Moins de cinq mois après, ses efforts pour relancer le processus de paix israélo-palestinien n'ont abouti à aucune percée. Cette absence de résultat n'aurait rien d'exceptionnel à l'aune de tant d''accords' et de vains 'processus' de paix, si un triple revers n'avait été infligé au mouvement palestinien.
Mal conseillé ou trop confiant dans son charisme personnel, M. Obama s'est attaqué à la reprise des négociations en exigeant des Israéliens qu'ils acceptent au préalable un gel total de la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Enhardi par un tel parrainage, Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, en a fait une condition sine qua non d'une reprise des pourparlers avec le gouvernement israélien.
Cette stratégie méconnaissait une double réalité : même si nombre d'Israéliens ne sont pas favorables à la colonisation sauvage des territoires palestiniens, la légitimité de la colonisation, fondement historique de l'Etat d'Israël, imprègne fortement les mentalités. Le gouvernement jusqu'au-boutiste du premier ministre israélien est partisan de la poursuite des implantations. Benyamin Nétanyahou ne refera pas l'erreur de s'aliéner le soutien des partis qui constituent sa majorité, qui lui a coûté le pouvoir en 1999.
Il a donc tenu bon, et Washington, comprenant que l'objectif d'un gel total de la colonisation était inatteignable, s'est rabattu sur l'idée qu'il fallait 'contenir' celle-ci. Pour M. Abbas, ce revirement équivalait à un camouflet. Ce ne fut pas le seul. Soumis à une forte pression américaine, le chef de l'Autorité palestinienne a dû accepter de se rendre à New York pour y serrer la main de M. Nétanyahou. Cette photo tant désirée par M. Obama ne scellait aucun rapprochement des positions.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
Source: Le Monde via Yahoo News
Mal conseillé ou trop confiant dans son charisme personnel, M. Obama s'est attaqué à la reprise des négociations en exigeant des Israéliens qu'ils acceptent au préalable un gel total de la colonisation juive en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Enhardi par un tel parrainage, Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, en a fait une condition sine qua non d'une reprise des pourparlers avec le gouvernement israélien.
Cette stratégie méconnaissait une double réalité : même si nombre d'Israéliens ne sont pas favorables à la colonisation sauvage des territoires palestiniens, la légitimité de la colonisation, fondement historique de l'Etat d'Israël, imprègne fortement les mentalités. Le gouvernement jusqu'au-boutiste du premier ministre israélien est partisan de la poursuite des implantations. Benyamin Nétanyahou ne refera pas l'erreur de s'aliéner le soutien des partis qui constituent sa majorité, qui lui a coûté le pouvoir en 1999.
Il a donc tenu bon, et Washington, comprenant que l'objectif d'un gel total de la colonisation était inatteignable, s'est rabattu sur l'idée qu'il fallait 'contenir' celle-ci. Pour M. Abbas, ce revirement équivalait à un camouflet. Ce ne fut pas le seul. Soumis à une forte pression américaine, le chef de l'Autorité palestinienne a dû accepter de se rendre à New York pour y serrer la main de M. Nétanyahou. Cette photo tant désirée par M. Obama ne scellait aucun rapprochement des positions.... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
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