polémique sur tout un tas de sujets", avait-il déploré, estimant que cela compliquait "de fait" les choses pour les organisations syndicales. Sur ce point, M. Woerth a fait remarquer que le dossier de la réforme était désormais très avancé. "On n'est pas au début de la réforme des retraites mais à la veille des discussions parlementaires", a-t-il dit.( le Point.fr)
Banier suggère le financement de Sarkozy par Bettencourt
Le Monde et Mediapart publient simultanément ce jeudi des extraits de l'audition de François-Marie Banier, l'ami du couple Bettencourt, suite à la saisie de ses notes. Dans ses carnets personnels, l'écrivain retranscrit des conversations avec Liliane Bettencourt au cours lesquelles le nom de Nicolas Sarkozy est cité. Selon ses notes, dont François-Marie Banier a affirmé aux policiers qu'il s'agissait d'une sorte de trame romanesque, le Président, comme d'autres hommes politiques, aurait reçu de l'argent, confirmant ainsi les propos de l'ex-comptable de Liliane Bettencourt : « Je vous indique que correspond aussi en clair à la réalité vécue le passage sur M. Sarkozy, du 26 avril 2007, lâche M.Banier. Elle [Mme Bettencourt] cherche à me dire quels sont les écueils de quelqu'un qui possède de l'argent, et l'exemple qu'elle prend par rapport à ces demandes d'argent est aussi romanesque. » Prudent, François-Marie Banier suggère plus qu'il n'affirme. Il certifie que son amie milliardaire lui a parlé de sollicitations de la part de Nicolas Sarkozy mais il suppose qu'elle confond les noms, se trompe peut-être, voire se vante un peu. Banier : « Je ne cherche pas à protéger Sarkozy » Mediapart cite plusieurs extraits de l'audition de l'artiste, entendu par la police les 15 et 16 juillet, dont celui-ci : « Je ne cherche pas à protéger Sarkozy, par contre Liliane est du genre à confondre les noms. Elle aurait pu confondre avec Balladur ou un autre. Elle m'a à plusieurs reprises cité des demandes d'argent en se trompant sur la personne qui lui demandait. Elle est tellement harcelée (environ 20 demandes par jour et 100 lettres) qu'elle finit par mélanger. Liliane a beaucoup donné, par exemple à Mme Pompidou et aux époux Mitterrand, mais aussi, à travers eux, pour d'autres causes qu'eux-mêmes. » (Rue 89)
Hamon se rapproche de Besancenot: Moscovici et Collomb confient leur "malaise"
Le rapprochement entre Benoît Hamon et Olivier Besancenot fait bien tousser au PS. Dans un article intitulé "Hamon s'allie à Besancenot", Le Parisien de ce mardi explique que le porte-parole du PS et le leader du Nouveau Parti anticapitaliste ont choisi de faire campagne ensemble pour défendre la retraite à 60 ans. Celui qui représente l'aile gauche du PS a ainsi invité le leader du NPA le 19 septembre à l'université d'été de son courant "un Monde d'avance" au Vieux-Boucau (Landes). Et toujours selon Le Parisien, les deux hommes pourraient se retrouver sur la même estrade dès le 8 septembre, au lendemain de la grande manifestation sur les retraites, pour un meeting à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Olivier Besancenot, qui avait refusé l'an dernier de participer à l'université d'été du courant de Benoît Hamon, explique dans Le Parisien qu'il se réjouit de ne plus être "infréquentables pour le PS" Soutien de Benoît Hamon, l'ex-ministre Marie-Noëlle Lienemann, défend ce rapprochement: "l'unité de toutes les forces de gauche est nécessaire pour faire reculer le projet de Nicolas Sarkozy." Mais au lendemain de l'université du PS, où le premier parti d'opposition a voulu montrer qu'il disposait d'un projet crédible pour gouverner en 2012, ce rapprochement avec le NPA est mal vu par certains socialistes. Déjà, le 6 mai dernier, la participation d'un proche d'Hamon -le secrétaire national Razzye Hammadi- à un meeting au côté de Besancenot "avait déjà crispé Martine Aubry", rappelle Le Parisien. Et en décembre 2008, le porte-parole du PS avait déjà été accusé au sein de son parti d'être sur une ligne trop à gauche, en proposant de rétablir "une forme d'autorisation administrative" pour les licenciements boursiers. Contactés par Le Post, deux représentants de l'aile sociale démocrate du PS, Pierre Moscovici et Gérard Collomb, dénoncent ce rapprochement. ( Le Post)
Sources: Yahoo Actualités
