Sport
14/09/2010 17:07

Le Racing-Metro ne veut pas se prendre la tête

«Leader? Je m'en batte (sic) les couilles !» Le français de l'entraîneur néo-zélandais Simon Mannix est toujours aussi vert et fleuri mais indique aussi l'état d'esprit des Racingmen avant de recevoir Bourgoin samedi et de peut-être occuper le fauteuil de leader du Top 14.


Le Racing-Metro ne veut pas se prendre la tête
«Leader? Je m'en batte (sic) les couilles !» Le français de l'entraîneur néo-zélandais Simon Mannix est toujours aussi vert et fleuri mais indique aussi l'état d'esprit des Racingmen avant de recevoir Bourgoin samedi et de peut-être occuper le fauteuil de leader du Top 14. «Etre en tête après seulement, sept journées ça n'a aucune signification pour moi», développe-t-il dans une langue plus polie. Il n'empêche, c'est un moment historique que s'apprête à vivre le club du président Jacky Lorenzetti. Le leader Bayonne en déplacement inhospitalier à Toulouse, le Racing (deuxième) peut occuper la tête du championnat pour la première fois depuis que le rugby français a embrassé le professionnalisme en 1994. Mirco Bergamasco a bien connu les sommets du Top 14 lors de son septennat passé au Stade Français. Le trois-quarts italien relativise d'avance cet honneur qui lui tend les bras: «On voit que le championnat est très serré. On a 18 points et le 11e n'est jamais qu'à quatre points de nous. Tu perds un match, tu te retrouves tout de suite à sa place. La saison est très, très longue. La finale est en juin». Prudence et travail, le discours est sans surprise mais assez compréhensible dans un championnat où la vérité du début de saison correspond  rarement avec celle des phases finales au printemps. Une prudence exacerbée par le souvenir de la défaite face à Bourgoin l'an dernier alors que le Racing visait une dixième victoire de rang.(20minutes)

Le FC Metz veut ouvrir une académie pour les footballeurs chinois
La Fédération chinoise de football souhaiterait s'implanter en Europe pour former ses jeunes. Plusieurs grosses écuries européennes sont sur les rangs, dont le FC Barcelone et le Bayer Leverkusen. Mais l'appel d'offre de la CFA (China Football Association) a aussi retenu l'attention du FC Metz, où les dirigeants chinois se sont rendus début septembre. Comment un club de Ligue 2 peut-il être crédible face aux plus grands centres de formation européens ? ' Tout simplement parce que cela fait six ans que nous collaborons avec un centre de formation en Chine, dans la province de Chengdu' répond Hélène Schrub, responsable de la communication du FC Metz. 'Cette convention, établie il y a six ans, prévoit un échange régulier entre les deux parties : la venue régulière de nos entraîneurs dans leur club, et en contrepartie, la venue de cinq de leurs meilleurs joueurs pendant un an dans notre centre de formation.' Le souhait de la CFA s'apparente à la création d'une académie du football où 'ses meilleurs joueurs pourraient bénéficier d'une formation à l'européenne, et de ce point de vue, l'expérience du club avec la province de Chengdu peut s'avérer décisive sur nos concurrents à l'heure du choix final'. Les éducateurs du centre de formation de Metz 'connaissent les bases d'une intégration réussie. Du point de vue sportif ils savent quels aspects techniques sont à travailler', ajoute-t-elle.(lemonde)

Source: Yahoo Actualités


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