Près de 35 ans après la fin de la guerre, les civils vietnamiens meurent ou sont blessés quotidiennement par des engins explosifs. Au total, plus de 42.000 personnes sont mortes depuis 1975 à cause de bombes ou de mines, selon le Vietnam.
Un étude réalisée par la Fondation américaine des vétérans du Vietnam et le ministère vietnamien de la Défense dresse un inventaire actualisé du nombre d'engins explosifs et de leur localisation dans une des provinces qui a connu les bombardements les plus intenses et les combats les plus violents pendant la guerre du Vietnam.
Ce projet américano-vietnamien, pour lequel les Etats-Unis ont contribué à hauteur de 2 millions de dollars (1,42 millions d'euros), prévoit également de déminer près de 1.354 hectares à travers 1.361 communautés de six provinces.
Mais la tâche reste titanesque. D'après le ministère vietnamien de la Défense, il y aurait environ 6,6 millions d'hectares de terres recelant des mines, a expliqué Thao Nguyen, directeur pour le Vietnam de la Fondation. "Le déminage est loin d'être fini."
L'ambassadeur des Etats-Unis Michael Michalak estime que cette étude permettra d'établir des priorités dans le travail futur de déminage. Les Etats-Unis ont versé 46 millions de dollars (32,6 millions d'euros) depuis 1989 pour le déminage du Vietnam, a-t-il affirmé.
L'étude, qui examine les provinces de Quang Tri, Quang Binh, Thua Thien Hue, Quang Ngai, Nghe An et Ha Tinh, montre que 34% des victimes ont été blessées en récupérant des engins n'ayant pas explosé pour les revendre au poids du métal, 27% en cultivant la terre ou en travaillant avec le troupeau, et 21% en jouant ou en bricolant les bombes.
Les provinces les plus contaminées sont celle de Quang Binh et celle, voisine, de Quang Tri, site de la zone démilitarisée pendant la guerre. Les mines et bombes ont tué ou blessé près de 7.000 personnes depuis la fin de la guerre dans la province de Quang Tri et 6.000 dans celle de Quang Binh.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Un étude réalisée par la Fondation américaine des vétérans du Vietnam et le ministère vietnamien de la Défense dresse un inventaire actualisé du nombre d'engins explosifs et de leur localisation dans une des provinces qui a connu les bombardements les plus intenses et les combats les plus violents pendant la guerre du Vietnam.
Ce projet américano-vietnamien, pour lequel les Etats-Unis ont contribué à hauteur de 2 millions de dollars (1,42 millions d'euros), prévoit également de déminer près de 1.354 hectares à travers 1.361 communautés de six provinces.
Mais la tâche reste titanesque. D'après le ministère vietnamien de la Défense, il y aurait environ 6,6 millions d'hectares de terres recelant des mines, a expliqué Thao Nguyen, directeur pour le Vietnam de la Fondation. "Le déminage est loin d'être fini."
L'ambassadeur des Etats-Unis Michael Michalak estime que cette étude permettra d'établir des priorités dans le travail futur de déminage. Les Etats-Unis ont versé 46 millions de dollars (32,6 millions d'euros) depuis 1989 pour le déminage du Vietnam, a-t-il affirmé.
L'étude, qui examine les provinces de Quang Tri, Quang Binh, Thua Thien Hue, Quang Ngai, Nghe An et Ha Tinh, montre que 34% des victimes ont été blessées en récupérant des engins n'ayant pas explosé pour les revendre au poids du métal, 27% en cultivant la terre ou en travaillant avec le troupeau, et 21% en jouant ou en bricolant les bombes.
Les provinces les plus contaminées sont celle de Quang Binh et celle, voisine, de Quang Tri, site de la zone démilitarisée pendant la guerre. Les mines et bombes ont tué ou blessé près de 7.000 personnes depuis la fin de la guerre dans la province de Quang Tri et 6.000 dans celle de Quang Binh.
Source: Associated Presse via Yahoo News