Le sinistre a déjà fait 4 morts et brûlé 13.000 hectares en deux jours. Depuis lundi midi, la ville de Figueras (Espagne) respire enfin. Les fumées des feux nombreux, disséminés le long de la route nationale II (La Junquera-Gérone), ont déserté les rues de la ville et les incendies qui angoissaient les habitants de la périphérie urbaine ont pratiquement disparu. Il ne reste que quelques fumerolles. Le vent a changé. Le marin a remplacé la terrible tramontane mais avec un souffle aussi puissant et complexe à traiter par les soldats du feu, rendant parfois impossible l'usage des bombardiers d'eau. Les forêts de montagne de la frontière sont toujours visées par les langues de feu. «La violence du vent, sa vitesse nous obligent à agir avec prudence en protégeant les personnes. Nous devons sécuriser chaque opération. Car une rafale peut traverser la longueur d'un terrain de foot en deux minutes. Si à ce moment-là, les avions sont au ravitaillement, alors, vous perdez le match», explique le colonel Salles-Mazou du Codis 66 qui se donne trois jours pour mater ce feu «hors normes» ayant parcouru et détruit 13.000 hectares en bordure de zones habitées et traversées par des axes de communication très importants: l'autoroute 7 (AP7) et la ligne à grande vitesse Perpignan-Figueras. Signe encourageant, lundi soir, la circulation a été totalement rétablie sur l'autoroute A9 côté français.(lefigaro.fr) Ce doit être un incendie bien compliqué à gérer pour donner autant de fil à retorde aux pompiers Espagnols et français. Cependant tout les incendies sont compliqués et difficiles à arrêter.
Source: Yahoo actualités
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