Le gouvernement birman a communiqué mercredi soir un nouveau bilan de 38.491 morts et 27.838 blessés, mais la Fédération internationale de la Croix-Rouge (FICR) avançait plutôt une fourchette de 68.833 à 127.990 tués. Le porte-parole de la FICR, Matthew Cochrane, a précisé qu'il s'agissait d'un ordre de grandeur destiné aux donateurs et organisations partenaires. Des responsables de l'ONU ont quant à eux évalué le bilan probable à plus de 100.000 morts.
A cela s'ajoute la situation précaire de jusqu'à 2,5 millions de rescapés auxquels les organisations humanitaires tentent de faire parvenir de toute urgence nourriture, eau, abris, médicaments et autres produits de première nécessité. L'aide comprend notamment 2.000 kits anti-piqûre de serpents.
Jusqu'ici, les agences humanitaires de l'ONU ou non gouvernementales (ONG) n'ont pu atteindre que 270.000 de tous les sinistrés, le gouvernement refusant toujours de délivrer des visas aux spécialistes étrangers et de leur permettre de se rendre dans les zones les plus durement frappées. Mais la junte, bien qu'apparemment débordée par la situation, insiste pour garder le contrôle des opérations et donc des bénéficiaires de l'aide.
Régulièrement critiqués pour les violations des droits de l'Homme et la répression souvent violente du mouvement en faveur de la démocratie, les généraux tentent de maintenir l'isolement du pays. Le personnel humanitaire international est cantonné à la capitale économique, Rangoon, et la police empêche les étrangers de se rendre dans le delta de l'Irrawaddy (Sud). Seule une équipe médicale de la thaïlande voisine a été autorisée à se rendre dans le delta, à partir de vendredi.
La junte a aussi accepté la venue de 160 travailleurs humanitaires indiens, chinois, bangladais et thaïlandais mais ont ignorait quelle serait leur liberté de mouvement. Au Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU, Amanda Pitt a estimé que l'aide restait insuffisante. "Nous ne voulons pas que cela aboutisse à une deuxième vague de décès", a-t-elle souligné.
L'ONU a annoncé jeudi qu'une équipe d'évaluation rapide de l'Association des pays du Sud-Est asiatique (ASEAN) se rendrait en Birmanie dans les 24 heures pour déterminer les besoins les plus urgents.
Pour les généraux birmans en tout cas, l'urgence reste politique. Le régime totalitaire, qui a organisé un référendum constitutionnel une semaine après le passage de Nargis pour consolider son pouvoir, a déclaré jeudi avoir obtenu le soutien de la population avec 92,4% de "oui" et une participation de plus de 99% des quelque 22 millions d'électeurs inscrits. La consultation a été reportée au 24 mai à Rangoon et dans la région du delta mais selon les autorités le "oui" est mathématiquement irréversible.
Peu de Birmans se risqueraient à voter "non" dans ce pays tenu par les militaires depuis 1962. L'opposition et les organisations de défense des droits à l'Homme à l'étranger ont dénoncé le référendum, estimant qu'il serait forcément truqué.
Par ailleurs, la dépression tropicale qui s'était formée au large des côtes birmanes s'est affaiblie et le "potentiel pour le développement d'un important cyclone tropical" est désormais "faible", selon le Joint Typhoon Warning Centre (JTWC), un institut d'alerte météo du gouvernement américain. Le JTWC redoutait mercredi que cette dépression se transforme en ouragan, même si les "données disponibles" alors "ne justifiaient pas" l'émission d'un bulletin d'alerte cyclonique.
Source: yahoo news
A cela s'ajoute la situation précaire de jusqu'à 2,5 millions de rescapés auxquels les organisations humanitaires tentent de faire parvenir de toute urgence nourriture, eau, abris, médicaments et autres produits de première nécessité. L'aide comprend notamment 2.000 kits anti-piqûre de serpents.
Jusqu'ici, les agences humanitaires de l'ONU ou non gouvernementales (ONG) n'ont pu atteindre que 270.000 de tous les sinistrés, le gouvernement refusant toujours de délivrer des visas aux spécialistes étrangers et de leur permettre de se rendre dans les zones les plus durement frappées. Mais la junte, bien qu'apparemment débordée par la situation, insiste pour garder le contrôle des opérations et donc des bénéficiaires de l'aide.
Régulièrement critiqués pour les violations des droits de l'Homme et la répression souvent violente du mouvement en faveur de la démocratie, les généraux tentent de maintenir l'isolement du pays. Le personnel humanitaire international est cantonné à la capitale économique, Rangoon, et la police empêche les étrangers de se rendre dans le delta de l'Irrawaddy (Sud). Seule une équipe médicale de la thaïlande voisine a été autorisée à se rendre dans le delta, à partir de vendredi.
La junte a aussi accepté la venue de 160 travailleurs humanitaires indiens, chinois, bangladais et thaïlandais mais ont ignorait quelle serait leur liberté de mouvement. Au Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU, Amanda Pitt a estimé que l'aide restait insuffisante. "Nous ne voulons pas que cela aboutisse à une deuxième vague de décès", a-t-elle souligné.
L'ONU a annoncé jeudi qu'une équipe d'évaluation rapide de l'Association des pays du Sud-Est asiatique (ASEAN) se rendrait en Birmanie dans les 24 heures pour déterminer les besoins les plus urgents.
Pour les généraux birmans en tout cas, l'urgence reste politique. Le régime totalitaire, qui a organisé un référendum constitutionnel une semaine après le passage de Nargis pour consolider son pouvoir, a déclaré jeudi avoir obtenu le soutien de la population avec 92,4% de "oui" et une participation de plus de 99% des quelque 22 millions d'électeurs inscrits. La consultation a été reportée au 24 mai à Rangoon et dans la région du delta mais selon les autorités le "oui" est mathématiquement irréversible.
Peu de Birmans se risqueraient à voter "non" dans ce pays tenu par les militaires depuis 1962. L'opposition et les organisations de défense des droits à l'Homme à l'étranger ont dénoncé le référendum, estimant qu'il serait forcément truqué.
Par ailleurs, la dépression tropicale qui s'était formée au large des côtes birmanes s'est affaiblie et le "potentiel pour le développement d'un important cyclone tropical" est désormais "faible", selon le Joint Typhoon Warning Centre (JTWC), un institut d'alerte météo du gouvernement américain. Le JTWC redoutait mercredi que cette dépression se transforme en ouragan, même si les "données disponibles" alors "ne justifiaient pas" l'émission d'un bulletin d'alerte cyclonique.
Source: yahoo news