Le "Spiderman français" plaide non coupable devant un tribunal de Sydney
Alain Robert, le "Spiderman français" dont la spécialité est d'escalader des gratte-ciel à mains nues, a plaidé non coupable vendredi à Sydney de charges liées à son ascension d'une tour de 56 étages dans le centre de la ville. Le Français a été arrêté lundi au sommet de la tour Lumiere. Accusé d'avoir mis en danger la sécurité d'autrui et d'intrusion, il risque trois mois de prison et 1.650 dollars australiens (1.169 euros) d'amendes. Devant le bâtiment abritant le tribunal, Alain Robert a déclaré n'avoir jamais voulu enfreindre la loi australienne et que personne n'avait été mis en danger par son ascension. "Je n'ai mis personne en danger", a-t-il assuré. "Je n'avais aucune raison de plaider coupable." L'audience a été ajournée au 15 octobre. Agé de 48 ans, Alain Robert a escaladé plus de 70 gratte-ciel dans le monde, ce qui lui a souvent valu d'être arrêté et d'écoper d'amendes.(AP)
Ahmadinejad invite les Palestiniens à poursuivre la lutte armée
Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a exhorté vendredi les Palestiniens à poursuivre la lutte armée contre Israël, au lendemain de la reprise de négociations directes entre les deux parties en vue d'un règlement définitif du conflit. "La question palestinienne ne peut être réglée par des négociations avec les ennemis de la nation palestinienne. La résistance est l'unique moyen de sauver les Palestiniens", a-t-il dit dans un discours prononcé à l'université de Téhéran à l'occasion de la journée nationale de Qods (Jérusalem). "Comment ces discussions pourraient-elles réussir quand ses médiateurs sont ceux qui ont donné naissance au conflit. "Les pays de la région sont capables de faire disparaître le régime sioniste de la surface de la terre", a poursuivi le président iranien, dont l'intervention était retransmise en direct à la télévision. Instituée par l'ayatollah Komeini, qui a fondé la République islamique d'Iran en 1979, la journée de Qods est célébrée le dernier vendredi du ramadan. Plusieurs millions d'Iraniens ont défilé à cette occasion, selon la télévision nationale. "Mort à l'Amérique ! Mort à Israël !", ont scandé les marcheurs, brandissant des portraits de Khomeini et de son successeur, l'ayatollah Ali Khamenei. Dès leur première rencontre, jeudi à Washington, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sont convenus de se revoir les 14 et 15 septembre au Proche-Orient, en présence de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et de George Mitchell, l'émissaire américain pour le Proche-Orient.(reuters)
Les effets délétères du remaniement différé
C'est peu dire que le climat de cette rentrée politique n'est pas bon pour le président de la République. Dans son camp, la nervosité est partout perceptible. Hier unanime derrière le chef de l'Etat, voilà la droite troublée, voire déstabilisée, par l'offensive lancée cet été sur le terrain de la sécurité et contre les Roms. Voilà trois anciens premiers ministres - Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et Dominique de Villepin - qui formulent, chacun à sa manière, réserves ou réquisitoire. Voilà un chef du gouvernement, François Fillon, qui admet benoîtement sa 'différence'. Voilà les ambitions qui s'impatientent et les caciques qui ne taisent plus leurs rivalités. Voilà enfin le doute qui s'insinue quant à l'infaillibilité présidentielle. Tout contribue à ce mauvais climat. Les lourdes incertitudes économiques, évidemment, à la veille d'arbitrages décisifs pour le dernier budget 'utile' du quinquennat, avant le rendez-vous électoral de 2012. Mais aussi l'inévitable usure du pouvoir, d'autant plus forte que Nicolas Sarkozy a saturé l'espace depuis trois ans : avec lui, le temps a compté double. Enfin l'affaire Woerth-Bettencourt ne cesse, depuis trois mois, de distiller son poison et de fragiliser le ministre du travail, chargé de conduire, dans quelques jours, le débat majeur sur la réforme des retraites. Tout cela pèse. Mais s'y ajoutent les effets de l'étrange manoeuvre engagée à la veille de l'été par le président de la République : le remaniement gouvernemental annoncé, mais différé. Depuis six mois, M. Sarkozy a deux obsessions : garder la maîtrise du calendrier politique et ne pas 'surréagir' aux turbulences. Au lendemain de la déroute des élections régionales de mars, il avait écarté un remaniement gouvernemental en profondeur, gardant cette carte pour l'automne. De même, en juin, il n'avait pas jugé pertinent de faire immédiatement un grand ménage, malgré les affaires en tout genre touchant plusieurs membres du gouvernement.(lemonde)
