L'US Air Force a attribué en mars dernier au tandem constitué par le groupe aéronautique européen et l'américain Northrop Grumman un contrat de fourniture d'avions de ravitaillement en vol d'un montant de 35 milliards de dollars.
Mais le General Accounting Office (GAO), équivalent américain de la Cour des comptes, a avalisé mercredi dernier les protestations de Boeing, écarté de ce contrat, et préconisé la réouverture de l'appel d'offres.
Or McCain a été impliqué dans ce dossier: il avait joué un rôle de premier plan dans l'annulation en 2004 d'un contrat d'acquisition en location-vente de 100 Boeing 767 modifiés en ravitailleurs par l'US Air Force pour 23,5 milliards de dollars, sans appel d'offre.
Le sénateur avait dénoncé à l'époque "une arnaque" aux contribuables et s'était attribué la paternité d'une économie de 6 milliards de dollars pour les foyers américains imposés. Le 19 novembre 2004, à la tribune du Sénat, il avait estimé que ce fiasco relevait "soit d'une faillite systématique du contrôle des procédures d'achat, soit d'une cécité volontaire, soit d'une véritable corruption" de la part de l'armée de l'air.
Dans un communiqué diffusé après la remise en cause du contrat, le Parti démocrate accuse McCain d'avoir fait le jeu d'EADS, la maison-mère d'Airbus, le grand rival de Boeing. "En réalité, le sénateur McCain est intervenu à chaque étape de ce processus, faisant à chaque fois écho aux arguments du consortium EADS/Airbus", dénonce le comité national du Parti démocrate.
Et les démocrates tentent d'enfoncer le clou en accusant McCain d'avoir "contribué à orienter ce processus en faveur d'une compagnie européenne pour laquelle sept de ses conseillers de campagne et collecteurs de fonds ont fait du lobbying".
"LES PLUS EFFICACES AU PRIX LE PLUS RAISONNABLE"
Pour sa défense, McCain explique qu'il n'a agi que dans le seul but de promouvoir un appel d'offres équitable et transparent et que sa "préoccupation primordiale" était que l'US Air Force "achète les avions de ravitaillement en vol les plus efficaces au prix le plus raisonnable".
"A l'évidence, ils vont devoir reprendre cet appel d'offres et j'espère cette fois qu'ils le feront correctement", a-t-il dit mercredi dernier lors d'un déplacement de campagne à Springfield, dans le Missouri.
Son adversaire démocrate, Barack Obama, s'est félicité pour sa part des recommandations du GAO et a réclamé que l'US Air Force rouvre le processus.
Pour Loren Thompson, du Lexington Institute, un centre de recherche basé à Arlington, en Virginie, McCain a effectivement "fait pression sur l'Air Force pour que Northrop reste engagé" dans le processus de renouvellement des avions ravitailleurs.
"Les concessions qui en ont résulté ont apparemment faussé l'appel d'offres au détriment de Boeing", ajoute-t-elle.
Source: yahoo news
Mais le General Accounting Office (GAO), équivalent américain de la Cour des comptes, a avalisé mercredi dernier les protestations de Boeing, écarté de ce contrat, et préconisé la réouverture de l'appel d'offres.
Or McCain a été impliqué dans ce dossier: il avait joué un rôle de premier plan dans l'annulation en 2004 d'un contrat d'acquisition en location-vente de 100 Boeing 767 modifiés en ravitailleurs par l'US Air Force pour 23,5 milliards de dollars, sans appel d'offre.
Le sénateur avait dénoncé à l'époque "une arnaque" aux contribuables et s'était attribué la paternité d'une économie de 6 milliards de dollars pour les foyers américains imposés. Le 19 novembre 2004, à la tribune du Sénat, il avait estimé que ce fiasco relevait "soit d'une faillite systématique du contrôle des procédures d'achat, soit d'une cécité volontaire, soit d'une véritable corruption" de la part de l'armée de l'air.
Dans un communiqué diffusé après la remise en cause du contrat, le Parti démocrate accuse McCain d'avoir fait le jeu d'EADS, la maison-mère d'Airbus, le grand rival de Boeing. "En réalité, le sénateur McCain est intervenu à chaque étape de ce processus, faisant à chaque fois écho aux arguments du consortium EADS/Airbus", dénonce le comité national du Parti démocrate.
Et les démocrates tentent d'enfoncer le clou en accusant McCain d'avoir "contribué à orienter ce processus en faveur d'une compagnie européenne pour laquelle sept de ses conseillers de campagne et collecteurs de fonds ont fait du lobbying".
"LES PLUS EFFICACES AU PRIX LE PLUS RAISONNABLE"
Pour sa défense, McCain explique qu'il n'a agi que dans le seul but de promouvoir un appel d'offres équitable et transparent et que sa "préoccupation primordiale" était que l'US Air Force "achète les avions de ravitaillement en vol les plus efficaces au prix le plus raisonnable".
"A l'évidence, ils vont devoir reprendre cet appel d'offres et j'espère cette fois qu'ils le feront correctement", a-t-il dit mercredi dernier lors d'un déplacement de campagne à Springfield, dans le Missouri.
Son adversaire démocrate, Barack Obama, s'est félicité pour sa part des recommandations du GAO et a réclamé que l'US Air Force rouvre le processus.
Pour Loren Thompson, du Lexington Institute, un centre de recherche basé à Arlington, en Virginie, McCain a effectivement "fait pression sur l'Air Force pour que Northrop reste engagé" dans le processus de renouvellement des avions ravitailleurs.
"Les concessions qui en ont résulté ont apparemment faussé l'appel d'offres au détriment de Boeing", ajoute-t-elle.
Source: yahoo news