Pierre Lellouche veut «passer à la construction d'écoles, de logements, d'hôpitaux» pour les Roms
Pierre Lellouche veut «passer à l'action» concernant les Roms. Le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes a affirmé ce vendredi qu'il fallait favoriser l'intégration des Roms en Europe, Pierre Lellouche, au sortir de sa rencontre avec le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjörn Jagland, qui lui a emboîté le pas. Les deux responsables ont émis ce souhait lors d'une conférence de presse conjointe à l'issue d'une rencontre à Paris au cours de laquelle l'ancien Premier ministre de Norvège a présenté son initiative pour une action conjointe entre l'Union européenne, le Conseil de l'Europe et leurs Etats membres en faveur des droits et obligations des communautés Roms en Europe. «Ne plus voir des petits enfants être contraints de mendier ou voler». Cette initiative «est pertinente et utile pour passer de la phase des discours à une phase d'action (...) pour ne plus voir des petits enfants être contraints de mendier ou voler et ne pas aller à l'école, et de vivre dans des conditions abominables», a estimé Pierre Lellouche. «Il est temps de passer à la construction d'écoles, de logements, d'hôpitaux pour 11 millions de Roms sur le continent européen, dont neuf sont des citoyens de l'UE», a ajouté le secrétaire d'Etat qui a dit vouloir réunir prochainement ses homologues européens sur ce sujet. «Mettre un terme à cet échanges de paroles». Thorbjörn Jagland a, de son côté, jugé qu'«il est temps de mettre un terme à cet échanges de paroles et de passer à des actions collectives», en allusion aux vives tensions survenues entre la Commission européenne et le gouvernement français sur sa politique à l'égard des Roms.(20minutes)
Le dangereux pari de Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy joue avec le feu. Sa politique sécuritaire, délibérément mise en scène tout l'été, a produit ses effets dans l'électorat populaire et d'extrême droite. L'hémorragie constatée lors des régionales est stoppée. Le chef de l'État regagne même sérieusement du terrain auprès de ces catégories qui avaient cru en lui en 2007 et qui s'étaient éloignées, déçues par l'absence de résultats. Le démantèlement des campements illégaux, "en priorité les Roms", comme le disait la circulaire du 5 août, était un message clair et visible à tous ceux qui pouvaient douter de la volonté présidentielle. Mais, en même temps, ce message a été tout aussi bien perçu par le reste du monde, qui s'est indigné que la patrie des droits de l'homme, volontiers donneuse de leçons, semble stigmatiser une minorité ethnique. L'ONU, le Parlement européen, la commission de Bruxelles et même Angela Merkel, quoi qu'en dise l'Élysée, se sont désolidarisés de cette politique systématique d'expulsion de Roms. Voilà Nicolas Sarkozy isolé sur la scène internationale, en posture d'accusé, lui qui comptait ouvrir une séquence de politique étrangère flatteuse pour la France, avec en ligne de mire la présidence du G20 et du G8.(lepoint.fr)
Source: Yahoo Actualités
Pierre Lellouche veut «passer à l'action» concernant les Roms. Le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes a affirmé ce vendredi qu'il fallait favoriser l'intégration des Roms en Europe, Pierre Lellouche, au sortir de sa rencontre avec le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjörn Jagland, qui lui a emboîté le pas. Les deux responsables ont émis ce souhait lors d'une conférence de presse conjointe à l'issue d'une rencontre à Paris au cours de laquelle l'ancien Premier ministre de Norvège a présenté son initiative pour une action conjointe entre l'Union européenne, le Conseil de l'Europe et leurs Etats membres en faveur des droits et obligations des communautés Roms en Europe. «Ne plus voir des petits enfants être contraints de mendier ou voler». Cette initiative «est pertinente et utile pour passer de la phase des discours à une phase d'action (...) pour ne plus voir des petits enfants être contraints de mendier ou voler et ne pas aller à l'école, et de vivre dans des conditions abominables», a estimé Pierre Lellouche. «Il est temps de passer à la construction d'écoles, de logements, d'hôpitaux pour 11 millions de Roms sur le continent européen, dont neuf sont des citoyens de l'UE», a ajouté le secrétaire d'Etat qui a dit vouloir réunir prochainement ses homologues européens sur ce sujet. «Mettre un terme à cet échanges de paroles». Thorbjörn Jagland a, de son côté, jugé qu'«il est temps de mettre un terme à cet échanges de paroles et de passer à des actions collectives», en allusion aux vives tensions survenues entre la Commission européenne et le gouvernement français sur sa politique à l'égard des Roms.(20minutes)
Le dangereux pari de Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy joue avec le feu. Sa politique sécuritaire, délibérément mise en scène tout l'été, a produit ses effets dans l'électorat populaire et d'extrême droite. L'hémorragie constatée lors des régionales est stoppée. Le chef de l'État regagne même sérieusement du terrain auprès de ces catégories qui avaient cru en lui en 2007 et qui s'étaient éloignées, déçues par l'absence de résultats. Le démantèlement des campements illégaux, "en priorité les Roms", comme le disait la circulaire du 5 août, était un message clair et visible à tous ceux qui pouvaient douter de la volonté présidentielle. Mais, en même temps, ce message a été tout aussi bien perçu par le reste du monde, qui s'est indigné que la patrie des droits de l'homme, volontiers donneuse de leçons, semble stigmatiser une minorité ethnique. L'ONU, le Parlement européen, la commission de Bruxelles et même Angela Merkel, quoi qu'en dise l'Élysée, se sont désolidarisés de cette politique systématique d'expulsion de Roms. Voilà Nicolas Sarkozy isolé sur la scène internationale, en posture d'accusé, lui qui comptait ouvrir une séquence de politique étrangère flatteuse pour la France, avec en ligne de mire la présidence du G20 et du G8.(lepoint.fr)
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