Source: Yahoo Actualités
Alain Robert, le "Spiderman français" dont la spécialité est d'escalader des gratte-ciel à mains nues, a plaidé non coupable vendredi à Sydney de charges liées à son ascension d'une tour de 56 étages dans le centre de la ville. Le Français a été arrêté lundi au sommet de la tour Lumiere. Accusé d'avoir mis en danger la sécurité d'autrui et d'intrusion, il risque trois mois de prison et 1.650 dollars australiens (1.169 euros) d'amendes. Devant le bâtiment abritant le tribunal, Alain Robert a déclaré n'avoir jamais voulu enfreindre la loi australienne et que personne n'avait été mis en danger par son ascension. "Je n'ai mis personne en danger", a-t-il assuré. "Je n'avais aucune raison de plaider coupable." L'audience a été ajournée au 15 octobre. Agé de 48 ans, Alain Robert a escaladé plus de 70 gratte-ciel dans le monde, ce qui lui a souvent valu d'être arrêté et d'écoper d'amendes.(AP)
Ahmadinejad invite les Palestiniens à poursuivre la lutte armée
Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a exhorté vendredi les Palestiniens à poursuivre la lutte armée contre Israël, au lendemain de la reprise de négociations directes entre les deux parties en vue d'un règlement définitif du conflit. "La question palestinienne ne peut être réglée par des négociations avec les ennemis de la nation palestinienne. La résistance est l'unique moyen de sauver les Palestiniens", a-t-il dit dans un discours prononcé à l'université de Téhéran à l'occasion de la journée nationale de Qods (Jérusalem). "Comment ces discussions pourraient-elles réussir quand ses médiateurs sont ceux qui ont donné naissance au conflit. "Les pays de la région sont capables de faire disparaître le régime sioniste de la surface de la terre", a poursuivi le président iranien, dont l'intervention était retransmise en direct à la télévision. Instituée par l'ayatollah Komeini, qui a fondé la République islamique d'Iran en 1979, la journée de Qods est célébrée le dernier vendredi du ramadan. Plusieurs millions d'Iraniens ont défilé à cette occasion, selon la télévision nationale. "Mort à l'Amérique ! Mort à Israël !", ont scandé les marcheurs, brandissant des portraits de Khomeini et de son successeur, l'ayatollah Ali Khamenei. Dès leur première rencontre, jeudi à Washington, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, sont convenus de se revoir les 14 et 15 septembre au Proche-Orient, en présence de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et de George Mitchell, l'émissaire américain pour le Proche-Orient.(reuters)
Les effets délétères du remaniement différé
C'est peu dire que le climat de cette rentrée politique n'est pas bon pour le président de la République. Dans son camp, la nervosité est partout perceptible. Hier unanime derrière le chef de l'Etat, voilà la droite troublée, voire déstabilisée, par l'offensive lancée cet été sur le terrain de la sécurité et contre les Roms. Voilà trois anciens premiers ministres - Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et Dominique de Villepin - qui formulent, chacun à sa manière, réserves ou réquisitoire. Voilà un chef du gouvernement, François Fillon, qui admet benoîtement sa 'différence'. Voilà les ambitions qui s'impatientent et les caciques qui ne taisent plus leurs rivalités. Voilà enfin le doute qui s'insinue quant à l'infaillibilité présidentielle. Tout contribue à ce mauvais climat. Les lourdes incertitudes économiques, évidemment, à la veille d'arbitrages décisifs pour le dernier budget 'utile' du quinquennat, avant le rendez-vous électoral de 2012. Mais aussi l'inévitable usure du pouvoir, d'autant plus forte que Nicolas Sarkozy a saturé l'espace depuis trois ans : avec lui, le temps a compté double. Enfin l'affaire Woerth-Bettencourt ne cesse, depuis trois mois, de distiller son poison et de fragiliser le ministre du travail, chargé de conduire, dans quelques jours, le débat majeur sur la réforme des retraites. Tout cela pèse. Mais s'y ajoutent les effets de l'étrange manoeuvre engagée à la veille de l'été par le président de la République : le remaniement gouvernemental annoncé, mais différé. Depuis six mois, M. Sarkozy a deux obsessions : garder la maîtrise du calendrier politique et ne pas 'surréagir' aux turbulences. Au lendemain de la déroute des élections régionales de mars, il avait écarté un remaniement gouvernemental en profondeur, gardant cette carte pour l'automne. De même, en juin, il n'avait pas jugé pertinent de faire immédiatement un grand ménage, malgré les affaires en tout genre touchant plusieurs membres du gouvernement.(lemonde)
Source: Yahoo Actualités