Arrivé en fin de matinée à l'aéroport londonien de Heathrow, le couple présidentiel a été accueilli par le prince Charles et son épouse Camilla, avant de se rendre en limousine jusqu'aux abords de la ville de Windsor, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Londres, où l'attendaient la reine et son époux le prince Philip.
Suivant à la lettre le très strict protocole britannique, le président français, critiqué pour son style qui lui a valu le sobriquet peu amène de "président bling bling", a serré la main que lui tendait la reine. Son épouse a elle salué la souveraine d'une petite révérence.
Pour cette première visite d'Etat d'un président français depuis celle de Jacques Chirac en 1996, Elizabeth II a déployé toute la pompe royale réservée aux invités de marque. Nicolas Sarkozy a ainsi rallié le château de Windsor à ses côtés dans un carrosse, tandis que Carla Bruni-Sarkozy partageait un autre carrosse avec le prince Philip.
Quelques milliers de curieux s'étaient massés derrière les barrières menant au château, les yeux surtout braqués sur la Première dame de France, habillée d'un ensemble gris avec petit béret assorti de chez Dior, d'une élégance évoquant l'ancienne première dame américaine Jackie Kennedy.
Bien loin de cette pompe, plusieurs médias britanniques ont profité de l'occasion pour publier une photographie en noir et blanc de l'ancien mannequin nue prise en 1993, devant être vendue aux enchères en avril par Christie's à New York.
Après un déjeuner "informel", le président français a ouvert la parenthèse politique de la journée en s'exprimant, très rare privilège, devant les Chambres des Communes et des Lords réunies dans la Galerie royale du Parlement de Westminster.
"Je suis venu proposer au peuple britannique qu'ensemble nous écrivions une nouvelle page de notre histoire commune, celle d'une fraternité franco-britannique (...) comme deux frères, ce que le peuple français et le peuple britannique peuvent accomplir ensemble est beaucoup plus grand que ce qu'ils peuvent réaliser séparément", a déclaré Nicolas Sarkozy.
Au titre de la "fraternité d'armes" entre les deux pays, il a également annoncé qu'il proposerait la semaine prochaine d'accroître la présence militaire française en Afghanistan, sans toutefois chiffrer ces renforts très attendus par ses partenaires de l'Otan.
Le président français a également exhorté la Grande-Bretagne à participer pleinement à l'aventure européenne, en plein débat britannique sur la ratification du traité de Lisbonne.
"L'Europe a besoin du Royaume-Uni", a-t-il déclaré, affirmant au passage que "le moteur franco-allemand" n'était "plus suffisant" pour l'animer.
"L'Entente cordiale entre dans une nouvelle ère (...) mais cela implique que la Grande-Bretagne soit au centre de l'Europe et non pas isolée", a déclaré en écho le Premier ministre Gordon Brown.
Au terme de cette première journée très protocolaire, la reine Elizabeth a elle aussi célébré les bonnes relations entre les deux pays, lors d'un banquet de 146 couverts offert à Windsor à M. Sarkozy, en queue de pie, et son épouse en robe fourreau bleu marine.
"Dans un esprit croissant de compréhension mutuelle à tant de niveaux, nous sommes prêts à affronter les défis à venir, sachant que nous pouvons produire des résultats efficaces et durables lorsque nous travaillons ensemble", s'est réjoui la souveraine britannique.
Dès jeudi matin, le président français devait retrouver M. Brown pour aborder les travaux pratiques de la "nouvelle fraternité" lors de leur premier sommet bilatéral depuis leur accession au pouvoir.
Au menu copieux de ce rendez-vous organisé dans le stade de l'équipe de football d'Arsenal: l'Otan et l'Afghanistan encore, mais aussi la coopération nucléaire, la défense européenne et l'immigration.
yahoo.com
Suivant à la lettre le très strict protocole britannique, le président français, critiqué pour son style qui lui a valu le sobriquet peu amène de "président bling bling", a serré la main que lui tendait la reine. Son épouse a elle salué la souveraine d'une petite révérence.
Pour cette première visite d'Etat d'un président français depuis celle de Jacques Chirac en 1996, Elizabeth II a déployé toute la pompe royale réservée aux invités de marque. Nicolas Sarkozy a ainsi rallié le château de Windsor à ses côtés dans un carrosse, tandis que Carla Bruni-Sarkozy partageait un autre carrosse avec le prince Philip.
Quelques milliers de curieux s'étaient massés derrière les barrières menant au château, les yeux surtout braqués sur la Première dame de France, habillée d'un ensemble gris avec petit béret assorti de chez Dior, d'une élégance évoquant l'ancienne première dame américaine Jackie Kennedy.
Bien loin de cette pompe, plusieurs médias britanniques ont profité de l'occasion pour publier une photographie en noir et blanc de l'ancien mannequin nue prise en 1993, devant être vendue aux enchères en avril par Christie's à New York.
Après un déjeuner "informel", le président français a ouvert la parenthèse politique de la journée en s'exprimant, très rare privilège, devant les Chambres des Communes et des Lords réunies dans la Galerie royale du Parlement de Westminster.
"Je suis venu proposer au peuple britannique qu'ensemble nous écrivions une nouvelle page de notre histoire commune, celle d'une fraternité franco-britannique (...) comme deux frères, ce que le peuple français et le peuple britannique peuvent accomplir ensemble est beaucoup plus grand que ce qu'ils peuvent réaliser séparément", a déclaré Nicolas Sarkozy.
Au titre de la "fraternité d'armes" entre les deux pays, il a également annoncé qu'il proposerait la semaine prochaine d'accroître la présence militaire française en Afghanistan, sans toutefois chiffrer ces renforts très attendus par ses partenaires de l'Otan.
Le président français a également exhorté la Grande-Bretagne à participer pleinement à l'aventure européenne, en plein débat britannique sur la ratification du traité de Lisbonne.
"L'Europe a besoin du Royaume-Uni", a-t-il déclaré, affirmant au passage que "le moteur franco-allemand" n'était "plus suffisant" pour l'animer.
"L'Entente cordiale entre dans une nouvelle ère (...) mais cela implique que la Grande-Bretagne soit au centre de l'Europe et non pas isolée", a déclaré en écho le Premier ministre Gordon Brown.
Au terme de cette première journée très protocolaire, la reine Elizabeth a elle aussi célébré les bonnes relations entre les deux pays, lors d'un banquet de 146 couverts offert à Windsor à M. Sarkozy, en queue de pie, et son épouse en robe fourreau bleu marine.
"Dans un esprit croissant de compréhension mutuelle à tant de niveaux, nous sommes prêts à affronter les défis à venir, sachant que nous pouvons produire des résultats efficaces et durables lorsque nous travaillons ensemble", s'est réjoui la souveraine britannique.
Dès jeudi matin, le président français devait retrouver M. Brown pour aborder les travaux pratiques de la "nouvelle fraternité" lors de leur premier sommet bilatéral depuis leur accession au pouvoir.
Au menu copieux de ce rendez-vous organisé dans le stade de l'équipe de football d'Arsenal: l'Otan et l'Afghanistan encore, mais aussi la coopération nucléaire, la défense européenne et l'immigration.
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