Afrique et Moyen-Orient
28/04/2011 14:37

Le chef du «commando invisible» tué par Ouattara et autres news

La violence compromet la transition au Yémen, juge l'opposition - Le chef du «commando invisible», Ibrahim Coulibaly, tué par les forces d'Alassane Ouattara - Quatre condamnations à mort pour meurtre de policiers à Bahreïn - En Syrie, c'est aussi la révolte des nouveaux pauvres de Bachar.


La violence compromet la transition au Yémen, juge l'opposition
L'opposition yéménite a prévenu jeudi le gouvernement que les violences contre les manifestants qui réclament le départ du président Ali Abdallah Saleh risquaient de faire échouer un projet d'accord pour une transition politique. Des hommes armés en civil ont tué dix personnes et en ont blessé des dizaines d'autres en ouvrant le feu sur des contestataires mercredi à Sanaa. Cet incident intervient alors qu'est censé être conclu dimanche à Ryad, en Arabie saoudite, un accord de transition pour le Yémen sous l'égide des Etats du Golfe.(reuters)

Le chef du «commando invisible», Ibrahim Coulibaly, tué par les forces d'Alassane Ouattara
Les forces du président ivoirien Alassane Ouattara ont tué mercredi soir l'ex-putschiste Ibrahim Coulibaly, dit «IB», chef du «commando invisible» dans le nord d'Abidjan, qui était perçu comme une menace par le pouvoir même s'il avait contribué à la chute de Laurent Gbagbo. IB a pris une famille en otage avant d'être tué. Plusieurs centaines de membres des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), équipés de pick-up surmontés de mitrailleuses lourdes et de lance-roquettes, ont lancé mercredi matin une attaque d'envergure contre le fief d'«IB» dans le quartier populaire d'Abobo (nord), a constaté l'AFP. Après cette «opération de sécurisation et de pacification», «IB est allé se réfugier dans une cour (d'habitations) non loin d'une usine à PK-18 (secteur nord d'Abobo)», a déclaré à l'AFP le capitaine Léon Kouakou Alla, porte-parole du ministère de la Défense.(20minutes)

Quatre condamnations à mort pour meurtre de policiers à Bahreïn
Un tribunal militaire de Bahreïn a condamné quatre hommes à mort et trois autres à la réclusion à perpétuité pour les meurtres de deux policiers durant les troubles qui ont agité le royaume, rapportent jeudi des médias officiels et des militants des droits de l'homme. Le verdict est tombé alors que des tensions s'accentuent entre la famille régnante de confession sunnite et la majorité chiite à la suite des manifestations pro-démocratie écrasées le mois dernier avec l'aide militaire de pays voisins de Bahreïn. Selon les autorités, quatre policiers ont été tués pendant les remous sociaux de février-mars, dont trois écrasés délibérément par des véhicules à la mi-mars.(reuters)

En Syrie, c'est aussi la révolte des nouveaux pauvres de Bachar
Cet ingénieur installé à Damas et opposé au régime de Bachar al-Assad appartient à la classe moyenne supérieure. Il livre son point de vue sociologique sur les sources de la révolte en Syrie. Il ira manifester encore ce vendredi. Le président Hafez el-Assad, qui a régné entre 1970 et 2000, a bâti sa dynastie sur six piliers : la force et le pouvoir absolu, avec une opposition réduite à néant ; une relative justice sociale. Issu d'un milieu pauvre, Hafez s'est toujours senti responsable vis-à-vis des classes les plus populaires ; l'engagement dans le processus de paix avec ses voisins, dans le but d'apaiser ses relations avec l'Occident ; ne faire ni la guerre ni la paix, pour occuper en permanence l'esprit de son peuple ; tenir tête à l'Occident et des positions courageuses face à Israël ; une alliance avec l'Iran, mais sans se brouiller avec les Etats arabes.(rue89)

Source: Yahoo Actualités


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