Le déficit public s'élève à 50,3 milliards d'euros, soit une dégradation de 7,7 milliards, en raison d'une progression des dépenses (+4,0%) supérieure à celle des recettes publiques (+3,4%).
La dette publique s'est pour sa part montée à 64,2% du PIB contre 63,6% en 2006, avec un montant total en hausse de 5,2% à 1.209,5 milliards d'euros.
Le ratio déficit/PIB avait baissé au cours des trois exercices précédents et le président Nicolas Sarkozy s'était engagé, le 9 juillet dernier devant les ministres des Finances de la zone euro, sur un montant de 2,4% en 2007.
Le Premier ministre François Fillon et la ministre de l'Economie Christine Lagarde avaient cependant préparé les esprits à ce dépassement en affirmant cette semaine que le montant serait "un peu supérieur" aux 2,4% prévus en raison du ralentissement de la croissance. Le ministre du Budget Eric Woerth a confirmé vendredi matin sur RTL le chiffre de 2,7% avancé la veille par le journal Les Echos.
L'objectif de 2,3% pour 2008 sera lui aussi revu.
Le déficit public englobe le déficit de l'Etat - annoncé en février à 2,1% du PIB - et ceux de la Sécurité sociale et des administrations publiques. Le traité de Maastricht prévoit qu'il ne doit pas dépasser 3%, sauf circonstances exceptionnelles, et la France s'est engagée à le résorber à l'horizon de 2012.
Le gouvernement a ramené sa prévision de croissance pour cette année à 1,7-2,0%, au lieu d'une fourchette précédente de 2,0-2,5% et contre +1,9% en 2007.
Les chiffres du déficit et de la dette publiés vendredi seront notifiés dans la foulée à Eurostat, l'agence de statistique de l'Union européenne.
Dans son communiqué, l'Insee note que le taux de prélèvements obligatoires, après trois années de hausse, a diminué de 0,4 point en 2007 pour représenter 43,5% du PIB après 43,9% en 2006, et ce en raison d'une progression modérée des impôts (+3,1%).
yahoo.com
La dette publique s'est pour sa part montée à 64,2% du PIB contre 63,6% en 2006, avec un montant total en hausse de 5,2% à 1.209,5 milliards d'euros.
Le ratio déficit/PIB avait baissé au cours des trois exercices précédents et le président Nicolas Sarkozy s'était engagé, le 9 juillet dernier devant les ministres des Finances de la zone euro, sur un montant de 2,4% en 2007.
Le Premier ministre François Fillon et la ministre de l'Economie Christine Lagarde avaient cependant préparé les esprits à ce dépassement en affirmant cette semaine que le montant serait "un peu supérieur" aux 2,4% prévus en raison du ralentissement de la croissance. Le ministre du Budget Eric Woerth a confirmé vendredi matin sur RTL le chiffre de 2,7% avancé la veille par le journal Les Echos.
L'objectif de 2,3% pour 2008 sera lui aussi revu.
Le déficit public englobe le déficit de l'Etat - annoncé en février à 2,1% du PIB - et ceux de la Sécurité sociale et des administrations publiques. Le traité de Maastricht prévoit qu'il ne doit pas dépasser 3%, sauf circonstances exceptionnelles, et la France s'est engagée à le résorber à l'horizon de 2012.
Le gouvernement a ramené sa prévision de croissance pour cette année à 1,7-2,0%, au lieu d'une fourchette précédente de 2,0-2,5% et contre +1,9% en 2007.
Les chiffres du déficit et de la dette publiés vendredi seront notifiés dans la foulée à Eurostat, l'agence de statistique de l'Union européenne.
Dans son communiqué, l'Insee note que le taux de prélèvements obligatoires, après trois années de hausse, a diminué de 0,4 point en 2007 pour représenter 43,5% du PIB après 43,9% en 2006, et ce en raison d'une progression modérée des impôts (+3,1%).
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