Le ministre du Travail Eric Woerth a salué jeudi la "grande élégance" des syndicats, qui ne se sont pas exprimé sur l'affaire Bettencourt pour laquelle le ministre est sous pression depuis plusieurs semaines."Les syndicats ont été d'une grande élégance dans cette affaire-là, ce n'est pas le cas de tout le monde", a déclaré le ministre, qui s'exprimait devant l'Association des journalistes économiques et financiers (AJEF) à Paris. "Ils n'ont jamais mis d'huile sur le feu, ils sont restés sur les sujets qui les concernent et je leur rends hommage", a-t-il dit. Toutefois fin août, Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, avait regretté que la discussion sur la réforme des retraites soit "polluée" par la "situation fragile" du ministre du Travail, empêtré dans des soupçons de conflits d'intérêts dans l'affaire Bettencourt. "Chacun le sait bien, la réforme qu'il (M. Woerth) a à défendre du point de vue du gouvernement va être polluée par son statut de supposé mis en cause, objet de polémique sur tout un tas de sujets", avait-il déploré, estimant que cela compliquait "de fait" les choses pour les organisations syndicales. Sur ce point, M. Woerth a fait remarquer que le dossier de la réforme était désormais très avancé. "On n'est pas au début de la réforme des retraites mais à la veille des discussions parlementaires", a-t-il dit.( le Point.fr)
Banier suggère le financement de Sarkozy par Bettencourt
Le Monde et Mediapart publient simultanément ce jeudi des extraits de l'audition de François-Marie Banier, l'ami du couple Bettencourt, suite à la saisie de ses notes. Dans ses carnets personnels, l'écrivain retranscrit des conversations avec Liliane Bettencourt au cours lesquelles le nom de Nicolas Sarkozy est cité. Selon ses notes, dont François-Marie Banier a affirmé aux policiers qu'il s'agissait d'une sorte de trame romanesque, le Président, comme d'autres hommes politiques, aurait reçu de l'argent, confirmant ainsi les propos de l'ex-comptable de Liliane Bettencourt : « Je vous indique que correspond aussi en clair à la réalité vécue le passage sur M. Sarkozy, du 26 avril 2007, lâche M.Banier. Elle [Mme Bettencourt] cherche à me dire quels sont les écueils de quelqu'un qui possède de l'argent, et l'exemple qu'elle prend par rapport à ces demandes d'argent est aussi romanesque. » Prudent, François-Marie Banier suggère plus qu'il n'affirme. Il certifie que son amie milliardaire lui a parlé de sollicitations de la part de Nicolas Sarkozy mais il suppose qu'elle confond les noms, se trompe peut-être, voire se vante un peu. Banier : « Je ne cherche pas à protéger Sarkozy » Mediapart cite plusieurs extraits de l'audition de l'artiste, entendu par la police les 15 et 16 juillet, dont celui-ci : « Je ne cherche pas à protéger Sarkozy, par contre Liliane est du genre à confondre les noms. Elle aurait pu confondre avec Balladur ou un autre. Elle m'a à plusieurs reprises cité des demandes d'argent en se trompant sur la personne qui lui demandait. Elle est tellement harcelée (environ 20 demandes par jour et 100 lettres) qu'elle finit par mélanger. Liliane a beaucoup donné, par exemple à Mme Pompidou et aux époux Mitterrand, mais aussi, à travers eux, pour d'autres causes qu'eux-mêmes. » (Rue 89)
Hamon se rapproche de Besancenot: Moscovici et Collomb confient leur "malaise"
Le rapprochement entre Benoît Hamon et Olivier Besancenot fait bien tousser au PS. Dans un article intitulé "Hamon s'allie à Besancenot", Le Parisien de ce mardi explique que le porte-parole du PS et le leader du Nouveau Parti anticapitaliste ont choisi de faire campagne ensemble pour défendre la retraite à 60 ans. Celui qui représente l'aile gauche du PS a ainsi invité le leader du NPA le 19 septembre à l'université d'été de son courant "un Monde d'avance" au Vieux-Boucau (Landes). Et toujours selon Le Parisien, les deux hommes pourraient se retrouver sur la même estrade dès le 8 septembre, au lendemain de la grande manifestation sur les retraites, pour un meeting à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Olivier Besancenot, qui avait refusé l'an dernier de participer à l'université d'été du courant de Benoît Hamon, explique dans Le Parisien qu'il se réjouit de ne plus être "infréquentables pour le PS" Soutien de Benoît Hamon, l'ex-ministre Marie-Noëlle Lienemann, défend ce rapprochement: "l'unité de toutes les forces de gauche est nécessaire pour faire reculer le projet de Nicolas Sarkozy." Mais au lendemain de l'université du PS, où le premier parti d'opposition a voulu montrer qu'il disposait d'un projet crédible pour gouverner en 2012, ce rapprochement avec le NPA est mal vu par certains socialistes. Déjà, le 6 mai dernier, la participation d'un proche d'Hamon -le secrétaire national Razzye Hammadi- à un meeting au côté de Besancenot "avait déjà crispé Martine Aubry", rappelle Le Parisien. Et en décembre 2008, le porte-parole du PS avait déjà été accusé au sein de son parti d'être sur une ligne trop à gauche, en proposant de rétablir "une forme d'autorisation administrative" pour les licenciements boursiers. Contactés par Le Post, deux représentants de l'aile sociale démocrate du PS, Pierre Moscovici et Gérard Collomb, dénoncent ce rapprochement. ( Le Post)
Sources: Yahoo Actualités