Le Soudan a accepté de traduire en justice les personnes qu'il soupçonne de crimes de guerre au Darfour et permettra aux Nations unies, à l'Union africaine et à la Ligue arabe de superviser les procédures, a annoncé mardi un responsable de la Ligue arabe.
Cette initiative intervient après une visite à Khartoum du secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, visant à trouver une issue à la crise déclenchée par l'inculpation du président soudanais Omar Hassan al Bachir par la Cour pénale internationale.
"Le Soudan continuera à prendre en considération les violations des droits de l'homme et les crimes commis au Darfour", a dit Hecham Youssef, chef de cabinet de Moussa.
Il a précisé que le Soudan décidera lui-même des poursuites, suivant les résultats des enquêtes menées par le gouvernement.
Après l'adoption d'une résolution au Conseil de sécurité de l'Onu en 2005, Khartoum s'était déjà engagé à poursuivre les criminels de guerre présumés. Mais ni le ministre des Affaires humanitaires, Ahmed Haroun, ni le chef de milice Ali Kouchaïb, tous deux inculpés par la CPI, n'ont été inquiétés.
Youssef n'a pas pu dire si les deux hommes seraient jugés en vertu du nouvel accord.
Le procureur général de la CPI, Luis Moreno Ocampo, a inculpé Bachir la semaine dernière de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide dans la région occidentale soudanaise du Darfour.
Il l'accuse d'être directement à l'origine de 35.000 morts et d'avoir provoqué la "mort lente" d'au moins 100.000 personnes parmi les 2,5 millions de gens déplacés pendant le conflit.
L'Union africaine a fait savoir lundi qu'elle demanderait au Conseil de sécurité de l'Onu de suspendre pour au moins un an l'inculpation de Bachir, estimant que celle-ci mettait en péril le processus de paix.
Source: dabio.net
Cette initiative intervient après une visite à Khartoum du secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, visant à trouver une issue à la crise déclenchée par l'inculpation du président soudanais Omar Hassan al Bachir par la Cour pénale internationale.
"Le Soudan continuera à prendre en considération les violations des droits de l'homme et les crimes commis au Darfour", a dit Hecham Youssef, chef de cabinet de Moussa.
Il a précisé que le Soudan décidera lui-même des poursuites, suivant les résultats des enquêtes menées par le gouvernement.
Après l'adoption d'une résolution au Conseil de sécurité de l'Onu en 2005, Khartoum s'était déjà engagé à poursuivre les criminels de guerre présumés. Mais ni le ministre des Affaires humanitaires, Ahmed Haroun, ni le chef de milice Ali Kouchaïb, tous deux inculpés par la CPI, n'ont été inquiétés.
Youssef n'a pas pu dire si les deux hommes seraient jugés en vertu du nouvel accord.
Le procureur général de la CPI, Luis Moreno Ocampo, a inculpé Bachir la semaine dernière de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide dans la région occidentale soudanaise du Darfour.
Il l'accuse d'être directement à l'origine de 35.000 morts et d'avoir provoqué la "mort lente" d'au moins 100.000 personnes parmi les 2,5 millions de gens déplacés pendant le conflit.
L'Union africaine a fait savoir lundi qu'elle demanderait au Conseil de sécurité de l'Onu de suspendre pour au moins un an l'inculpation de Bachir, estimant que celle-ci mettait en péril le processus de paix.
Source: dabio.net